Quentin Tarantino

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Messagepar Killjoy » 04 Août 2006, 13:06

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Né le 27 mars 1963 à Knoxville, Tenessee, Quentin Tarantino doit son prénom au personnage de Quint, le forgeron métisse interprété par Burt Reynolds dans la série western "Gunsmoke". Il a 2 ans lorsque sa mère, célibataire, s'installe avec lui dans la région de South Bay au sud de Los Angeles, où il passera les deux décennies suivantes. Dans son quartier pluriethnique de Torrance, le jeune Tarantino est exposé à une multiplicité de cultures populaires et s'imprègne des styles de cinéma les plus divers. Les films d'arts martiaux, notamment, seront encore programmés dans les quartiers blacks bien après la fin de la vogue du Kung-fu, et Tarantino pourra ainsi continuer à s'en rassasier jusque vers la fin des années 70.

A 17 ans, Tarantino quitte le lycée pour suivre des cours de comédie qu'il finance grâce à de petits boulots. A 22 ans, il se trouve un nouveau port d'attache : embauché comme vendeur aux Video Archives de Manhattan Beach, sa connaissance encyclopédique des vieux films peut enfin s'épanouir et il fait de cette boutique – avec ses collègues Roger Avary et Jerry Martinez – une véritable école de cinéma bis. C'est également à cette époque qu'il commence à écrire pour son cours de comédie. Après avoir travaillé avec Avary et un groupe d'amis à un projet de long métrage à très petit budget, My Best Friend's Birthday, Tarantino connaît plusieurs années frustrantes durant lesquelles il tente vainement de monter deux autres de ses scripts. En 1991, il écrit Réservoir dogs, long métrage minimaliste richement dialogué, et susceptible d'être filmé dans un seul décor.
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A l'époque, il pense en tirer un film en 16 mm don marché dont ses copains de Video Archives et lui-même tiendraient les rôles principaux. Par chance, un jeune et ambitieux producteur, Lawrence Bender, lit son script, en tombe amoureux et demande à Tarantino d'attendre un mois pour essayer d'en faire un “vrai film”. Bender fait passer le scénario à Harvey Keitel qui s'enfflamme pour le projet, rameute plusieurs autres excellents comédiens et permet au film de bénéficier d'un budget décent. Tourné en extérieurs à Los Angeles en moins d'un mois, Réservoir dogs jouit d'un casting brillant : outre Keitel, on y retrouve Michael Madsen, Steve Buscemi, Tim Roth, Lawrence Tierney, Chris Penn et Tarantino lui-même. Il remporte un triomphe au festival de Sundance et bientôt, à travers le monde entier. Devenu soudain “hot”, Tarantino vend sans mal les deux scénarios écrits avant Réservoir dogs : True romance (que Tony Scott réalise en 1992) et Tueurs nés, qu'Oliver Stone tourne 1993 après l'avoir abondamment réécrit. En 1994, Tarantino signe le jubilatoire Pulp fiction, un extravaguant collage de styles où s'entrecroisent plusieurs histoires policières et une série de personnage hauts en couleur.
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Jeux virtuoses sur les codes du polar, le temps et l'espace séquences musicales ébouriffantes, humour à l'emporte-pièce, envolées lyriques et bouffées de violence à couper le souffle… Le film remporte la Palme d'or, à Cannes, relance de façon spectaculaire la carrière de John Travolta, conforte le statut de Samuel L. Jackson – impayable en tueur philosophe – et inaugure la féconde collaboration de Tarantino avec celle qu'il appellera joliment “mon actrice” : Uma Thurman. Après un hiatus de trois ans, Tarantino écrit et réalise en 1997 Jackie Brown, d'après le roman policier d'Elmore Leonard "Rum Punch". Pam Grier, idole du cinéma d'action black des années 70 y remporte une double citation au Golden Globe et au Screen Actors Guild, tandis que son partenaire Robert Forster se voit cité à l'Oscar du Meilleur second rôle masculin. Ce casting de rêve est complété par Samuel L. Jackson (également cité au Golden Globe), Robert De Niro, Bridget Fonda et Michael Keaton. Tarantino, dont le but initial était de devenir acteur, continue de jouer dans ses films et dans ceux d'autres réalisateurs. Après avoir interprété Mr. Brown dans Réservoir dogs, et Jimmie Dimmick dans Pulp fiction, il joue un réalisateur dans le sketch "The Man From Hollywood" de Four Rooms, puis le frère barge de George Clooney dans Une nuit en enfer de Robert Rodriguez. Il personnifia aussi le destin dans le film de Jack Baren Destiny Turns the Radio (1995) et apparut brièvement dans Girl 6 de Spike Lee. Sur scène, il incarne durant quelques semaines face à Marisa Tomei le méchant dans la pièce à suspense de Frederick Knott "Wait Until Dark".
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Associé à Lawrence Bender à la tête de la société A Band Apart, Tarantino a exercé les fonctions de producteur exécutif sur Killing Zoé de Roger Avary. Il a également “présenté”, sous la bannière Miramax, le film d'arts artiaux de Yuen Wo-ping, Iron Monkey, et assuré la production exécutive de la comédie grinçante de Reb Braddock, Curled (1996), et du film de concert de Julia Sweeney God Said “Ha” ! (1999). Au cours de ces quatre dernières années, Quentin Tarantino a aussi travaillé au script d'une épopée guerrière : Inglorious Bastards, qui figure parmi les projets Miramax de l'année 2004. Après le premier volet de la saga saignante, Kill Bill : volume 1, sorti en salle à la fin de l'année dernière, où Uma Thurman dégomme tous ceux qui lui ont valu jadis du mal (elle en veut surtout à Bill qui l'a laissé pour morte le jour de ses noces), Tarantino nous présente aujourd'hui Kill Bill : volume 2, suite et fin de l'aventure, qui s'annonce – à l'image du premier volume – comme une suite d'hommages aux différents styles qui ont marqué le cinéma mondial. Une version ultra violente a même été réalisée par Tarantino pour le Japon, habitué d'après lui aux images fortes. Ames sensibles, s'abstenir…
Source : Cinémapassion

