Hellraiser, Le Pacte

-> Le gros Gore qui tache et les films dégueux à vomir

Messagepar aede » 16 Février 2008, 18:36

J'avais aussi entendu dire qu'il était pas très bien, mais j'ignore de quoi il souffre !
Image
Avatar de l’utilisateur
aede
Oh My Gore ! Addict
 
Messages: 401
Inscription: 24 Décembre 2007, 15:36

Messagepar minidou » 04 Juin 2008, 19:16

misskyoki @ 07.02.2008 à 11:55 a écrit: bien le bonjour a tous,

nouvelle sur ce site , lorsque j'ai vu que sur ce forum vous parliez de hellraiser je n'ai pu resiter ^^

j'adore les hellraiser et a part les deux derniers que je trouve pour ainci dire du meme niveau que scream, des teenagers qui ce font massacré les uns apres les autres c'est vu et revu et c'est decevant pour des hellraiser

pour le reamake de hellraiser: lepacte, j'avais entendu dire que c'etait Clive barker lui meme qui avait voulu faire ce reamake, c'estait peut etre de l'intoxe!!

en tout cas pour tous les fan de clive barker je vous conseille le film kabal, encore mieu le roman(voir meme tous ses romans et nouvelles, au moin la y'a pa eu de sencure ^^)

:pinhead:




Oui mais c'est " souvant " comme ça vers la fin d'une saga...
Je sais pas si tu as regardé " Freddy sort de la nuit " , le septième ... ben ça donne pas grande chose , pas étonnant que c'est celui qui à le moins bien marché


HELLRAISER ça père , pinhead est l'un des meillllllleurs :P
Un , Deux , Freddy te coupera en deux ...
Avatar de l’utilisateur
minidou
Expert Member
 
Messages: 193
Inscription: 21 Mai 2008, 09:36

Messagepar BRUNO MATEI » 20 Octobre 2011, 11:54

Pour son premier long-métrage, tiré de son propre roman "The Hellbound Heart", l'écrivain anglais Clive Barker transpose à l'écran son univers SM et ses icônes maléfiques revenues des portes de la douleur et du plaisir. Justement récompensé à Avoriaz, Hellraiser n'a en l'occurrence rien perdu de sa saveur putride conjuguant avec une audace anti-religieuse sexe trouble et hardgore arrogant.

Franck, un jeune homme fasciné par les plaisirs de la chair, achète une étrange boite chez un brocanteur. Chez lui, après l'avoir manipulé, le cube libère des forces diaboliques tributaires de leur propre enfer. Déchiqueté par les cénobites, des personnages monstrueux voués à accueillir leur nouvel hôte dans le monde des ténèbres, Franck réussit à s'y extraire après que son frère, emménagé dans sa propre demeure se soit accidentellement blessé à la main. Quelques gouttes de sang de celui-ci vont en effet ramener à la vie le supplicié exsangue et décharné, avide de sang humain pour se synthétiser.

Premier volet d'une saga culte, idolâtrée par le personnage iconique de Pinhead (tête d'épingle !), Hellraiser repousse les limites du conformisme dans un savant alliage d'horreur morbide et de lascivité malsaine. La perversité tangible de sa narration redouble d'audace indocile face à des personnages masochistes adeptes de la luxure et de la douleur. Par l'entremise d'un cube hermétique, Franck, personnage lubrique addicte au plaisir sous toutes ses variantes va se retrouver projeter dans le monde occulte des Cénobites. De répugnantes créatures difformes, vêtues de combinaisons noires en latex et recouvert de plaies entaillées, laissant transparaître quelques ustensiles métalliques mis en exergue sur leur corps scarifié.
Pour renouer avec son existence antérieure, ce mécréant planqué dans le grenier de son ancienne demeure, a un besoin inhérent de sang humain afin de mieux se régénérer. Et pour cela, il compte sur la complicité de son ancienne maîtresse pour avoir l'aimable tâche de lui ramener d'aimables quidams trousseurs de jupon. Franck, cadavre décrépi échappé de son enfer et sa muse Julia sont donc les amants maudits d'une quête meurtrière afin de lui permettre une résurrection organique.

Clive Barker, créateur d'une mythologie atypique, ne lésine pas sur l'imagerie sanglante face à la transformation physique d'un corps décharné retrouvant peu à peu sa forme humaine originelle (bien qu'au stade final, il dupliquera sournoisement la physionomie de son frère Franck). Il filme de manière épurée des images morbides souvent saisissantes et sensuellement macabres, scandées par le fameux thème musical de Christopher Young dans sa cérémonie lancinante exaltée. La poésie funeste qui émane de ces séquences effrontées nous fascine autant qu'elle nous répugne parce qu'elle nous renvoie de manière inconsciente à nos pulsions perverses refrénées par notre éthique décente. Sauf que chez Barker, Hellraiser explose les tabous et barrières de la bienséance, blasphème jésus en personne et transcende un univers sadomasochiste extériorisé par une ligue de Cénobites subordonnés à la douleur affective et au plaisir sensitif.
Le profil de ses personnages maléfiques, totalement novateurs dans leur conception baroque, insolite et fétichiste nous entraîne irrémédiablement dans un troublant cauchemar malsain auquel la fille de Larry va finalement devoir compromettre en dernier recours un pacte avec les démons pour se défaire d'un enfer auguré après avoir malencontreusement manipulé le cube et libéré ces égéries. Dès lors, sa seule rédemption sera de procurer à ses tortionnaires le maître chanteur Franck, déjà reconverti dans l'enveloppe corporel du cadavre immolé de Larry.
On sera aussi particulièrement désarçonné par le personnage éhonté de Julia, matriarche meurtrière perfide épouvantablement sournoise, galvaudée par une revendication libidineuse pour subvenir à la renaissance de son amant mortifère.

Mis en scène avec lyrisme mais réprimé d'un manque de maîtrise et d'une direction d'acteurs parfois hésitante, Hellraiser dégage néanmoins avec une audace peu commune un parfum de souffre tangiblement viscéral dans son environnement malsain. La beauté macabre et lascive de ces images gores peaufinées par d'impressionnants effets-spéciaux novateurs, l'ambiance putride qui en découle et son illustre thème musical confinent à nous envoûter durablement l'esprit contrarié par ces Cénobites frondeurs ! En l'état, il reste l'un des grands représentants de l'horreur contemporaine des années 80.

Note: Avant d'opter pour Hellraiser, la production avait pensé au titre Sadomasochistes from Beyond the Grave, qu'on pourrait traduire par Les Masochistes d'outre-tombe.
La maison du film se situe au 55 Ludovico Place, qui se trouve être l'adresse de l'institut Ludovico du film Orange Mécanique où Alex avait été envoyé pour être rendu non-violent.
Image
Avatar de l’utilisateur
BRUNO MATEI
Oh My Gore ! Fan
 
Messages: 1319
Inscription: 14 Novembre 2010, 10:25

Précédente

Retourner vers Cinéma Gore, Trash & Splatter

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités

cron