Captifs

-> Le gros Gore qui tache et les films dégueux à vomir

Messagepar Oh My Gore » 06 Juin 2010, 22:23

Réalisateur(s) : Yann Gozlan
Scénariste(s) : Yann Gozlan (writer) & Guillaume Lemans (writer)
Genre(s) : Horror
Pays : France

Avec Arié Elmaleh, Zoé Félix - Carole, Goran Kostic, Eric Savin

Carole, jeune infirmière, est membre d'une équipe humanitaire dont la mission en Europe de l'Est touche à sa fin. C'est alors que la jeune femme et ses deux coéquipiers sont kidnappés par des étrangers aux motivations inconnues...

Voici des nouvelles photos du premier film du réalisateur Yann Gozlan "CAPTIFS" (Titre international : "CAGED").

Le casting regroupe Zoe Felix, Eric Savin et Arie Elmaleh pour une sortie prévue en Octobre 2010.

http://www.ohmygore.com/de-nouvelles-ph ... -7213.html
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Messagepar Maniak » 25 Juillet 2010, 12:12

Tourné en Alsace, j'avais suivi le projet l'année dernière lors de mon stage au Bureau d'accueil des tournages et participé aux repérages javascript:emoticon(':)')

le scénar est sans surprises cela dit, du survival très classique...
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Messagepar Oh My Gore » 15 Septembre 2010, 23:29

Image
.: L'HISTOIRE
Carole est membre d'une équipe humanitaire dont la mission dans les Balkans touche à sa fin. Sur le chemin du retour, elle et ses deux co-équipiers sont brutalement attaqués et enlevés par des criminels aux motivations inconnues. Qui sont ces ravisseurs ? Que veulent-ils vraiment ? La vérité va se révéler terrifiante...

ImageImageImageImage

.: LA CRITIQUE
Présenté comme étant inspiré de faits réels (même si on ignore réellement dans quelle mesure...), "CAPTIFS" propose quelque chose de très en vogue ces derniers temps, sans explicitement verser dans le genre « torture porn ».
Si le titre en dit déjà suffisamment long, les enjeux sont également prévisibles dès la première scène du film, introduisant un drame survenu dans l'enfance de l'héroïne et par extension une phobie naissante qui nous sera allègrement rabâchée sans grande subtilité à divers moments clé .

A présent employée humanitaire, la jeune femme s'apprête donc à rentrer chez elle avec ses deux collègues masculins, lorsque leur véhicule est soudainement pris en chasse par des autochtones aux intentions vraisemblablement peu catholiques... Les trois français se retrouvent séquestrés au beau milieu de nulle part, quelque part en ex-Yougolsavie...
Et bien que les motivations des ravisseurs ne soient pas clairement énoncées, on devine tellement facilement à quelle finalité les détenus sont destinés, que le film en perd très vite tout son charme.

Et c'est tout le problème de "CAPTIFS", car dans de pareilles conditions, difficile de s'investir totalement ou d'éprouver de vives émotions, bien que pour une fois les acteurs français s'en sortent plutôt bien, et que dans son ensemble le film n'est franchement pas déplaisant.
De bonne facture visuelle, ce premier long de Yann Gozlan se laisse regarder sans mal, notamment grâce à une poignée de personnages inquiétants aux bonnes tronches de psychopathes, versant néanmoins dans la caricature de brutos yougos imbibés d'alcool ou de docteur maboul peu scrupuleux.

Reste que le récit manque cruellement d'originalité, marchant sur les traces de longs métrages américains tels que "SHUTTLE" ou encore le piteux "LIVE ANIMALS", et comportant son lot d'invraisemblances, en particulier concernant le peu de tentatives de communication entre détenus.
Sitôt visionné, sitôt oublié, "CAPTIFS" n'est ni mauvais, ni suffisamment efficace pour laisser un souvenir impérissable...

Note de Lan : 5.5 sur 10

Critique du film "CAPTIFS"
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Messagepar ottorivers » 16 Septembre 2010, 08:27

T'as été bien sympa pour la note Lan, même si c'est vrai qu'il n'est pas si mal foutu que ça.
Mais le scénario minable et rebattu ainsi que le manque d'originalité et la foultitude de clichés ont achevé de le rendre limite ridicule.
TOtale n'importe quoi.

Il faut arrêter de se plaindre en disant que le film d'horreur (n'ayons pas peur des mots, "films de genre" c'est pour les ballots branchouilles) français se porte mal, alors qu'on continue à produire des inepties pareilles.
Avec si peu d'idées il aurait été préférable de plonger droit dans un gore à la "Torture Porn", mais non même pas.
Résultat? Hé bien, rien. Voila. Passez votre chemin, merci.

2/10 :angry:
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Messagepar coldpray » 09 Octobre 2010, 02:16

un peu déçu... note: 5/10
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Messagepar san » 11 Octobre 2010, 23:31

:jason:

bien vue Otto...
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Messagepar Zombieman » 27 Octobre 2010, 18:24

Je vais être un peu plus indulgent : 6,5/10
J'ai passé un bon moment, certes pas hyper surpris, c'est c'est bien joué, le cadre est cohérent.
Je regrette, comme souvent dans les survivals, des choix assez peu en accord avec l'instinct de survie qui doit prédominer dans ce genre de situations...
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Messagepar Myrtle » 29 Octobre 2010, 12:58

Aucun intérêt ce film. Des clichés en veux tu en voilà et pas une goutte de sang.
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Messagepar BRUNO MATEI » 09 Février 2011, 16:23

Dans la mouvance de Hostel et des tortur'porn florissants des années 2000, Captifs se veut un démarquage hexagonal d'une oeuvre mineure d'exploitation pour en tirer un maximum d'efficacité dans une réalisation alerte menée avec un indéniable savoir-faire. Pour une première réalisation, et comme pour la Horde du duo Rocher/Dahan, Yann Gozlan prouve que dans notre pays policé, nous sommes indubitablement capables de rivaliser avec les ricains en terme de frissons ludiques et jouissifs.