Un cinéma référentiel poussé à l'extrême, des innovations scénaristiques incroyables avec ses premiers film, tous réalisés de main de maitre...
Tarantino est devenu au fil des années un cinéaste incontournable, marquant de son style inimitable l'empreinte du cinéma mondial...
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Reconnu par toute la profession malgré un parcours atypique, il reste sans aucun doute l'auteur le plus original de sa catégorie, décrochant il y a 12 ans la Palme d'Or à Cannes, il faisait éclater alors au grand public son style hors normes avec "Pulp Fiction", bombe absolue aux dialogues incroyables et à la mise en scène phénoménale !
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Tour à tour producteur, comédien et réalisateur, ce touche à tout insatiable a su insuffler au septième art ses lettres de noblesse...
Moi je dis bravo ! :woot:
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Filmographie :
1992 - Reservoir Dogs
1994 - Pulp Fiction
1995 - Four Rooms (sketch "The Man from Hollywood")
1997 - Jackie Brown
2003 - Kill Bill (volume 1)
2003 - Kill Bill (volume 2)
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Messagepar Maniak » 04 Août 2006, 13:51

ah Tarantino, adulé comme un dieu par certains, décrié come un copieur sans talent par d'autres...

je dois bien avouer que si je considère Reservoir dogs et pulp fiction comme des chef d'oeuvres, le reste de sa filmo est beaucoup moins brillant...

Je me suis emmerdé comme un rat mort devant Jackie brown, et si Kill Bill est bien foutu et agréable à regarder, c'est quand même du pompage sans vergogne de tout un pan du ciné HK, japonais et ricain, et le film n'arrive pas à la cheville de ses modeles. Et je passerais rapidemment sur les autocollants "Tarantino à aimé" qui fleurissent sur les dvd et afiches de cinéma: un procédé commercial idiot et gerbant...

mais je pense que s'il ya une chose qu'on ne peut enlever à Tarantino c'est sa sincérité et son amour du genre. Il a énormément oeuvré pour le cinéma qu'il aime, et même si c'est désagréable de voir les film de fukasaku sortir comme "Les films qui ont inspiré Kill Bill" c'est quand même grâce à lui que ce type de film connait une seconde jeunesse en dvd, ou que le ciné asiat se voit offrir une place plus mportante dans les cinéma et bac dvd...
Rien que pour ça son boulot mérite d'être soutenu

sinon je ne désespère pas de voir revenir Tarantino dans un vrai film sincère et original qui ne soit pas une resucée commerciale des séries b de jadis...
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Messagepar Sir Gore » 04 Août 2006, 15:54

