Eh bien moi, m'voyez, je considère Peter Jackson comme perdu depuis la grosse soupe numérique en forme de trilogie qu'est Le seigneur des anneaux.
Comment un type doté d'une imagination aussi débridée, un véritable artisan du comico-Gore, puis un spécialiste des projets cinéphiliques particuliers, a pu se perdre entièrement dans les méandres de l'hollywoodien impersonnel et formaté pour le populo ?
Tout le monde parle de cet énième remake de King Kong à présent, et s'il y a bien quelqu'un qui n'ira jamais voir cette titanesque machine à fric dépendante d'un lourd cahier de charges et avec un gorille made in PC, ça sera moi.