HALLOWEEN – LA NUIT DES MASQUES
L'HISTOIRE
Pour la fête d'Halloween, à Haddonfield dans l'Illinois, une jeune étudiante, Laurie Strode, a la garde d'un jeune garçon et d'une petite fille. Des années auparavant, un jeune garçon de la ville avait tué sa soeur à coup de couteau. Enfermé dans un hôpital psychiatrique, il parvient à s'échapper et à rejoindre Haddonfield. Le docteur Sam Loomis, chargé de son cas, se lance à sa poursuite...(Source résumé: horreur.net)
LA CRITIQUE
Ayant été révélé par "ASSAUT", un film d'action au budget dérisoire qui démontrait d'emblée comment donner lieu à quelque chose de percutant avec trois bouts de ficelle, John Carpenter décide de frapper plus fort encore, en mettant en scène ce qui va s'avérer comme l'un des cadors de tout un genre – à savoir le cinéma d'épouvante –, le remarquable "HALLOWEEN", symbole parfait de la devise « toujours copié, jamais égalé ». Big John dépouille au maximum son scénario, filme des personnages naïfs et caricaturaux, enchaîne les coups de théâtre abracadabrants et fait montre d'un style visuel prodigieux et novateur. Il révolutionne la façon de faire, bouscule les codes habituels de l'horreur, élabore – peut-être sans le savoir – un principe commercial qui fera par la suite le bonheur des productions à grosses recettes. L'épouvante selon Carpenter, c'est une intrigue minimaliste et répétitive, un tueur implacable et invincible, des post-adolescents niais et débiles pour mieux passer à la casserole, des effets de suspense et de terreur multipliés jusqu'à l'invraisemblance, une musique synthétique stridente et à la limite du supportable, un décor de banlieue yankee nocturne propice à l'angoisse. À la corbeille la maturité du traitement, l'étude sociale, la profondeur psychologique des personnages et l'intelligence du script, film d'horreur doit rimer avec pop-corn, et c'est tant mieux. L'on consume le fond au profit de la forme, rien que la forme. Et à ce niveau-là, on ne peut pas dire que Carpenter se repose sur ses lauriers; habitée par un sublime cinémascope, la réalisation d'"HALLOWEEN", véritable merveille de découpage, recèle par ailleurs de plans subjectifs proprement hallucinants, tout en rivalisant avec le baroque italien de Bava et Argento dans les jeux de lumières, ici plus froids et modernes, moins colorés et criards.Plus la peine de chercher à avoir le trouillomètre à zéro en visionnant le film, car son potentiel horrifique, mille fois vu et revu entre temps, paraît aujourd'hui fort obsolète. Le véritable intérêt d'"HALLOWEEN" réside dans son atmosphère fabuleusement envoûtante et sa maestria formelle, toutes deux explosant lors d'un interminable affrontement final entre l'héroïne et le tueur, qui distille toujours autant d'adrénaline près de trente ans plus tard et nous rappelle ô combien l'œuvre de Carpenter occupe une place importante au sein du cinéma d'épouvante. L'on en vient à se prosterner devant le génie d'un cinéaste qui, avec le budget dérisoire de 325'000 dollars, est parvenu à réaliser un film de genre mondialement reconnu et figurant à juste titre parmi les classiques les plus intouchables de l'horreur, sans omettre bien évidemment la propulsion de Jamie Lee Curtis au rang de Scream Queen de luxe. Au même titre que "MASSACRE A LA TRONCONNEUSE", "LES GRIFFES DE LA NUIT" ou "L'EXORCISTE" pour d'autres, "HALLOWEEN" est la valeur essentielle, le film culte, l'icône terminale de toute une génération de cinéphiles amoureux de l'épouvante. Respect à Big John.
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Je suis surpris de votre critique. Je crois que ce film mérite un 10
Je suis surpris de votre critique. Je crois que ce film mérite un 10
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Sa note: 9/10trop trop bien mais bon il doit etre mieux les 2eme
je trouve ce blog nul aucun respect pour ce sublime film des annéés 1978.
Haaaa Michael Mayers ... qu'est ce que j'ai pu le regarder !
Le premier halloween mais pas le meilleur , mérite quand même un 9/10 parceque , merde , c'est quand même une sacrée icon ce bon vieux Michael <3
L'originalité du film est caractérisée par sa simplicité et sa manière d'utiliser les clichés du film d'épouvante à son avantage. Amateurs de scénarios compliqués ou de gore, allez voir ailleurs!
Sa note: 7/10Marrant... que tout le monde oublie quand même de dire... que Bob Clark... avait 3 ans avant Carpenter dans son Black Christmas... filmé (a peu pres) de facon similaire.... et avait un deja un boogeyman dans un lieu quasi unique... et le même mouvement de caméra.... donc, c'est pas LA reference en la matiere... mais UNE DES.
Sa note: 8/10un pur classique qui n'a rien encore rien perdu de son impact presque 30 ans après !
Une référence, que dis-je ? LA référence... Tout simplement !
Ah bon? Attention, quand j'ai parlé d'une musique synthétique stridente et à la limite du supportable, ça n'a pas forcément une connotation péjorative... je suis un gros fan de cette BO, rassure-toi!
Sa note: 9/10Très sympa en effet !!! Il y a que pour la musique que je suis moyennement d'accord !!!
Un énorme classque qui a ouvert la porte à tant de chose !!!
Bien cool ta critique Gunblast!
Reste que Halloween est un excellent film à qui le cinéma d'horreur doit énormément!
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