Blue Holocaust

-> Le gros Gore qui tache et les films dégueux à vomir

Messagepar Sir Gore » 10 Juillet 2006, 16:53

hellfucker @ 10.07.2006 à 17:50 a écrit: eeh j'ai la meme edition!allez soyons fou pkoi pas un double dvd !!!!!  B)


Pour ça il faudrait retrouver D'Amato, Eastman, Zora Kerova pour nous réserver de putains d'interviews recelant d'anecdotes méga intéressantes, et d'autres surprises, histoire de remplir le second DVD.

J'imagine l'interview de Zora Kerova:

- Pourriez-vous dire comment vous avez vécu la scène du trucage de pendaison par les seins dans Cannibal Ferox ?
- ...

:P :P :D :D :D B) B)
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Messagepar Remy » 10 Juillet 2006, 16:55

Gunblast @ 10.07.2006 à 17:53 a écrit:
hellfucker @ 10.07.2006 à 17:50 a écrit: eeh j'ai la meme edition!allez soyons fou pkoi pas un double dvd !!!!!  B)


Pour ça il faudrait retrouver D'Amato, Eastman, Zora Kerova pour nous réserver de putains d'interviews recelant d'anecdotes méga intéressantes, et d'autres surprises, histoire de remplir le second DVD.

J'imagine l'interview de Zora Kerova:

- Pourriez-vous dire comment vous avez vécu la scène du trucage de pendaison par les seins dans Cannibal Ferox ?
- ...

:P :P :D :D :D B) B)


aahh remarque c'est pas impossible vu le superbe travail sur les fulci!!! je me demande ce que devient eastman?
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Messagepar Sir Gore » 10 Juillet 2006, 16:57

hellfucker @ 10.07.2006 à 17:55 a écrit: je me demande ce que devient eastman?


D'après l'IMDB, son dernier film en date est La Rivincita di Natale, de 2004. D'après l'IMDB, il n'est pas mort, ça tombe bien.
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Messagepar Remy » 10 Juillet 2006, 16:59

bon on va prendre la tete au mk2 pour qu il le fasse venir en dedicace aaahh et neo fera le reste! :P c'est beau de réver!mdr
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Messagepar Killjoy » 05 Novembre 2010, 13:43

Blue Holocaust
Aka Buio Omega aka Folie sanglante aka Bio Omega aka Beyond the darkness
De Joe D’amato
1979
avec Cinzia Monreale, Franca Stoppi
Synopsis :
Francesco, un jeune homme apparemment bien sous tous rapports, a une passion affirmée pour un loisir assez atypique : la taxidermie…
Suite à un rituel de malédiction orchestré par une sorcière, sa femme, Anna, se retrouve plongée dans un coma dépassé et décède…
Fou de douleur, Francesco décide d’exhumer son corps et de le conserver chez lui, dans une bâtisse bourgeoise, où ce dernier vit avec une gouvernante perverse et dominatrice…
Mais ce que Francesco ignore, c’est qu’il a été vu à la morgue injectant un sérum à sa défunte dulcinée et qu’un enquêteur a repéré son petit manège !
Comment cela va se dérouler ?
La folie meurtrière aura-t-elle une issue ?
Que cache la gouvernante, en fait éprise de Francesco ?
Critique :
Nous sommes indubitablement en présence du meilleur film de Joe D’amato.
Le bougre s’est surpassé en signant ce poème macabre et sincèrement morbide.
Il a su (comme par magie) illuminer son métrage d’une sobriété déconcertante via une exploitation des décors, que l’on aurait insoupçonné de sa part, si l’on se réfère en mémoire à ses autres œuvres, le plus souvent tournées « à l’arrache » et souvent bâclées !
Ici, un réel sens du détail, déconcertant et servi par un scénario imparable, calculé, aux enchainements faisant preuve d’une réelle implication et qui, au final, laisse le spectateur hypnotisé et hagard.
Les comédiens (tous excellents) font preuve d’une transcendance dans leurs rôles et se révèlent épatants, habités par la folie régnant et baignant dans une ambiance déjantée, putrescente et nauséeuse.
L’érotisme sous jacent imprègne de bout en bout « Blue Holocaust » mais n’en oublie pas, pour autant, de sublimer un thème rarement employé au cinéma : la nécrophilie.
Bouleversant les codes de ses prédécesseurs, D’amato parvient à insuffler une combinaison de séquences chocs, traumatiques et glauquissimes, avec une classe rare et frontale…
Un véritable régal où l’ennui est absent et où le malaise est légion, un peu comme un basculement à 360 degrés dans l’horreur la plus ultime, une plongée aveugle dans la fange et dans un univers abstrait, point d’orgue tourmenté et obnubilant, mais revêtu du plus grand raffinement.
Une superbe approche du cinéma Italien quand il était en apothéose, au même titre que « Salo ou les 120 jours de Sodome » de Pasolini ou « Semaforo Rosso » de Bava, une expérience insensée et sensationnelle qui ravira les fans d’extrême, le tout mixé avec un talent gracile et épuré.
Un bien beau témoignage, relique d’un genre aujourd’hui disparu, mais qui hantera encore longtemps l’inconscient de ceux qui l’auront visionné.
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
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Messagepar Myrtle » 05 Novembre 2010, 18:48

