Martyrs

-> Le gros Gore qui tache et les films dégueux à vomir

Messagepar Maniak » 03 Septembre 2008, 18:05

Gama08 @ 03.09.2008 à 19:43 a écrit:Le voilà enfin le film français que je voulais voir !!!
Du jamais vu à quasi tous niveaux, violence, ambiance, interprétation...

Allez voir Martyrs.


oui!!!! B)

Même si moi je parlerais pas encore de "date dans l'histoire" alors que le film vient à peine de sortir! :D
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Messagepar Gama08 » 03 Septembre 2008, 18:41

Quand je dis ça, je pense qu'il y aura un avant et un après Martyrs... Dans le sens où en voyant ça, de jeunes réals vont se dire que tout est possible, qu'on peut allier horreur et réflexion, beauté et laideur...
Laugier a osé et ça va payer...
Voilà un film utile, pas si gore que ça mais vraiment violent et qui rattrape pour moi l'énorme ratage qu'est A l'intérieur.
Soit dit en passant, Benoît Lestang a vraiment fait un excellent travail et je me suis posé plein de question à la fin du film à cause de la corrélation qu'on peut imaginer entre son suicide et le thème du film... Vraiment dérangeant...
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Messagepar Maniak » 03 Septembre 2008, 18:55

Gama08 @ 03.09.2008 à 20:41 a écrit: Quand je dis ça, je pense qu'il y aura un avant et un après Martyrs...


j'ai bien compris, mais on est pas devins (en tout cas moi pas :P ) !!! Et je pense pas qu'on peut prédire comme ça l'impact qu'aura le film en se basant sur son caractère novateur ou sur sa qualité...

Surtout que dans une certaine mesure les films de Gaspar Noé avaient déjà tracé la route en matière d'ultra violence, et des films comme Haute Tension ont montré que c'était possible de faire des films d'horreurs sérieux en France...

enfin bref tout ça pour dire que je pense qu'il faut un peu de recul, et voir ce qui se passera après avant de pouvoir parler de "date", parce que ça, ça dépend toujours de la réaction des gens, de l'évolution de choses, et pas (hélas) de la qualité du film ou de notre avis le concernant...



sinon moi j'ai déjà envie de revoir Martyrs! :blink:
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Messagepar Gama08 » 03 Septembre 2008, 19:02

Moi aussi j'ai déjà très envie de le revoir... :rolleyes:
Bon ben disons alors que pour l'instant, c'est une date dans mon histoire de cinéphile... :P
L'avenir nous diras tout !
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Messagepar Maniak » 03 Septembre 2008, 19:29

Gama08 @ 03.09.2008 à 21:02 a écrit: Bon ben disons alors que pour l'instant, c'est une date dans mon histoire de cinéphile... :P


héhé!

et les autres, allez-y!
Killjoy faut que tu trouve un moyen de le voir au cinoche aussi! :)
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Messagepar Killjoy » 04 Septembre 2008, 10:11

Maniak @ 03.09.2008 à 20:29 a écrit: Killjoy faut que tu trouve un moyen de le voir au cinoche aussi! :)


oui oui, je rentre chez moi samedi, je vais tanner ma soeur pour qu'elle m'emmène le voir au carré sénart (un grand multiplex à côté de chez moi) ! B)
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Messagepar mutation » 04 Septembre 2008, 10:52

putain il passe nulle part dans mon coin :angry: :angry: :angry: :angry: :jason: :mike: :leather: :freddy: :pinhead: :chucky:
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Messagepar Maniak » 05 Septembre 2008, 08:18

yop ma petite :P critique pour tortilla:

Vendu comme la nouvelle production méga gore française après les particulièrement mauvais A l'intérieur et Frontière(s) et précédé d'une aura sulfureuse causée par un buzz cannois et une interdiction aux moins de 18 ans qui fut un temps imposée au film par la commission de censure, Martyrs est un petit film bizarre qui se démarque nettement dans le paysage cinématographique actuel malgré les apparences. Pourtant au vu de la prétention affichée par le réalisateur de non seulement livrer un film "viscéral" (ce qui est en général synonyme de "surenchère gore débile") mais aussi un film intelligent qui critique notre société toute grise (la dernière fois qu'un film affichait cette volonté on avait eu droit à un "les flics c'est rien que des nazis" puéril et consternant) on aurait pu légitimement craindre le pire, mais il n'en est finalement rien, et le film surprend sur bien des points et se distingue de ses congénères. L'intrigue de base commençait pourtant de manière très classique, jugez plutôt: En France alors que les années 60 se terminent, une petite fille en chemisette maculée de sang court pieds nus dans une cité industrielle désaffectée. Elle s'appelle Lucie, elle vient de s'échapper de la cave où elle était retenue prisonnière et présente tous les symptômes d'une maltraitance particulièrement cruelle... Traumatisée, elle ne sort de son mutisme que pour parler à Anna, une petite fille avec qui elle se lie d'amitié à l'hôpital. 15 ans plus tard, Lucie tombe par hasard sur la photo d'une famille dans le journal. Elle est persuadée d'y reconnaître ses bourreaux et décide de leur rendre visite armée d'un fusil de chasse...

