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Critique du film Daybreakers

DAYBREAKERS

Titre original : Daybreakers
Année : 2009
Pays : USA / Australia
Durée : 98 min
Note du rédacteur : 4 / 10

L'HISTOIRE

En 2019, les vampires ont pris le contrôle de notre planète. Les humains ne sont plus qu'une petite minorité, entretenue uniquement pour nourrir la population dominante. Edward Dalton est un vampire qui travaille dans la recherche. Il refuse de se nourrir de sang humain et œuvre sans relâche à la mise au point d'un substitut qui pourrait à la fois nourrir ses semblables et sauver les derniers spécimens d'hommes. Lorsqu'il rencontre Audrey, une jeune survivante humaine, il va découvrir un secret biologique qui peut tout changer. Désormais, fort d'un savoir que vampires et humains veulent s'approprier à tout prix, Edward va se retrouver au centre d'un affrontement absolu dont l'enjeu décidera de l'avenir des deux espèces...

LA CRITIQUE

Bénéficiant d'un bon "buzz", c'est confiant que je suis allé visionner ce petit produit hollywoodien, sûr de passer au moins un agréable moment avec une série "B" distrayante, qui après tout ne pouvait pas être pire que la purge "SHUTTER ISLAND" vue la veille. Une chose est sûre, il faut que j'arrête d'écouter et de lire toutes ces conneries de journalistes vendus qui ne font que promouvoir les films en oubliant de les critiquer (sans doutes par mégarde).
Le début met plutôt en confiance, avec une jolie vision d'un futur dominé par les vampires, qui ont organisé la société afin de pourvoir à leur approvisionnement en sang frais. La photo bleutée est belle, on est content de retrouver des acteurs sympas qui s'étaient faits un peu rares ces derniers temps, et puis au bout de 20 minutes c'est la dégringolade. Le scénar se barre en couille pour tourner au ridicule en utilisant les clichés patriotiques Américains les plus éculés dans un final ringardos qui n'a rien à envier aux bandes des années 80.
Le problème c'est que dés que l'on quitte le monde aseptisé des vampires, abusivement comparé à "MATRIX" dans la tagline de l'affiche, on se retrouve dans le désert (c'est pas cher comme décor le désert) avec les humains et le gentil vampire qui veut sauver le monde, et là on se fait de plus en plus copieusement chier. Willem Dafoe en baroudeur "Badass" (c'est la mode que voulez vous d'être un "Mauvais Cul"...) aligne les "one liners" pourraves, je m'étais juré d‘en retenir un pour vous faire marrer, mais ils sont tellement crétins que mon cerveau les as mis à la corbeille direct, et les invraisemblances se bousculent au portillon comme à l'entrée d'un match du PSG par beau temps.
Toutes les histoires parallèles qui parsèment le film ne mènent à rien et sont inutiles, la fille de Sam Neil, le frère méchant qui devient gentil, la relation amoureuse "Harlequin's style" qui sent le réchauffé (de nos jours ça pu même carrément le cramé), la bagnole symbole du machisme avec un aigle (yeahh!) sur le capot qui apparait comme le saint Graal, en bref un gros gâchis sur une base pourtant prometteuse.
Quand au moyen pour un vampire de redevenir humain, il est proprement minable, et l'aspect scientifique est squizzé discrétos par des scénaristes englués dans leur propre mélasse, qui se sont dit que de toute façon, à quoi bon se prendre la tête pour un public de crétins lobotomisés qui n'y verront que du feu. Forcément depuis le succès de "PARANORMAL ACTIVITY", on se demande pourquoi s'emmerder avec un scénario.
Dommage qu'une fois de plus, ils n'aient pas eu les "cojones" de s'attaquer à une histoire différente et qu'il faille la transformer en bouse habituelle du samedi soir, pour la rendre plus consensuelle et inoffensive jusqu'à la totale annihilation.
Si on n'est pas trop regardant, on peut être amusé par ce spectacle en "descendo" (l'inverse du "crescendo", oui je sais je l'ai inventé, mais ça sonne bien non?) ou on peut aller pisser et se faire un sandwich (lavez-vous les mains quand même) sans avoir à presser pause. Si vous êtes au ciné prévoyez un bouquin quand même.
Pour s'éclater avec des histoires de vampires organisés en société avides de nous sucer (ça laisse songeur) mieux vaut se retourner vers les bons vieux: "SUNDOWN: THE VAMPIRE IN RETREAT" (1990) ou le très fun "MODERN VAMPIRES / REVENANTS" (1998) de ce bon vieux Richard Elfman (frère de Danny avec la plantureuse Kim Cattrall et le grand Udo Kier (oui je sais il y a aussi Casper Van Dien, mais je m'en fous).
Note de : 4 sur 10
Publiée le
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EvilAlien666 - 05/04/2010 à 11:34
# 3

Dire que je regrettai de l'avoir loupé! J'ai eu plutôt de la chance en fait.

ottoriversottorivers - 22/03/2010 à 14:31
# 2

Pourquoi j'ai mis 4/10 moi, je deviens indulgent ou quoi???

Sa note: 2/10
MyrtleMyrtle - 18/03/2010 à 00:08
# 1

La grosse déception ce film... Première demi-heure sympatoche et après... ben plus rien! Se loupe sans regret.

Sa note: 3/10
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