EN

pixel
Retour à l'accueil > Critiques >

Critique du film Rasputin, Le Moine Fou

RASPUTIN, LE MOINE FOU

FICHE | CRITIQUE(S) | PHOTOS (11) | NEWS | DVDS (1) | VIDEOS
Titre original : Rasputin: The Mad Monk
Réalisé par Don Sharp
Ecrit par Anthony Hinds
Année : 1966
Pays : English
Durée : 91 min
Note du rédacteur : 8 / 10

L'HISTOIRE

Au début du siècle, dans la Russie des Tsars, le moine Raspoutine montre l'étendue de ses pouvoirs en échange de vin et de fêtes données en son honneur. S'appuyant sur son don de manipulateur et son talent d'hypnotiseur, Raspoutine devient de plus en plus féroce et déterminé dans sa quête de pouvoir. Mais son influence grandissante auprès de la Cour lui vaut de se faire des ennemis qui ont juré sa perte...

LA CRITIQUE

Un an après "DRACULA, PRINCE DES TENEBRES", Christopher Lee, Barbara Shelley, Francis Matthews et Suzan Farmer refont équipe dans "RASPOUTINE, LE MOINE FOU", l'une des pièces majeures (bien que dénigrée par bon nombre) dans la carrière de Don Sharp ("LE BAISER DU VAMPIRE", "LES PIRATES DU DIABLE", "LA MALEDICTION DE LA MOUCHE", "LE MASQUE DE FU-MANCHU", "LE MANOIR DES FANTASMES"...).

Le film retrace la partie la plus significative de la vie du moine mystique, de son arrivée à Saint-Pétersbourg, là où il rencontre la famille impériale et entre dans ses bonnes grâces, jusqu'à son assassinat en 1916, orchestré par de jeunes nobles russes.
Avec un manque de budget flagrant à l'écran (l'action ne se déroule que quatre pièces différentes, avec certains décors récupérés de "DRACULA, PRINCE DES TENEBRES"), "RASPOUTINE, LE MOINE FOU" reste une production de qualité comme la Hammer savait si bien les faire à l'époque, bien qu'elle ne repose que sur les épaules d'un seul homme : Christopher Lee.

Alors que l'on s'habituait à le voir enfiler les crocs dans son rôle phare de Dracula, l'acteur londonien démontre une fois de plus l'étendue de son talent avec une performance tout simplement inoubliable, éclipsant presque celle de ses acolytes. Si élégant dans son rôle de vampire, il incarne ici le légendaire Raspoutine, sale, rustre, déluré et machiavélique, qui se complaisait dans une vie de totale débauche.
Mais en y regardant de plus près, les deux personnages ne sont pas si éloignés l'un de l'autre : ils ont en commun un magnétisme irrésistible, en particulier auprès de la gent féminine, pour laquelle ils partagent un goût très prononcé... Car en effet, Raspoutine fut particulièrement connu pour ses frasques sexuelles et ses légendaires attributs surdimensionnés, exposés momifiés au musée de l'érotisme de Saint-Pétersbourg (rien ne prouve toutefois qu'il en soit réellement le propriétaire).

Malheureusement, le scénario se contente de raconter la vie du personnage de manière conventionnelle et encyclopédique, sans réellement s'attarder sur la personnalité profonde de Raspoutine. Le film finit ainsi par vite s'essouffler...
Pourtant, il y aurait eu tant à dire ! Le mythe qui entoure l'existence et la mort du prédicateur russe méritait bien quelques lignes supplémentaires dans un script peu étoffé.

"RASPOUTINE, LE MOINE FOU" n'en demeure pas moins une œuvre à voir, ne serait-ce que pour la présence de Christopher Lee, ainsi que pour son caractère semi historique, permettant au spectateur de se familiariser avec cet homme fascinant et mystérieux qui prédit et marqua la chute du dernier Tsar de Russie !
Note de : 8 sur 10
Publiée le
Rasputin, Le Moine Fou
Rasputin, Le Moine FouRasputin, Le Moine FouRasputin, Le Moine FouRasputin, Le Moine FouRasputin, Le Moine FouRasputin, Le Moine Fou

- VOS COMMENTAIRES (ancienne version pour ceux qui n'ont pas de compte Facebook) -

Attention, vous laissez des commentaires sur le film et non sur la critique ou le site.
Tout commentaire injurieux, raciste ou déplacé sera supprimé par la rédaction.
fredy - 26/05/2009 à 19:26
# 1

ras putin a l'air interressant

Laissez votre commentaire
Nom / Pseudo :
Email :
Site Web :
Commentaire :
4 + 4 = ?

Cette page a été vue 6929 fois.