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Critique du film Guinea Pig : Mermaid In The Manhole

GUINEA PIG : MERMAID IN THE MANHOLE

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Titre original : Za Ginipiggu 4 : Manhoru No Naka No Ningyo
Réalisé par Hideshi Hino
Année : 1988
Pays : Japon
Durée : 58 min
Note du rédacteur : 8.5 / 10

L'HISTOIRE

Un peintre découvre dans les égouts le fruit de ses rêves, une sirène, qui ne tardera pas à montrer des signes de dégradation physique. L'artiste installe la sirène dans une baignoire et entreprend de réaliser une peinture, utilisant les substances purulentes qui se dégagent du corps de son modèle...

LA CRITIQUE

Ce quatrième film de la série "GUINEA PIG" renoue avec l'esprit sérieux des 2 premiers épisodes, à la différence près que celui-ci ne cherche aucunement le réalisme et s'inscrit d'emblée dans un univers fantastique (même si l'épilogue est là pour nous en faire douter). Toute la trame du film repose sur la dégradation du corps de la sirène.
D'abord basées au niveau du ventre, les plaies se mettent vite à saigner et la baignoire se remplit de sang tandis que le peintre tente vainement d'éponger les blessures.
Dans un deuxième temps, à la demande de sirène qui voit les plaies recouvrir maintenant son torse, le peintre perce une des cloques et du pus s'échappe de la blessure dans un magnifique ralenti nous dévoilant cette première gerbe de pus qui gicle et qui coule le long d'un de seins. Réitérant le geste sur les autres cloques, la baignoire sera vite garnie de pus multicolore, coulant et suintant abondamment. Pus qui sera récolté dans des bocaux et utilisé par le peintre pour la suite de son œuvre.
La déchéance de la sirène atteindra un stade ultime avec l'apparition de longs vers (chenilles ?) qui transpercent les lésions et se répandent sur la chair infectée ; une invasion crasseuse que ne pourra arrêter le peintre, de nouvelles larves encore plus corpulentes sortant des plaies au fur et à mesure que celui-ci essaie de les récolter.
Difficile de ne pas penser à la scène du vomi de "CITY OF THE LIVING DEAD" devant ce débordement de masse grouillante. Au niveau des influences on pense aussi au "STREET TRASH" de Jim Muro pour ce déluge de gore multicolore, à la peinture sanglante de "COLOR ME BLOOD RED" de Hershell Gordon Lewis ou encore aux œuvres de Cronenberg pour le concept général reposant sur la dégradation organique, la caméra s'attardant longuement sur ce corps qui suppure tout le long du film.
Seul léger défaut, les quelques scènes inutiles montrant les voisins s'inquiétant du comportement du peintre...

Un "GUINEA PIG" de très bonne facture qui ravira les amateurs d'art extrême et de dégénérescence physique.
Note de : 8.5 sur 10
Publiée le
Guinea Pig : Mermaid In The Manhole
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Nic la niqueNic la nique - 11/07/2011 à 02:48
# 2

Moi j'adore l'univers de Hideshi Hino et la saga guinea pig en général, celui la également, très bizarre et vu en vo, mais j'aime l'ambiance.

Sa note: 6/10
Daemon - 17/06/2007 à 10:46
# 1

Voilà j'ai acheté le coffret collector des guinea pig (je me suis déplacé avec un pote pour l'acheter à Paris) et j'ai eu la joie de voir mermaid in the manhole.
Ce film est le plus esthétique des guinea pig, les cadrages sont fabuleux et la mise en scène est réaliste.
Seul un défaut à signaler, ce film ne m'a pas choqué du tout, j'ai été ému de cette histoire d'amour impossible mais c'est tout ....

Sa note: 9/10
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