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Critique du film Femmes en cage

FEMMES EN CAGE

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Titre original : Frauengefängnis
Réalisé par Jess Franco
Ecrit par Jess Franco
Année : 175
Pays : Suisse
Durée : 81 min
Note du rédacteur : 6 / 10

L'HISTOIRE

Après le meurtre de son père qui avait essayé de la violer, Maria da Guerra est condamnée à la prison à vie. La gardienne de prison est une lesbienne sadique sans pitié ni humanité. Dès son arrivée, Maria est placée dans une section spéciale pour les prisonnières déséquilibrées où la torture, le viol et la violence bestiale font partie de la réalité quotidienne. Un jour le Gouverneur Régional arrive, revendiquant avoir reçu une lettre d'un des prisonniers décrivant des événements incroyables dans la prison. L'auteur de la lettre était clairement inconscient que le Gouverneur fait aussi partie de la conspiration. Carlos Costa, un infirmier feignant d'être le docteur de prison Moore, tombe amoureux de Maria. Après l'avoir séduit, Maria le tue avec une paire de ciseaux et s'échappe avec ses amis Bertha et Rosario, espérant trouver la sécurité dans la maison du Gouverneur, inconscient qu'il ne les aidera pas bien sûr...

LA CRITIQUE

Né le 12 mai 1930 en Espagne, Jess Franco, a réalisé à ce jour plus de 200 films dans tous les styles cinématographiques. Il réalisa de nombreux films pornos sous une multitude de pseudos, des films d'épouvantes, des naziexploitations, des nonexploitations, des prisons de femmes... Il réalise également le quatrième volet non officiel de la série des Ilsa : "ILSA, ULTIMES PERVERSIONS", qui, pour cette raison, ne pas été intégré dans le coffret de l'éditeur Anchor Bay.
Tout comme Joe D'Amato et sa Laura Gemser, Jess Franco mettra en vedette dans beaucoup de ses fims sa compagne Lina Romay, au charme envoûteur et qui sera, en grande partie, à l'origine de son succès auprès du public. Parmi les classiques indémodables, réalisés par Jesus Franco, on retrouvera : "UNE VIERGE CHEZ LES MORTS-VIVANTS", "LOVE CAMP", "JACK THE RIPPER", "BARBED WIRE DOLLS", "LES DEMONS", "BLUE RITA", "LOVE LETTERS OF A PORTUGUESE NUN"... Jess Franco tourne ses films d'une façon qui lui est bien particulière. Sa technique de zoom, qu'elle plaise ou non fera l'objet de nombreuses discussions entre ses passionnées.

Etant un standard du genre, tout adepte du "WIP" se doit de passer par ce film. Pourtant, les promesses ne sont pas ici tout à fait tenues. Le thème de la femme en prison n'étant qu'un prétexte à tourner un film érotique. On est loin de la ferveur et de l'acharnement avec lesquels Ilsa séquestres ses prisonnières dans le camp 9 du film "ILSA, LA LOUVE DES SS". Ici les tortures sont timides et quasi inexistantes. Pas de gore ni de scènes qui mettent mal à l'aise. On devra se contenter d'une cellule d'isolement dans laquelle les prisonnières, privé de repas, sont fouettés et mal menées par une brute sans pitié, et d'un lit, surement électrifié, sur lequel cette même brute, sodomisera la belle Lina Romay avec le manche de son fouet.
L'organisation hiérarchique et technique au sein même de la prison est inexistante. Les rituels spécifiques aux prisons, tel que les tours de gardes, l'inspection des cellules, la fouille au corps des détenues, les déplacements de ces dernières dans l'enceinte, etc, manquent misérablement. Les conséquences sont sans appel, on a pas vraiment pas l'impression de se trouver dans une prison digne de ce nom. Profitants au maximum de la libération du corps de la femme à l'écran, tout sera prétexte à tourner un film érotique. La directrice, idolâtrant le nazisme du III Reich, n'hésitera pas à punir de faute grave une des prisonnières en la recevant chez elle et en lui demandant de lui faire l'amour...
Le scénario sonne lui aussi creux, et vous le comprendrez lorsque vous découvrirez pourquoi la directrice porte tans de haine à la pauvre Maria, jouée par Lina Romay. Heureusement, les femmes ne perdent pas une occasion pour dévoiler leur intimité. Jess Franco n'hésitant pas à filmer tout ça en gros plan.

Le point fort du film, comme tant d'autres de Jess Franco, reste dans la Lina Romay. Je vous laisse apprécier par vous même les quelques photos que j'ai pu trouver. Seul regret, l'une des gardiennes laisse apparaître à la fin du film, de façon très rapide, une superbe poitrine. Dommage que cette vue nous a pas été offerte un peu plus souvent et de façon plus profitable.
Note de : 6 sur 10
Publiée le
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