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Critique du film Fille pour le Diable, Une

FILLE POUR LE DIABLE, UNE

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Titre original : To The Devil...a Daughter
Réalisé par Peter Sykes
Année : 1976
Pays : USA
Durée : 91 min
Note du rédacteur : 5 / 10

L'HISTOIRE

John Verney, un spécialiste des sciences occultes, est chargé de veiller sur la fille d'un ami, qui est promise à un groupe sataniste pour l'offrir au Diable.

LA CRITIQUE

Autrefois excommunié de son ordre, le père Michael Rayner s'est installé en Bavière, où il dirige à présent le couvent des "Enfants du Seigneurs".
Catherine, une jeune nonne placée ici depuis sa naissance, s'apprête à célébrer ses 18 ans aux côtés de son père. Comme chaque année, elle se rend donc à Londres, mais cette fois, elle est accueillie par John Verney, un écrivain féru de satanisme et d'occultisme, mandaté par son père pour veiller sur elle...

Très vite, l'auteur du livre "Le Diable est Parmi Nous", qui considère la majeure partie des satanistes comme des illuminés, perçoit en Catherine un étrange danger... Ses suspicions se révèleront exactes lorsque le père Michael cherchera par tous les moyens à récupérer la jeune fille afin de finaliser son pacte diabolique, en utilisant son corps pour réveiller le Mal...
Un jeu de chat et de la souris commence alors entre Michael et John...

Réalisé par Peter Sykes ("DEMONS OF THE MIND", "THE HOUSE IN NIGHTMARE PARK") d'après le livre de Dennis Wheatleys, "UNE FILLE... POUR LE DIABLE" est l'une des dernières productions fantastiques de la firme britannique Hammer.
Doté d'un casting alliant fraîcheur et expérience, le film tente de surfer sur la vague de métrages ésotériques des années fin 60s / début 70s comme "L'EXORCISTE" ou "ROSEMARY'S BABY". La présence d'acteurs confirmés comme Christopher Lee (parfait dans son rôle de suppôt de Satan qui n'est pas sans rappeler son interprétation de "RASPOUTINE") et Richard Widmark (qui incarne habituellement des rôles de méchants et que le grand public a pu découvrir en 1947 en gangster psychopathe dans "LE CARREFOUR DE LA MORT" pour lequel il a reçu un Golden Globe) contraste avec celle de Nastassja Kinski, ici à ses débuts, imposée dans le film par des producteurs allemands.

Malgré l'atmosphère angoissante conférée au film, notamment par l'exploitation des décors gothiques naturels de Londres, "UNE FILLE... POUR LE DIABLE" ne décolle jamais vraiment, comme la plupart des dernières sorties de la Hammer...
Sans grande passion, l'histoire se laisse suivre au gré d'effets spéciaux plus ou moins cheap (même pour l'époque). Le script, quant à lui, montre quelques signes de faiblesse, à tel point que Richard Widmark faillit quitter la production au beau milieu du tournage ! Mal adaptée à l'écran, l'histoire de Dennis Wheatleys semble manquer de consistance. Ce dernier sera d'ailleurs particulièrement insatisfait du résultat...

Si "UNE FILLE... POUR LE DIABLE" reste relativement « visionnable », il ne figurera pas au panthéon des hits de la Hammer, et ne parviendra pas non plus à détrôner des chefs d'oeuvre du genre occulte tel que "ROSEMARY'S BABY".
Note de : 5 sur 10
Publiée le
Fille pour le Diable, Une
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benoit - 11/07/2009 à 15:20
# 1

SUPER

Sa note: 10/10
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