Il est bien bien cool ce film, tu m'as donné envie de le revoir tiens!
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Messagepar Killjoy » 06 Novembre 2010, 09:43

Myrtle @ 05.11.2010 à 19:48 a écrit: Il est bien bien cool ce film, tu m'as donné envie de le revoir tiens!


toujours le même plaisir en le visionnant ! B)
j'espère que pour toi aussi, le meilleur d'Amato avec "Horrible" ! B)
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Messagepar san » 06 Novembre 2010, 13:28

Killjoy @ 05.11.2010 à 14:43 a écrit: Blue Holocaust
Aka Buio Omega aka Folie sanglante aka Bio Omega aka Beyond the darkness
De Joe D’amato
1979
avec Cinzia Monreale, Franca Stoppi
Synopsis :
Francesco, un jeune homme apparemment bien sous tous rapports, a une passion affirmée pour un loisir assez atypique : la taxidermie…
Suite à un rituel de malédiction orchestré par une sorcière, sa femme, Anna, se retrouve plongée dans un coma dépassé et décède…
Fou de douleur, Francesco décide d’exhumer son corps et de le conserver chez lui, dans une bâtisse bourgeoise, où ce dernier vit avec une gouvernante perverse et dominatrice…
Mais ce que Francesco ignore, c’est qu’il a été vu à la morgue injectant un sérum à sa défunte dulcinée et qu’un enquêteur a repéré son petit manège !
Comment cela va se dérouler ?
La folie meurtrière aura-t-elle une issue ?
Que cache la gouvernante, en fait éprise de Francesco ?
Critique :
Nous sommes indubitablement en présence du meilleur film de Joe D’amato.
Le bougre s’est surpassé en signant ce poème macabre et sincèrement morbide.
Il a su (comme par magie) illuminer son métrage d’une sobriété déconcertante via une exploitation des décors, que l’on aurait insoupçonné de sa part, si l’on se réfère en mémoire à ses autres œuvres, le plus souvent tournées « à l’arrache » et souvent bâclées !
Ici, un réel sens du détail, déconcertant et servi par un scénario imparable, calculé, aux enchainements faisant preuve d’une réelle implication et qui, au final, laisse le spectateur hypnotisé et hagard.
Les comédiens (tous excellents) font preuve d’une transcendance dans leurs rôles et se révèlent épatants, habités par la folie régnant et baignant dans une ambiance déjantée, putrescente et nauséeuse.
L’érotisme sous jacent imprègne de bout en bout « Blue Holocaust » mais n’en oublie pas, pour autant, de sublimer un thème rarement employé au cinéma : la nécrophilie.
Bouleversant les codes de ses prédécesseurs, D’amato parvient à insuffler une combinaison de séquences chocs, traumatiques et glauquissimes, avec une classe rare et frontale…
Un véritable régal où l’ennui est absent et où le malaise est légion, un peu comme un basculement à 360 degrés dans l’horreur la plus ultime, une plongée aveugle dans la fange et dans un univers abstrait, point d’orgue tourmenté et obnubilant, mais revêtu du plus grand raffinement.
Une superbe approche du cinéma Italien quand il était en apothéose, au même titre que « Salo ou les 120 jours de Sodome » de Pasolini ou « Semaforo Rosso » de Bava, une expérience insensée et sensationnelle qui ravira les fans d’extrême, le tout mixé avec un talent gracile et épuré.
Un bien beau témoignage, relique d’un genre aujourd’hui disparu, mais qui hantera encore longtemps l’inconscient de ceux qui l’auront visionné.


Il fallait bien ça pour effacer le ramassis de conneries situé plus haut, se complaisant ds le post inutile....et stupide!!!!!

Il faut bien relire les messages pr comprendre....ou plutôt pour rien comprendre !!!!

De rien!!
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Messagepar Killjoy » 06 Novembre 2010, 18:03

c'est vrai que c'était pathétique et surtout infondé !
le gars qui avait posté (Epikt) est parti ...
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Messagepar BRUNO MATEI » 27 Mars 2012, 09:47

Un an avant le célèbre Anthropophagous, Joe d'Amato confectionne sa pièce maîtresse d'une filmographie scindée entre l'univers du X et celui du gore racoleur volontiers dégueulbif.
Tourné en quatre semaines avec un budget dérisoire, Blue Holocaust est avant tout le remake au vitriol du film Il Terzio occhio (Third Eye) de Mino Guerrini, avec Franco Nero en tête d'affiche.

