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Critique du film John Dies At The End

JOHN DIES AT THE END

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Titre original : John Dies At The End
Réalisé par Don Coscarelli
Année : 2012
Pays : USA
Durée : 99 min
Note du rédacteur : 8 / 10

L'HISTOIRE

John et Dave, deux jeunes losers attachants, vont tester le pouvoir d'une drogue surpuissante, la « Soy Sauce », et découvrir une réalité alternative peuplée de démons...

LA CRITIQUE

Don Coscarelli, c'est bien sûr "PHANTASM" (ainsi que ses suites), mais c'est aussi "BUBBA HO-TEP" ou encore le kitschissime mais tellement drôle "DAR L'INVINCIBLE" !
De retour 10 ans après avoir confronté un Elvis Presley grabataire à une momie dévoreuse d'âmes dans une maison de retraite, le réalisateur nous offre "JOHN DIES AT THE END", un ovni cinématographique adapté d'une nouvelle éponyme d'un certain David Wong (pseudonyme de Jason Pargin qu'il partage d'ailleurs avec le héros), tout d'abord diffusée sous la forme d'une série d'épisodes sur le web.

Non sans rappeler les précédents travaux de Don Coscarelli (la dimension fantastique et surréaliste de "PHANTASM", l'excentricité et le caractère comique de "BUBBA HO-TEP"), le film relate les pérégrinations délirantes de Dave et John, deux potes à la ramasse, qui goûtent – plus ou moins accidentellement – à une nouvelle drogue appelée "soy sauce", leur permettant d'accéder à une réalité alternative peuplée de créatures inquiétantes. Et c'est à travers le récit de ses aventures à un journaliste dans un restaurant chinois, que nous allons découvrir comment Dave en est arrivé là, quelle est la nature de ses visions et quelle quête il va devoir mener avec son comparse John...

Premier constat : "JOHN DIES AT THE END" va partout et nulle part à la fois, et c'est certainement ce qui fait son charme. On se fiche royalement de savoir d'où vient cette fameuse sauce de soja hallucinogène ou quelles sont les intentions de ces créatures vraisemblablement venues d'ailleurs, tant les situations, toutes plus absurdes les unes que les autres, suffisent à rendre le film divertissant.
Des monstres faits de morceaux de viande surgelés avec des pieds-saucisses, des hot-dogs téléphoniques, des moustaches récalcitrantes, des chiens héroïques... sans parler des répliques particulièrement cocasses balancées par les différents protagonistes... l'univers de l'auteur David Wong est définitivement complètement barré, et ce pour notre plus grand plaisir !

Au service de cette étrange comédie horrifique, les deux acteurs principaux (Chase Williamson, Rob Mayes), inconnus du grand public, se montrent plutôt convaincants dans leurs rôles de losers embrigadés un peu malgré eux dans cette odyssée surnaturelle dépourvue de toute rationalité. On appréciera tout particulièrement d'y retrouver quelques têtes bien connues dans des seconds rôles truculents, dont Clancy Brown, Glynn Turman et l'excellent Paul Giamatti, qui est également producteur exécutif de ce joyeux foutoir totalement décalé qui vaut le détour !
Note de : 8 sur 10
Publiée le
John Dies At The End
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