Le rôle principal tenu par une femme forte, l'intrigue mêlant vengeance et survival, etc. Tous ces ingrédients on ne les a que trop vu dans les films d'horreur récents. Mais déjà Martyrs se distingue par son approche frontale d'une thématique dérangeante, à savoir la maltraitance d'enfants. Le film va même plus loin, puisque ces maltraitances virent rapidement à de vraies tortures, brutales, cruelles et inhumaines. De ces tortures qui choquent, qui nous semblent tellement horrible qu'on arrive pas à comprendre leur but, qu'on arrive pas à s'imaginer pourquoi des gens feraient ça à d'autres.
Mais finalement, la torture, la violence, ce sont des thèmes classiques abordés par toute une flopée de films d'horreur dont les plus récents exemples sont des films comme Saw ou Hostel qui versent dans une surenchère bien inoffensive qui a pour seul but de distraire le spectateur. Or justement Martyrs n'essaie pas de divertir, mais au contraire semble animé par une volonté de livrer un spectacle dérangeant, choquant, insupportable pour le spectateur. Toute la promotion du film a d'ailleurs été basée sur ça, et la presse spécialisée s'est largement fait l'écho des premiers avis des spectateurs ayant pu voir le film lors des festivals ou des avant-premières, qui mettent tous en avant l'incroyable violence du film et le supplice que c'est de le regarder. Cette campagne promotionnelle s'est par ailleurs soudainement mise à prendre une ampleur inhabituelle après cette fameuse décision du comité de censure, horrifié par le film. En effet l'interdiction au moins de 18 ans, perçue comme une mort commerciale assurée et une forme de censure pernicieuse, a assuré au réalisateur Pascal Laugier une place assez importante dans la presse toujours soucieuse de lutter contre la censure (parce que ça interpelle le français démocrate dans l'âme), et son discours a été assez largement diffusé. Fonctionnant parfois mieux qu'une bande annonce, il a permis en partie au film de se doter de cette réputation sulfureuse d'oeuvre extrême dont la violence excessive malmène le spectateur. Le réalisateur ayant depuis le début revendiqué cette dimension ultra violente pour son film, déjà dans le scénario. Son coté jusqu'au-boutiste lui a d'ailleurs valu des ennuis autrement plus inquiétant q'une classification désavantageuse. En effet le projet Martyrs a eu beaucoup de mal à se faire en raison de cette violence jugée bien trop excessive par des producteurs craignant qu'elle n'agisse comme un répulsif sur les spectateurs et leur argent. Et ce n'est qu'après avoir pas mal bataillé que Laugier parvient à s'assurer le concours de Richard Grandpierre et de sa société Eskwad (qui a entre autres produit Saint Ange le premier film de Pascal Laugier, et Irréversible de Gaspar Noé qui avait aussi fait parler de sa violence...) ainsi qu'un financement de la chaîne Canal+.
Le tournage peut ainsi commencer, et le film se fera au Canada. Il se fera tout de même dans l'urgence et avec des restrictions budgétaires. Mais cela garantit à Pascal Laugier une totale liberté sur son projet et lui permet d'obtenir le film qu'il veut. Un film ultra violent et dérangeant, mais pas seulement.