Le jour où le jeune Francesco apprend la mort de sa fiancée, celui-ci plonge dans une telle détresse affective qu'il décide d'exhumer son cadavre pour le ramener à la maison. Vivant reclus dans une vaste demeure parmi sa gouvernante, Francesco sombre peu à peu dans une folie meurtrière après avoir accosté d'innocentes jeunes filles.

En 1979, pour la première fois de sa carrière, l'inénarrable Joe D'Amato se lance dans l'entreprise d'un pur film d'horreur repoussant les limites de la bienséance à travers une macabre histoire d'amour.
Dans une ambiance poisseuse et blafarde, renforcée par la photographie d'une blancheur exsangue, Blue Holocaust est un sommet de folie contagieuse pour la relation équivoque entretenue avec une gouvernante et son propriétaire de maison. Après avoir perdu sa fiancée d'une maladie incurable (et par la faute d'un mauvais sort de vaudou !), un taxidermiste décide d'extirper son corps de son cercueil pour le ramener dans sa demeure et l'embaumer afin de la préserver pour l'éternité.
Avec cette trame sulfureuse confinant à la nécrophilie, Joe d'Amato en émane un conte malsain d'une folie désarçonnante. Par ses excès gores volontairement vomitifs, son ambiance macabro-élégiaque scandée par la rythmique des Goblin et dans le profil licencieux réservé aux principaux protagonistes, Blue Holocaust ne cesse d'osciller entre fascination et répulsion. Le profil psychologique sommairement établi entre Francesco et sa bonne à tout faire, Iris, nous permet d'observer une relation anarchique dénuée de morale, voire aussi de raison. En effet, durant sa dérive meurtrière, on ne comprends pas vraiment pour quel véritable motif Francesco est subitement atteint de folie homicide incontrôlée ! S'autorisant à multiplier les maîtresses d'un soir en guise affective et subitement sadique (il arrache les ongles d'une auto-stop avec une haine improbable !), notre veuf inconsolable réussit pourtant à nous attendrir par sa détresse mélancolique. Alors qu'Iris, en manipulatrice sans vergogne car trop éprise d'amour pour Francesco, va user de convoitise dans sa complicité meurtrière et d'intimidation pour aboutir à ses fins.

C'est cette relation scabreuse inscrite dans l'orgueil entre deux marginaux véreux transgressant l'indécence qui fascine par son aura obsédante (un peu à la manière cynique du tout aussi maladif Baiser Macabre de Lambert Bava). Soutenu par le score nonchalant des Goblin et relativement efficient dans sa narration débauchée, le film nous entraîne dans leur obscène dérive sanguinaire pour le compte d'un amour éperdu. Cette atmosphère morbide décuplée par ses excès gores intolérables, son décor académique d'un pavillon orné de pièces aphones et l'omniprésence blême d'un cadavre apposé sur le velours d'un matelas soyeux, distille abondamment une aura de souffre vertigineuse.
Quand à l'épilogue sardonique, on appréciera autant la verve ironique de sa chute macabre pour la reviviscence d'une morte récalcitrante !

Si l'interprétation d'ensemble se révèle peu louable et stérile, on peut par contre accorder une réelle indulgence envers Franca Stoppi, incarnant avec charisme démoniaque le rôle d'une gouvernante pernicieuse. Peu expressive dans un vocabulaire concis mais sidérante d'austérité dans sa morphologie famélique, l'actrice dégage une prestance indocile littéralement ensorcelante ! Quand à Kieran Canter, son physique bellâtre de jeune défunt accablé par le chagrin accorde une certaine photogénie dans son regard azur noyé d'aigreur et réfutant le scrupule.

En dépit d'une interprétation défaillante, de dialogues puérils et de la psychologie mutique des personnages, Blue Holocaust est un véritable classique de déviance incongrue. L'audace putassière accordée à certaines dérives gores (l'éviscération d'Anna ou le bain de soude pratiqué à l'auto-stoppeuse sont viscéralement écoeurants), l'ambiance de romantisme mortifère qui s'y dégage et le duo formé par deux amants galvaudés immortalisent à eux seuls une clef de voûte scabreuse du Bis transalpin.

Définition de Buio Omega (anecdote reprise sur le site devildead): La lettre "Omega" (relevée sur le véhicule des pompes funèbres) symbolise la fin, d'après la parole de Dieu "Je suis l'Alpha et l'Omega", je suis le début et la fin de toutes choses. "Buio" signifiant les ténèbres...
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BRUNO MATEI
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