BABY BLOOD
L'HISTOIRE
La jeune maitresse du directeur d'un cirque itinérant s'ennuie et attend qu'il lui arrive quelque chose dans la vie. Cela ne tarde guère car une drôle de chose s'insinue dans son ventre. Yanka est enceinte d'un petit être très exigeant qui parle, qui a faim et soif de sang!LA CRITIQUE
Un nouvel air s'ouvre pour le cinéma de genre français aussi bien qu'aujourd'hui il serait dommage de passer à côté de l'un des rares films gores de notre beau pays, le bien nommé "BABY BLOOD" et sa femme enceinte, interprétée par la ténébreuse Emmanuelle Escourrou.Yanka (Emmanuelle Escourrou) est une jeune femme séduisante. Elle fait partie d'une troupe de cirque et demeure dans une tente-roulotte avec un conjoint violent. Sur les lieux où se trouve la troupe, quelque chose d'étrange semble être sur le point de se produire. En effet, les animaux du cirque sont anormalement agités et on en ignore la cause. Durant la soirée, on retrouve un léopard mort éclaté (scène très explicite) dans sa cage. Peu de temps après alors que Yanka somnole, une créature pénètre littéralement à l'intérieur d'elle. Au réveil, elle réalise qu'elle développe subitement une grossesse. Paniquée, elle se sauve et s'isole dans un appartement. Calmée, elle constate que la chose en elle, lui parle. Cette voix est celle de son bébé avide de chairs et surtout de sang.
On ne peut s'empêcher de penser aux films cultes qui bien avant ce film de 1990 ont berçé nos nuits horrifiques, "ALIEN" de Ridley Scott, "THE HIDDEN" de Jack Sholder ou encore "ELMER LE REMUE-MENINGES" de Frank Henenlotter. Bien que suivant ses prédécesseurs, "BABY BLOOD" s'impose sur un ton radicalement différent et fait office de nouveau né dans un paysage fantastique francophone réduit jusqu'ici au néant.
Alain Robak, son réalisateur, livre une version édulcorée de ce que sera quelques années plus tard "BRAINDEAD" de Peter Jackson (Le mal étranger enfermé dans une cage avant de se libérer). Le titre évocateur annonce le programme, l'enfantement a toujours été un terreau fertile du cinéma d'horreur depuis "ROSEMARY'S BABY".
La réalisation est assez approximative. La photo n'a pas de cachet particulier toutefois, quelques plans et séquences sont bien troussés, surtout pour l'époque, comme ce plan subjectif de la victime contemplant la rage de sa femme bourreau s'excitant sur lui avec un gros couteau, recouverte de sang et à moitié nue, ou la vue d'un ciseau meurtrier. Le genre de déviances inventives et graphiques forcément plaisantes. Les dialogues du bébé avec sa mère surprennent par leur caractère absurde, mais on se fait vite à ce stratagème dramatique plutôt efficace, et dont le second degré est bien négocié par les dialogues. Ils sont malgré tout étrangement pertinents. Le bébé adopte plusieurs rôles et va même jusqu'à s'improviser en psychologue pour Yanka. On est forcé de rire lors de plusieurs répliques du bébé. Elles sont crues et sa voix assez singulière participe à donner un ton comique à ses interventions. D'ailleurs, une des qualités premières de "BABY BLOOD" est qu'à défaut d'être très horrifique, il a tout pour divertir.
La jeune femme et son futur rejeton monstrueux avide de sang vont faire la rencontre de personnages masculins cons et beaufs (autant l'avouer) pendant les neuf mois de grossesse. Ce qui permet de donner lieu à de réjouissantes scènes de massacre. Les caméos abondent, de Jean-Yves Lafesse à Alain Chabat (grand moment de cinéma), nous faisant oublier un rythme parfois défaillant ou le côté bricolé du film.
Malgré sa forte capacité à divertir par la situation de ses personnages, "BABY BLOOD" possède de moins bons côtés. En voulant faire rire et en ne misant que peu sur l'aspect horrifique et dramatique, le film s'avère très léger dans son ensemble. Une chute différente aurait peut être permis de donner du cachet à l'histoire d'autant que sa réflexion sur l'enfantement et le féminisme dégagée tout au long du récit sont intéressants mais présentés en grands traits.
Du gore à la française, fallait oser. Avec "BABY BLOOD", Alain Robak est l'un des premiers précurseurs à avoir signé un vrai film gore frenchy et permet à ce petit film de divertir correctement malgré un certain amateurisme et le poids des années.
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salut je cherche le titre d'un film , je me rapel d'une scene ou un gros est au chiotte et son ventre gonfle jusqu'a explosé
Sa note: 6/10Un bon film d'horreur francais , un espèce de mix entre Rosemary's baby et Shivers avec une ambiance a la Baxter ( qui joue d'ailleur dans le film! )
Gama08 - 23/04/2008 à 12:15Robak s'est éclaté à faire ce film et ça se voit. C'est pas prise de tête, c'est gore, c'est assez marrant...
A posséder.
(Mon dvd est dédicacé par Robak et Lestang... Na !)
funny man - 06/03/2008 à 19:43Probablement le meilleur film d'horreur / gore français avec haute tension. Baby blood est un film de parasite adopté flirtant parfois avec le sérieux et souvent avec le comique il est incontournable de l'avoir vu au moins une fois....
Sa note: 8/10Bel essai français dans le genre, bien glauque et sanglant.
Agréablement surpris.
sans vouloir faire la part du diable, il s'agit de l'un des seul film (si ce n'est le seul) gore du cinema francais. Fallait avoir les C.µ£¨%% de le faire, surtout dans le contexte cinematographique de cette periode (P.jackson n'etant pas encore reconnus a sa juste valeur et spidey loins de l'imaginaire de S. Raimi)
Mais il l'ont fait, et avec brio
Le coté humoristique est homni-present et les guest sont bien dans l'ambiance.
Alain Chabbat aurait kan meme pus faire un effort d'acting, tellement sa scene est surjoué et mal jouée meme, mais bon ... c'est un film gore on zappe un peu le jeux 'acteur et leurs directions respectives.
Sauf cela je ne trouve pas de gros defaut et reste au niveau de grosse prod Gore .
Par contre je ne suis d'acord sur la critique du fond de ce film.
La condition d'une femme enceinte et sans pere, de nos jour, reste tres dure. Notre societe maschiste predominant l'ensemble des rapport humain ,cet aspect second degres ne doit pas etre pris a legere, car cela remonte l'interet de la production.
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