Les plus brillantes qualités de Martyrs se situent en effet ailleurs que dans la barbaque et la violence. Certes le film enchaîne bien les scènes de sévices et de tortures avec une régularité effrayante, et la plupart de ces scènes sont vraiment très graphiques et parfois infiniment brutales. Le sang coule beaucoup et le film est bien animé par cette volonté de déranger le spectateur en lui montrant souvent avec complaisance les pires images possibles conformément à la volonté de Pascal Laugier de faire apparaître la violence dans son film comme vraiment pénible et douloureuse. Mais pour ce faire, le film ne suit pas une structure classique de crescendo, où chaque horreur infligée est pire que la précédente jusqu'à finalement arriver à un paroxysme qui risque souvent de paraître ridicule par ses excès. Au contraire il adopte une structure qui nous étonne à chaque instant, prenant le contre-pied de ce à quoi on aurait pu s'attendre. La forme du film semble évoluer et le faire passer chaque fois dans un genre nouveau. Ce film qui commençait comme une histoire de vengeance se mue alors soudainement en une sordide affaire de tueuse hantée par son passé, avant de prendre la forme d'un huis clos à suspense, et d'emprunter encore une nouvelle voie étonnante, et ainsi de suite. Ce faisant, Martyrs en devient réellement un film quasi expérimental, constamment surprenant et dont la logique échappe au spectateur. Il apparaît comme totalement antinomique avec n'importe quel autre film d'horreur classique qui obéit toujours à une structure basée sur le suspense et les effets de surprise. Or jamais Martyrs n'essaye d'effrayer le spectateur, et ce qu'il propose n'est certes pas révolutionnaire (avant lui il y a eu Salò de Pasolini, Aftermath de Nacho Cerdà ou même Irréversible de Gaspar Noé) mais pour une fois tout à fait novateur.
En plus de proposer quelque chose de moderne et de novateur, Laugier utilise la structure de son film pour désorienter le spectateur. Et dans la même optique, il utilise vraiment très habilement le point de vue de chacun des personnages pour nous troubler et livrer un film assez manipulateur. En jouant ainsi avec les points de vue, en superposant le présent et les flash-back, la réalité et l'imaginaire et en entremêlant habilement plusieurs temporalités dans la bande son, il donne a certaines scènes de son film un caractère irréel et fantastique, qui annonce déjà en quelque sorte les virages que prendra l'intrigue jusqu'à l'intrigante scène finale. Martyrs ne ressemble finalement à rien d'autre et sa singularité en fait assurément un oeuvre passionnante et intéressante, et ce bien que le film ne soit pas non plus complètement exempt de défauts.

Laugier à certes de très bonnes idées qui sortent vraiment du lot, mais il les exploite parfois un peu maladroitement. On sent que son oeuvre est très spontanée, et qu'elle manque parfois de cohérence ou de précision. Le script ayant été écrit très rapidement, en 5 mois seulement, il reste très instinctif et de fait parfois un peu bancal. En outre, malgré son coté assez peu travaillé, il demeure quand même assez prétentieux. Laugier est bien conscient qu'il ne réalise pas une simple série B horrifique, et il vise plus que l'efficacité directe de son film. Chacun jugera si le film est à la hauteur de cette prétention, mais cette note d'intention risque fort de déplaire à une large part du public, qui recherche des émotions plus directes et qui apprécie peu en général d'y voir associer un baratin intellectuel, d'autant plus s'il est comme ici assez sommaire et un peu maladroit. Enfin au niveau de la mise en scène, le film souffre peut-être d'une réalisation bien trop discrète, Laugier ayant sans doute pensé que la simple force de ses images suffirait à faire passer les émotions qu'il souhaitait voir sur le visage des spectateurs. De même le cadrage est souvent trop serrés, et l'échelle des plans aurait assurément gagné à être plus étendue. Mais ceci est contrebalancé par un réel talent de mise en images, et avec ce film le réalisateur prouve qu'il a un réel talent. Secondé par un directeur de la photo qui connaît assurément bien son métier et qui est parvenu à donner à la lumière du canada une teinte métallique et froide du plus bel effet. Le film est vraiment très beau visuellement et le soins qui est porté aux images contraste de manière saisissante avec les atrocités qui nous sont montrées. Ce qui contribue à donner à la violence du film un caractère fascinant et troublant, un peu à la manière de Salò ou les 120 journées de Sodome. Le réalisateur a très bien su mettre en valeur les splendides effets spéciaux du regretté Benoît Lestang. Le maquilleur français ayant su réaliser un nombre impressionnant d'effets spéciaux à la fois très gores et tout à fait réalistes. Signalons aussi l'excellent travail sonore effectué pour le film. Plus que la musique originale, ce sont surtout tous les bruits de la bande son qui impressionnent, les bruits mous de la créature des cauchemars de Lucie, les grincements, les bruitages liquides du sang, et surtout ces insupportables crissements du métal dans la chair qui donnent aux tortures du film un aspect sensoriel et organique vraiment très efficace !
Enfin, il faut saluer les excellentes interprétations de tous le casting féminin du film. Évidemment dans les rôles de Lucie et de Anna, Mylène Jampanoï (la nouvelle égérie de Dior apparaît dans le film comme une jeune femme véritablement sauvage et inquiétante!) et surtout la très jolie Morjana Alaoui crèvent l'écran en livrant toutes les deux d'impressionnantes performances d'actrices et en parvenant avec aisance à rendre leurs deux personnages réellement touchants, ce qui n'était pas une mince affaire pour un film montrant presque exclusivement des tortures assez ignobles. Mais il faut aussi signaler l'interprétation glaçante de Catherine Bégin et celle de Isabelle Chasse, troublante dans le rôle d'une créature imaginaire grotesque et déformée. En fin de compte c'est le talent de ces actrices qui, bien plus que les effets spéciaux même s'ils jouent un rôle important, rend réellement toutes les scènes violentes particulièrement crédibles et douloureuses. C'est en parvenant à rendre leurs personnages attachants que Morjana Alaoui et Mylène Jampanoï permettent au film de Laugier de pouvoir être aussi sensitif qu'il l'a voulu et de ne jamais tomber dans le ridicule même si le réalisateur se montre vraiment cruel avec ses personnages, leur faisant vivre un réel supplice tout au long de son film.
Mais cette fois encore, la violence dans le film n'obéit pas à la même logique que dans les films d'horreurs les plus classiques, puisque Laugier fait de la souffrance le sujet réel de son film, allant même jusqu'à lui trouver des justifications immorales assez saisissantes. Son film est d'une noirceur très particulière et rarement vue au cinéma. Et le caractère expérimental du film de Pascal Laugier repose moins sur les scènes les plus "mystiques" du film que sur cette volonté de faire de la douleur le vrai sujet, avant même l'évolution bizarre de l'histoire, l'amitié touchante entre les deux héroïnes ou encore la simple volonté de dégoûter le spectateur. Et c'est finalement cela qui fait de Martyrs une oeuvre si singulière, qui se rapproche beaucoup plus de films étranges et originaux par leur thème et leur traitement comme Nekromantik ou Guinea Pig: Flowers of flesh and blood que des autres films d'horreurs français auxquels on aurait pu penser d'un premier abord.
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Messagepar Gama08 » 05 Septembre 2008, 08:53

