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Critique du film Dans Ma Peau

DANS MA PEAU

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Réalisé par Marina De Van
Ecrit par Marina De Van
Année : 2002
Pays : France
Durée : 93 min
Note du rédacteur : 9 / 10

L'HISTOIRE

Esther, cadre dans une société de sondage vient d'être embauchée à un poste important. Mais une blessure à la jambe va réveiller en elle une pulsion autodestructrice qui va peu à peu l'amener à tomber dans une phase de souffrance intense...

LA CRITIQUE

Dés le début du film, on commence a se poser des questions sur Esther et son manque de sensibilité lié a la douleur. Mais son indifférence face à cette découverte, suscite, en nous, bien des interrogations. Elle continue a vivre son quotidien avec son petit ami Vincent (Laurent Lucas, qui a d'ailleurs joué dans "CALVAIRE" récemment). Ce dernier perçoit le malaise de sa compagne, bien qu'elle essaye vainement de le lui cacher.
Au travail, prise d'une soudaine excitation, elle part discrètement se lacérer la jambe. Elle tombe peu à peu dans un monde d'horreur sans ce soucier du mal qui la préoccupe.
Visiblement attirée par le sang et la chaire, elle n'arrive plus à contrôler ses pulsions autodestructrices. Elle va alors basculer dans un univers complètement irrationnel, où sa propre chaire lui fera office de nourriture. Apres un phase du mutilation ultime, Esther passe à un stade anthropophage. Elle avale son sang et dévore sa peau telle une indigène tout droit sorti d'un film de cannibale spaghettis. Ces scènes, au combien délicieuses et alléchantes, frôlent l'insoutenable. Ce film est d'une violence visuelle comme on en rarement vue. Tout est extrêmement bien réalisé, on subit les souffrances de l'actrice comme si elle s'attaquait à notre propre corps. A chaque coup de couteau, c'est une lame qui déchire une feuille de papier. Son corps saigne, on est à la limite du gore.

La scène de fin est incroyable, elle se transforme littéralement en un boucher avide de son propre corps. Elle est aussi remarquablement réalisée avec cette teinte très sombre accentuant ce coté désagréable et maladif. L'utilisation du split-screen (procédé qui consiste à diviser l'écran en deux), coupe l'image comme si le corps d'Esther était un composant de l'écran. Son corps est une matière qui l'obsède et la fascine !
Il faudra aussi souligner l'étonnante prestation Marina de Van, qui en plus d'être la réalisatrice, joue le rôle du personnage principal. Elle est à la fois touchante et repoussante. Cette femme est étrange on lis sur son visage un personnalité complexe et dualiste. Elle arrive à nous attendrir avec dégoûts sur la maladie mentale d'Esther.

Il est difficile de saisir sa chute aussi brutale dans cet univers dépressif. On se demande si elle arrive à avoir du recul sur ses actes. Bien qu'elle semble évidemment souffrir de troubles mentaux et physiques, on doute de la crédulité d'une telle histoire ne serait ce qu'un instant. Mais toute est tellement bien orchestré, que l'on arrive y croire. L'auteur nous interroge sur un monde jusqu'ici inconnu, et qui dépasse toutes valeurs morales : l'avidité corporelle autodestructrice.
Note de : 9 sur 10
Publiée le
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cendrillon is deadcendrillon is dead - 22/12/2007 à 02:27
# 2

Sombre, dérangeant.
Une histoire captivante, la réalisatrice n'a peur de rien, fort réussi.

Sa note: 8/10
Mattraza - 18/09/2007 à 01:45
# 1

c'est en lisant la crtique de OMG que je me suis procurer le film.
Ce film est spéciale, difficile a comprendre au niveau de la psycholigie du personnae, on se pose des questions. Mais sinon bien réalisé.
je le conseille fortement

Sa note: 9/10
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