Une équipe humanitaire composé de deux hommes et une femme sont sur le point d'achever leur mission au Kosovo quand subitement un groupuscule terroriste décide de les kidnapper. Enfermés dans des cachots au beau milieu d'une nature forestière hostile et reculée, nos trois protagonistes vont tenter de s'en échapper. Mais leur mince espoir de survie s'amenuise d'heure en heure, surtout après qu'ils aient découvert les horribles motivations de leurs ravisseurs.

On prend les mêmes et on recommence ! Un trio d'individus lambdas est enlevé et emprisonné contre leur gré par des tortionnaires aux méthodes sordides pour le compte d'un odieux trafic. Ne reste plus alors pour les victimes que de tenter d'y survivre et pourquoi pas d'y réchapper !
La première partie du film assez intense s'attribue à un oppressant huis-clos glauque et étouffant dans le refuge moite de cellules opaques et vétustes, d'où suinte l'odeur du sang exsangue et en attendant les lointains cris d'agonie désespérés, autorisés derrière la grande porte d'entrée du bagne crapuleux.
Le néophyte Yann Gozlan s'attache à nous accorder dans la fluidité d'une réalisation maitrisée le portrait humanisé de nos trois protagonistes pris au piège d'un impitoyable cauchemar sans rescousse, étant pertinemment conscients que leur avenir est mené droit vers les tortures d'un abattoir éhonté.
Soutenu par un trio de comédiens persuasifs, le réalisateur sait retransmettre avec empathie et émotion sobre le calvaire psychologique et physique enduré par nos prisonniers désemparés, apeurés de leur destin indubitablement moribond.
De plus, l'auteur utilise judicieusement une bande son oppressante dans le bruitage élémentaire d'objets anodins comme un téléphone et sa sonnerie stridente annonçant la prochaine victime offerte en sacrifice ou d'autres plus nuisibles comme la décharge d'un explosif auquel l'héroïne située aux abords perdra malencontreusement son ouïe auditif.
Des séquences particulièrement stressantes et terrifiantes exacerbées par ces vibrations sonores contraignantes, adroitement exploitées dans un montage vigoureux.

La dernière partie du film nous refait le coup de l'inévitable survival forestier affolant et potentiellement rédempteur dans une traque inlassable parfaitement rythmée et coordonnée. Et cela même si certains clichés archi rebattus (la facilité à laquelle l'héroïne arrive à se dépêtrer des pires situations d'extrême danger) amoindrissent le caractère crédible de l'entreprise salvatrice.

Dans le seul rôle féminin primordial, Zoé Félix tire admirablement son épingle du jeu parmi la virilité de ses deux coéquipiers tempérés. Une prestance assez viscérale, évoquant avec dimension humaine et fragilité aigüe sa séquestration infligée. Elle accorde également autant de crédit dans la partie survival parmi sa détresse tangible d'échapper à ses ignobles ravisseurs ainsi qu'à une meute de chiens enragés lancés à ses trousses. Il est juste un peu dommageable que les poncifs citées plus haut s'octroient une facilité rudimentaire (sans parler du profil identitaire de nos tueurs stéréotypés).

Violent et oppressant, Captifs est une série B qui n'invente rien et ne prétend pas surpasser ce qui a été célébré avec succès dans les films d'exploitation que l'on connait. Il s'agit avant tout d'une oeuvre modeste, respectueuse et sincère d'offrir avec un indéniable savoir faire technique et une efficacité certaine un sujet mainte fois traité, établi ici sans aucune surprise.
Avec ce premier film bien troussé, Yann Gozlan prouve qu'il est un aimable artisan plutôt doué et sans présomption. En attendant de lui souhaiter un prochain projet plus ambitieux, original et dense.
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Messagepar alberto » 14 Février 2011, 17:15

Salut tout le monde, je suis nouveau donc j'en profite pour me présenter et dire ce que je pense de ce film.
Surfer sur la tendance des tortures porns c'est bien, mais alors là on touche le fond de la médiocrité du genre.
pour ma part ,je trouve que le cinéma d'horreur français est assez mauvais à part peut être quelques exceptions comme "martyrs" ou "dans ma peau".
quand les français nous pondent des serie B, elles sont souvent cousues de fil blancs et c'est malheureusement le cas de "captifs".
en europe les espagnols ont aussi ce problème (voir le risible film "la secte sans nom").
personellement je préfère largement le cinéma britanique ou hollandais qui eux ont du savoir faire dans le genre.
sinon que dire sur ce navet qu'est captifs.
le coup des traficants d'organes a été vu et revu, récemment dans des films tout aussi mauvais d'ailleurs ("touristas" pour ne citer que lui). captifs n'a donc aucune originalité et encore pire, il accumule les invraissemblances.
dés le début on se marre en voyant les masques des méchants alcoliques slaves ou bien les cadavres depecés qui sortent de la salle d'opération. C'est lamentable, on a droit à toutes les grosses ficéles scénaristiques du genre, avec des situations et des personnages caricaturaux.
presque rien à garder dans ce film qui ne décolle jamais d'ailleurs je me suis endormi.
au fait elle meurt à la fin ?
(non en fait je m'en fous)
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