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Critique du film Prowl

PROWL

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Titre original : Prowl
Réalisé par Patrik Syversen
Ecrit par Tim Tori
Année : 2010
Pays : USA
Durée : 81 min
Note du rédacteur : 3 / 10

L'HISTOIRE

Amber, lassée d'errer dans un trou paumé, convainc ses amis de l'accompagner à la recherche d'un nouvel appartement en ville. Lorsque leur voiture tombe en panne, Amber et ses amis acceptent l'aide d'un routier.

LA CRITIQUE

Connu pour avoir réalisé la fameux "MANHUNT", le réalisateur norvégien Patrik Syversen reste dans le registre horrifique avec son nouveau long métrage (américain celui-ci), "PROWL".
Du survival, on passe donc au film de vampires en suivant les aventures d'Amber, jeune fille qui tente désespérément de fuir le patelin dans lequel elle vit avec sa mère alcoolique.
Et c'est au cours d'une virée avec ses amis pour préparer son futur départ à Chicago, que le groupe tombe en panne au milieu de nulle part, bientôt secouru par un camionneur aux réactions étranges...

Si on est à mille lieues des décors boisés de "MANHUNT", "PROWL" offre également un autre genre de chasse à l'homme, orchestrée non pas par de rustres autochtones, mais par des créatures assoiffées de sang dans un ancien abattoir... Loin du cliché romantique que représente le vampire, la horde de prédateurs à laquelle nos protagonistes vont avoir affaire ressemble davantage à des zombies décérébrés, mais particulièrement agiles !
Mis à part quelques carcasses et quelques membres ensanglantés, arrachés sauvagement du corps de leurs victimes, les effets gores ne sont pas à la hauteur du physique peu engageant des créatures voltigeuses, dont les rangées de dents acérées présageaient au moins quelques réjouissances supplémentaires à défaut d'un scénario valable...

Vraisemblablement peu inspiré, le réalisateur nous impose une énième virée entre jeunes qui tourne au drame... Les clichés de teuf, de drague et de beuverie sont bien entendu de mise, tout comme les réactions, parfois prévisibles et souvent ridicules, des personnages.
Ainsi, lorsque la voiture tombe en panne, le groupe sollicite avec insistance l'aide d'un camionneur, bizarrement plutôt réticent à les emmener bien qu'il leur réserve un sort tout particulier. Manque de logique ou tentative pour brouiller les pistes ? Quoiqu'il en soit, l'étrange attitude du chauffeur routier n'éveillera les soupçons que bien plus tard...
Que penser en outre de la révélation-clé – épisode relativement grotesque – qui intervient à mi-parcours, largement amorcée par les visions de l'héroïne (présentée comme un brin marginale), ses aptitudes à la course à pied ainsi que son rapport au sang et à la viande ?

Reste que l'utilisation de la shaky cam devient rapidement déplaisante pour les yeux, de même que cet incroyable fond vert utilisé lors d'une scène en voiture, qui témoignent certainement d'un budget restreint ou alors d'un faute de goût... En tout cas, on s'ennuie ferme devant ce "PROWL", qui n'hésite pas à sacrifier un innocent nounours accroché à un rétroviseur pour satisfaire le voyeurisme malsain du spectateur !
Note de : 3 sur 10
Publiée le
Prowl
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