Je suis un fan absolu de Reservoir Dogs, Pulp Fiction et Jackie Brown. Ce dernier est même l'un de mes films favoris, l'ayant revu récemment, je peux me permettre de l'affirmer sans la moindre hésitation possible. Et même si beaucoup "se sont fait chier comme des rats morts" devant ce sublime polar funky qui fait raviver la flame des productions blaxploitation seventies tout en s'octroyant une distribution de rêve, un scénario à la fois complexe et captivant, des dialogues aux petits oignons et une magnifique bande-son puisant dans les standards soul/funk d'antan, je n'ai absolument pas honte d'idolâtrer Jackie Brown. :P

Tarantino a du talent, c'est clair. Mais comme le dit Maniak, et là je suis davantage d'accord avec lui, tout le battage médiatique et les procédés commerciaux qu'on fait en utilisant son nom finissent par ternir sa réputation (Tarantino par ci, Tarantino par là, faut quand même pas abuser).

Kill Bill m'a quelque peu moins convaincu à l'aune des réalisations antérieures du cinéaste. Pas tant dans les manies référentielles de son auteur, mais plutôt dans une complaisance et une prétention qui en font finalement un film assez grand-public: Tarantino veut mettre du sang partout pour que ça fasse "cool" (mais c'est juste du sang et le vrai Gore est souvent suggéré), il plaque un passage manga juste pour toucher le jeune public fan de manga, il filme des combats au sabre faussement virtuoses - alors qu'on est loin des véritables chorégraphies et mises en scène des modèles dont le métrage s'inspire -, tout ça m'a paru un peu illusionniste et formaté pour un public de pseudo-cinéphiles qui pensent qu'ils vont voir "un film classe, intelligent et sanglant changeant des prod' hollywoodiennes aseptisées pour tous publics, et en plus c'est fait par Tarantino". Maintenant que j'ai craché ma bile, Kill Bill reste objectivement bon, rythmé, bien foutu, et son réel point fort tient du fait qu'il mélange différentes cultures, cela dit d'une manière toute relative.
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Messagepar Killjoy » 04 Août 2006, 16:13

Tarantino est un inconditionnel du "Virus Cannibale" de Mattei, ça force le respect non ? :P
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Messagepar Sir Gore » 04 Août 2006, 16:16

C'est toujours mieux qu'il soit fan de cette daube plutôt que de La Soupe aux Choux remarque. :D
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Messagepar Killjoy » 04 Août 2006, 16:33

Gunblast @ 04.08.2006 à 17:16 a écrit: C'est toujours mieux qu'il soit fan de cette daube plutôt que de La Soupe aux Choux remarque. :D


trève de plaisanteries , le Quentin adore toutes les bisseries ritales de la grande époque, il est incollable sur Fulci et Mario Bava.
Inutile de rappeler la référence à la scène du cercueil de "Frayeurs" dans "Kill Bill"
il est passionné de tout ça et exclu, voici une photo deTarantino avec Barbara Bouchet (l'héroïne de "Don't torture a duckling" de Fulci) :
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il a su rester fidèle à ses origines, et ça c'est énorme !!! B) B)
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Messagepar Sir Gore » 04 Août 2006, 17:09

killjoy @ 04.08.2006 à 17:33 a écrit: il est incollable sur Fulci


Je suis persuadé qu'il ne connaît pas Hansel e Gretel, Les Portes du Silence, Soupçons de Mort, La casa nel tempo, La Dolce Casa Degli Orrori et d'autres. :P
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Messagepar Killjoy » 04 Août 2006, 17:16

si tu le croises, tu pourras toujours lui demander ! :P :P :D
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Messagepar moviemaniac » 04 Août 2006, 23:50

moi je suis fan total du gars aussi bien en réal qu'en acteur, il m'a fait déjanté dans Une nuit en enfer, tout comme dans Desperado !!! Même si j'aime un petit peu moins Jackie Brown, je le remercierai jamais assez d'avoir remis la merveilleuse Pam Grier au premier plan !!!
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Messagepar Remy » 05 Août 2006, 09:07

J’adore ce type un réalisateur incroyable et un acteur vraiment très fun mes films cultes sont kill bill 1 & 2 et pulp fiction!!!un big guy qui mérite son statut de realistaur culte!
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