Critique du film Dark Woods

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Titre original : Dark Woods

Réalisé par Michael Escobedo

Ecrit par John Muscarnero

Avec Tracy Coogan, James Russo, John Muscarnero, Mary Kate Wiles.

Année : 2009

Pays : USA

Durée : 99 min

Note du rédacteur : 3 / 10

L'HISTOIRE

Un couple emménage dans une cabane dans les bois pour affronter la maladie de la femme en phase terminale. Alors que la condition de l'épouse sombre dans dans la démence et les ténèbres, la relation du mari avec une jeune fille du coin prend une tournure obsessive et dangereuse.

LA CRITIQUE

Pas grand chose à se mettre sous la dent avec ce premier film. Pourtant bien filmé et avec des acteurs qui font se qu'ils peuvent pour rendre une histoire nébuleuse intéressante. Mais si on tient jusqu'au bout malgré le tempo lent, la confusion du script ne fera que s'amplifier et la sale impression d'avoir perdu 1h39 de sa vie est la seule chose qui restera gravée dans no mémoires.
Je déteste ce genre de machin ou on ne sait jamais si ce à quoi on vient d'assister est réel ou le fruit de l'imagination d'un des personnages (et lequel qui plus est?). Il est alors facile d'enchainer les scènettes les unes après les autres sur un tempo lent, pour se donner un aspect de respectabilité artistique et de finir sur rien ou pas grand chose en laissant le spectateur se démerder avec ce marasme narratif pour en faire un semblant de film.
Un exemple: Le couple se fait plus ou moins attaquer par un intrus dans leur demeure, intrus dont on ne verra pas le visage et qui disparaitra soudainement aussi vite qu'il est venu. Est il réel? S'il ne l'est pas alors pourquoi l'ont ils vu tous les deux? Il réapparaitra un peu plus tard, lorsque notre héros tombera nez à nez avec lui au bord du lac ou il le surprend en train de violer (softement) une jeune fille, il disparaitra encore et on entendra plus jamais parler de lui. Dommage, car c'est un des aspects les plus réussis du métrage et on en saura jamais plus que ces brèves apparitions inutiles. Et si c'était lui ce type? Et si il était l'incarnation de son ressentiment? Et si cette fille n'existait pas? Et si ce film n'existe pas? Et si on en avait rein à battre?
Alors je suis peut être un gros con et je n'ai peut être rien compris, mais en tout cas je me suis surtout fait bien chier devant cette histoire (mais quelle histoire d'abord?) qui n'est pas nouvelle et à été bien mieux réalisée par le passé. Il fallait peut être tirer une conclusion de tout ça mais c'est hélas la seule qui m'est venue, avec peut être celle de "j'aurais du aller me coucher, plutôt que d'espérer un rebondissement de l'histoire avant la fin".

Ce film n'a pas de distributeur en France pour l'instant et prions pour que ça reste ainsi.
Bordel c'est la crise, alors ne claquons pas notre blé dans des bidules insipides.
Publiée le 2009-12-16

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