C'est dingue ce que certains peuvent faire tarabiscoté pour tuer leur semblables.
A moins qu'il ne veuillent pas les tuer, mais simplement jouer avec.
Un premier temps,
Saw fait énormemment penser à
Cube. Puis en fait non, pas tant que ça. Dommage.
Dommage que le film ne soit pas un huit-clos, au lieu de s'égarer dans des flash-back pas toujours utiles puis dans une sorte de thriller en forme de sous
Se7en. Pas que tel quel,
Saw soit inintéressant, mais il perd de son impact psychologique en diluant son propos.
On ne voyait jamais l'extérieur du Cube.
Cube était un piège mental diabolique et arbitraire, et cette sensation était accentuée par le fait que le spectateur ne bénéficiait jamais d'un autre point de vue que celui du prisonnier/cobaye. Incompréhension était le maître mot, à peine pouvait-on saisir un semblant de logique.
...
Ressaisis toi Epikt, tu radotes...
Toutes mes excuses pour vouloir à tout prix refaire le film. Mais j'aurais vraiment aimé qu'on ne sorte pas de cette salle de bain.
Cela dit,
Saw est plutôt prenant (malgré un rythme assez lent) et pas une seconde on ne s'ennuie. On regrettera quand même certains effets de mise en scène clipesque tout droit sortis de MTV et des acteurs qui peinent un peu à certains moments. Sinon, le scénar est tordu à souhait (peut être même trop pour moi, j'aime les trucs minimalistes) et fait preuve d'un certaine inventivité pour les méthodes de torture (mention spéciale pour la "machoire").
Au fait ; pour le gore, on repassera. Par contre, et c'est pas forcement plus mal, l'ambiance est on ne peut plus glauque.
En fait si, on aurait pu, en restant dans cette foutue salle de bain. (Epikt, calme toi ou je vais me servir de la tronçonneuse

)
Donc voilou, un chouette film, qui ne restera à mon avis pas dans les mémoires, mais bien sympatoche/glauque.