Critique du film Hit And Run

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Titre original : Hit And Run

Réalisé par Enda McCallion

Ecrit par Diane Doniol-Valcroze, Arthur Flam

Avec Laura Breckenridge, Kevin Corrigan, Christopher Shand, Joe Hansard, Nitin Adsul, Michael Cohen, Kiersten Hall, Mary Lechter, Kara Quick, Kevin E. Scott

Année : 2008

Pays : USA

Durée : 84 min

Note du rédacteur : 1.5 / 10

L'HISTOIRE

Une nuit à faire la fête pendant la relâche du printemps se transforme en véritable cauchemar pour Mary Murdock, une étudiante qui frappe une bosse sur la route en rentrant chez elle ; elle découvre un homme accroché à son pare-choc. Prise de panique, elle enterre le corps dans la forêt et revient chez elle pour effacer toute trace. Lorsqu'il devient clair que l'homme qui a échappé à la mort est devenu fou furieux et qu'il épie chacun de ses mouvements de Mary...

LA CRITIQUE

Alors que Mary découvre qu'elle a renversé un homme par mégarde en rentrant de soirée, la jeune fille ne trouve rien de mieux à faire que d'enterrer le corps après l'avoir achevé à coups de club de golf dans son propre garage. Un bel exemple de non-assistance à personne en danger qui risque fort de lui coûter cher...
Très vite, elle se confie à son petit ami, Rick, qui bien qu'attentionné dans un premier temps, semble ne pas bien évaluer l'ampleur de la situation, lui conseillant de prendre un calmant avant de rentrer bien tranquillement chez lui pour finir sa nuit.
C'est alors que le cauchemar commence pour Mary, qui rongée par la culpabilité, a soudain l'impression d'être surveillée. S'ensuivent coups de fil anonymes et bruits suspects, qui malheureusement ne ressemblent pas à des hallucinations...

Ce premier film du réalisateur d'origine irlandaise Enda McCallion ne brille pas par l'inventivité de son scénario à la "SOUVIENS-TOI L'ETE DERNIER", qui non seulement est d'une vacuité abyssale mais s'enlise également dans les pires écueils pour maintenir un semblant de suspense, complètement inefficace au demeurant.
On se demandera comment un type estropié et à moitié mort parvient à être aussi actif sans aucune intervention médicale, bien que les réactions de l'héroïne soient tellement ridicules et prévisibles que de telles interrogations semblent finalement bien superflues...

Afin de justifier un tant soit peu la barbarie, tout de même timide par rapport aux arguments commerciaux avancés sur la jaquette racoleuse et au choix manifestement ciblé de l'affiche très "SAW", la « victime » nous est présentée comme un malade mental ayant stoppé son traitement. A présent sujet à ses pires instincts, ce dernier, mari et père de famille, prévoit de se venger de Mary en lui faisant subir le même sort, se baladant tranquillement « by night » avec la jeune femme accrochée au pare-chocs, sans oublier de semer la terreur sur son passage.

Malgré quelques scènes gores tout juste attractives, "HIT AND RUN" n'est franchement pas convaincant, d'autant que l'action se déroule la plupart du temps dans l'obscurité, ce qui ne facilite pas la bonne compréhension visuelle des évènements.
De même, le manque d'enjeux détournera certains spectateurs, rapidement désintéressés par les déboires du personnage principal, qui finalement mérite bien son triste sort vu son altruisme et sa tendance à conduire en état d'ivresse !
Publiée le 2010-07-26

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