TENEBRES
L'HISTOIRE
Peter Neal, écrivain à succès, se rend à Rome pour faire la promotion de son nouveau livre « Ténèbres », accompagnée de son assistante et d'un homme à tout faire.Un appel impromptu d'un maniaque le menaçant et tout bascule...
La police locale est sur les dents, le tueur reproduit à l'identique les meurtres du livre dans la réalité !
Des femmes d'une beauté saisissante sont tuées sauvagement au rasoir ou à l'arme blanche !
Neal collabore avec l'inspecteur chargé de l'enquête mais les pistes s'amoindrissent, tout le monde partant « ad patres » au fur et à mesure du temps...
L'étau se resserre de plus en plus !
Qui est coupable ?
Quelles sont les motivations du meurtrier ?
Le cauchemar prendra t-il fin ?
La police est-elle efficace face à ces meurtres hors norme ?
LA CRITIQUE
Que dire face à ce chef d'œuvre imparable ?Un scénario prodigieux où absolument rien n'est laissé au hasard ...
Un déroulement d'intrigue qui atteint la perfection absolue et des scènes d'un graphisme millimétré qui coule comme une source limpide jusqu'à un dénouement insoupçonné à la mesure de la grâce dans laquelle le spectateur est plongé pendant une heure quarante...
Que dire d'autre ?
"TENEBRES" se savoure tout simplement...
Comme un Château Petrus, cette mise en abysses cinématographique au plus profond de la psychopathie du meurtrier est dotée d'une véritable recherche stylistique, d'une rigueur incroyable laissant même ses ancêtres hitchcockiens sur le tapis...
Ajoutez à ceci des cadrages et des mouvements de caméras au cordeau, des acteurs et actrices sortis de nulle part et qui dégagent un charisme incroyable (Ania Pieroni, Anthony Franciosa et Daria Nicolodi) et une terreur absolue s'empare du spectateur, glaçante et sournoise, comme un cobra qui viendrait vous asséner de son venin en pleine rétine !
La musique est également subjugante et colle à merveille à l'ambiance de folie de ce métrage qui n'a pas pris (et ne prendra sans doute jamais) une seule ride !
Le meilleur Argento de sa période « Giallo » avec « les Frissons de l'angoisse », décortiquant les craintes obnubilantes de son héros pour mieux les faire jaillir dans un océan d'hémoglobine, du grand art, de la magie pure !
« Ténèbres » demeurera longtemps dans les mémoires de cinéphile cinéphage addict au cinéma de genre, la maestria avec laquelle s'est employée Argento sur ce coup là a atteint l'Everest et fait mouche à chaque visionnage !
Même le plus blasé sera littéralement sur le cul !
Le plus grand film policier Italien des années 80, balayant tout sur son passage, à posséder impérativement, et où l'on se délecte à chaque vision !
On ne frôle pas la perfection, on ATTEINT la perfection !!!
Attention, vous laissez des commentaires sur le film et non sur la critique ou le site.
Tout commentaire injurieux, raciste ou déplacé sera supprimé par la rédaction.
carrément un chef doeuvre du genre avec une excellente trame sonore
Sa note: 10/10D'accord avec Sicilianu, nous avons à faire aux deux derniers grands films d'Il Maestro — "Phenomena" a certes des défauts, mais que ne lui pardonnerait-on pas ? L'un comme l'autre atteignaient des niveaux de démesures rarement atteints. Seul "Non ho sonno" rappellera par moments l'âge d'or, plus un ou deux moments u "Syndrome de Stendhal".
Sa note: 9/10Un des meilleurs films de ce bougre de Dario Argento où sa folie visuelle atteignait des sommets.
Erreur : l'image du squellette dans la critique vient du film INFERNO et non TENEBRAE...
C'est le premier et seul Argento que j'ai vu ( pour le moment ! ), et je n'ai jamais vu la mort aussi belle !
Chef d'oeuvre, magnifique, une référence du genre !
Un des films cultes de Dario Argento, dont je suis un grand fan... Il démontre une fois de plus son savoir faire simple mais très efficace, en faisant monter le suspense... N'oublions pas non plus que "Ténèbres" est l'avant dernier film de Dario Argento dans sa belle époque 75-85; le dernier sera "Phenomena"...
Sa note: 9/10Cette page a été vue 4793 fois.