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Critique du film Summer's Moon

SUMMER'S MOON

Titre original : Summer’s Moon
Réalisé par Lee Demarbre
Année : 2009
Pays : Canada
Durée : 88 min
Note du rédacteur : 5.5 / 10

L'HISTOIRE

Summer, une adolescente difficile, part sur les routes afin de retrouver son père disparu, avec pour seul indice une lettre provenant d'une commune reculée du nom de Massey. Mais elle ignore encore que ce lieu abrite une famille de serial killers...

LA CRITIQUE

Summer recherche son père biologique, qu'elle ne connaît qu'à travers une lettre ainsi qu'une seule et unique photo. Quittant le domicile familial en direction du patelin de Massey, elle se retrouve aux prises avec le shérif local après un vol à l'étalage, et trouvera finalement refuge auprès de Tom, qui l'invite à passer la nuit chez lui.
Mais cette aventure d'une nuit tournera au cauchemar dès le lendemain matin, lorsque la jeune fille se réveillera séquestrée dans une cave alors qu'elle s'apprêtait à quitter les lieux...

C'est dans cet endroit sordide que Tom cultive son « jardin secret », agrémenté de quelques « belles plantes » qui se succèdent au fil de leur dégénérescence, à l'instar d'Amber, qui au seuil de la mort est sur le point de se faire remplacer par l'infortunée Summer. Néanmoins, le jeune homme réserve un sort spécial à cette dernière, en particulier depuis la découverte de l'objet de sa venue en ville...
Liée à Tom par un destin fatal, Summer se voit contrainte de vivre dans la maison qu'il occupe avec sa mère, Gaia... Jusqu'au retour inopiné du chef de famille, Gant, un homme tyrannique et pervers, qui n'hésite pas à employer les grands moyens pour arriver à ses fins. Son nouvel objectif : s'approprier Summer, parachutée dans cette famille de serial killers aux rapports plutôt ambigus...

Egalement connu sous le titre "SUMMER'S BLOOD", sans doute plus approprié vu les circonstances, ce film du réalisateur canadien Lee Demarbre compte visiblement beaucoup sur la notoriété de Ashley Greene, star de la saga "TWILIGHT", qui campe ici le rôle principal.
Bien que le film se laisse gentiment visionner, on regrettera en revanche que certains éléments ne soient pas suffisamment développés pour lui conférer davantage de profondeur, et en particulier concernant les étranges « hobbies » du jeune Tom, ainsi que ses relations oedipiennes avec ses parents, notamment sa mère... Non pas que cela soit gênant pour la compréhension du récit, ceci étant, le spectateur reste constamment sur sa faim puisque ce thriller horrifique souffre d'un manque d'intensité flagrant, comme si le scénario proposait plusieurs pistes jamais totalement abouties. Un aspect d'autant plus préjudiciable que "SUMMER'S MOON" s'oriente vers un scénario plus psychologique que réellement horrifique, et d'ailleurs les scènes sanglantes s'avèrent plutôt anecdotiques.

En définitive, sympathique sans plus...
Note de : 5.5 sur 10
Publiée le
Summer's Moon
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lof prince - 21/03/2011 à 01:14
# 3

il est pas mal mais j'ai vu beaucoup plus mieux ce genre de films de psyco

Sa note: 7/10
phraize - 16/01/2010 à 10:19
# 2

Ce film est plutôt pas mal, dommage qu'il ne décolle pas, prisonnier de son cadre de genre et sous-genre codifié. J'ai trouvé les acteurs intéressant à la fois pour leurs jeux et aussi pour leurs physiques. En fait ce qu'il y a de lisse dans la plastique du visage de cette jeune fille et le fait qu'elle joue le rôle d'une personne dominée font plutôt bien ressortir les visages, expressions et caractères des trois membres de la famille qui détiennent le statut de personne (merci à ceux qui ont fait le casting, plutôt réussit).
Intéressant aussi d'avoir introduit dans le film, une certaine épaisseur relationnel, en filmant quelque chose qui se tient à la lisière entre la séquestration pure et simple et la servitude surveillée. Ça change un peu (mais je peux me tromper, vu que je ne suis pas très friand du genre "survival")
Plutôt pas mal enfin de ne pas avoir recouvert le thème du jardin secret d'une sorte de mise en scène esthétique de la folie. Nous le voyons plutôt avec les yeux de la séquestrée et nous voyons donc à quel point l'imaginaire de Tom est fade, restreint, appauvri et stéréotypé bien qu'il détienne le pouvoir absolu de vie et de mort. En deux mots le jardin est aussi minable qu'est pauvre la psychologie de celui qui s'y accroche.
En tout cas je ne me suis pas ennuyé (je regrette plutôt que le réalisateur n'ait pas eut plus de temps pour filmer le contraste entre cette gamine et cette famille et pour épaissir le contraste entre son comportement servile et son désir de profiter de l'instant d'inattention qui lui rendra sa liberté)

Sa note: 7/10
nheydt - 14/12/2009 à 19:45
# 1

bonsoir et merci pour cebon film

Sa note: 7/10
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