yop ma petite  critique pour tortilla:



:wacko: J'aimerais bien voir une de tes critiques plus détaillée et longue alors... :P


De même le cadrage est souvent trop serrés, et l'échelle des plans aurait assurément gagné à être plus étendue.



Je pense que, par rapport à ses intentions, c'était pour lui indispensable... En effet, le regard tient une part importante dans le film et cela ne peut être traduit que par de très gros plans.
Mais je suis plutôt d'accord avec toi, la mise en scène n'était pas le principal soucis de Laugier mais je préfère que le film soit tel qu'il est plutôt que l'on ai droit à une mise en scène hyper sophistiquée qui aurait peut-être amoindri tout l'impact des images et la radicalité des propos.
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Messagepar Maniak » 05 Septembre 2008, 09:23

Gama08 @ 05.09.2008 à 10:53 a écrit:
De même le cadrage est souvent trop serrés, et l'échelle des plans aurait assurément gagné à être plus étendue.



Je pense que, par rapport à ses intentions, c'était pour lui indispensable... En effet, le regard tient une part importante dans le film et cela ne peut être traduit que par de très gros plans.
Mais je suis plutôt d'accord avec toi, la mise en scène n'était pas le principal soucis de Laugier mais je préfère que le film soit tel qu'il est plutôt que l'on ai droit à une mise en scène hyper sophistiquée qui aurait peut-être amoindri tout l'impact des images et la radicalité des propos.


en fait ça m'a pas gené plus que ça quand j'ai vu le film, mais j'en ai discuté avec un mec qui avait remarqué ça, donc je suis allé revoir le film :D et donc c'est vrai que sur certaines scènes on comprend pas trop à quoi peu correspondre un cadrage aussi serré (la scène du petit déjeuné de la famille notamment, et d'autres passages) mais pour tout ce qui est des scènes d'enfermement physique ou même mental (les plans excellents où on voit Lucie et la créature imaginaire) ça correspond super bien...

l'ennui c'est que vu que c'est sytématique ce cadrage serré, j'ai pas l'impression que Laugier a vraiment voulu dire quelque chose avec ça, et que comme dit il s'est vraiment concentré sur les images. c'est pas un mal donc, parce que à la première vision j'étais complètement porté par l'intrigue ;)

sinon je pense pas qu'une mise en scène hyper sophistiquée aurait amoindrit les images, enfin ça dépend, faut pas que ce soit tape à l'oeil évidemment, mais dans un film un peu du même type comme Salò par exemple, ce que Pasolini arrive à faire avec sa mise en scène par rapport aux scènes de sexe et de violence, c'est juste orgasmique :P

maintenant c'est vrai que cette simplicité de la mise en scène ça colle bien au propos qui est très direct et assez simple (c'est pour ça que j'ai jamais trop capté ceux qui compraient le film à Kubrick :blink: )

sinon SPOILER: je trouve que la scène la plus violente et la plus belle du film c'est encore ce passage où Anna après s'être fait régulièrement tabasser s'imagine que Lucie vient lui parler, c'est hyper triste et super beau en même temps :( , rhaa Laugier t'es un salaud de nous faire ça!! :D c'est quand même déprimant tout ça, mon prochain film ce sera une comédie! :P

Mais plus j'y pense plus ce film m'a plu malgré ses défauts :)
(et je suis hyper curieux de voir quel sera le prochain film de Laugier!)
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