Cabin Fever - La Fièvre noire

-> Le gros Gore qui tache et les films dégueux à vomir

Messagepar Forensick » 23 Mai 2005, 11:38

Je l'ai enfin vu !
Vraiment bof je trouve :lunette:

L'idée de base est bien, mais bon après la réalisation laisse un peu à desirer je trouve, les persos sont pas très convaicants , je n'ai pas forcement compris les motivations de certains.
Par exemple le minot assis sur la balancelle ??? :blink: qui fait du karaté ???
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Messagepar pkoikubi » 04 Juin 2005, 10:51

beh pour le minot, c'est un trip du realisateur, et puis, il est assez malsain/drole je trouve, c'était expliqué sur le dvd du film, que je n'ai pas vu depuis, heu avril 2004 :)bon, comme d'hab, je vous ré annonce que je reviens squatter sur le forum, les cours étants finis!
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Messagepar Sir Gore » 11 Mars 2006, 19:43

Le jeune Eli Roth connaît ses classiques, et CABIN FEVER, petite production horrifique parfumée aux années 70 si glorieuses au genre, fait office de joli hommage envers ces derniers. Une fois les quelques maladresses tangibles de l'ensemble - notamment au niveau de la mise en scène, frisant gentiment l'amateurisme par moments - digérées, on peut sans trop en attendre se laisser convaincre par ce saugrenu melting-pot d'horreur et d'humour décalé, accumulant les rebondissements invraisemblables sous une musique bizarrement romanesque (signée le grand Angelo Badalamenti), non sans un certain sens du suspense. Le bât blesse quelque peu lorsque CABIN FEVER ne sait plus du tout s'il faut miser son flux dans l'horreur brute façon MASSACRE À LA TRONCONNEUSE ou dans le tragi-comique absurde à la VORACE (un bon mais curieux film d'Antonia Bird), métrage avec lequel il tend par ailleurs à partager de fortes similitudes sur le plan de l'ambiance. En dépit de certaines scènes-chocs peu ragoûtantes, le film n'est absolument pas Gore et suggère toute scène de meurtre - dommage, mais il contrebalance cette lacune en distillant un malaise ostensible, provenant avant tout de son scénario, plutôt ingénieux (un virus contaminant progressivement une bande de jeunes gens venus passer quelques vacances dans un chalet forestier, et leur assénant peu à peu une décomposition de la peau, puis de la chair). En conclusion, un CABIN FEVER certes point inoubliable, mais qui a eu le mérite de révéler un cinéaste intéressant, vouant une admiration formelle envers les pierres angulaires du genre et la retranscrivant ici à sa manière.

7/10
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Messagepar jeepers » 16 Octobre 2006, 14:48

mouaip pas mal , c'est sur qu'on est loin du grand film mais ça se laisse regarder quand meme
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Messagepar Killjoy » 13 Mai 2007, 14:04

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vu hier soir (il était temps) :P
Avant de perfectionner son style gory dans "Hostel", Eli Roth pond ce "Cabin fever", que dire ?
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Les personnages sont bien interprêtés, l'ambiance tient la route et le gore le haut du pavé !
N'attendez pas trop de "malsanité" et de "glauquitude", ça reste quand même "tous publics" (on se comprend) et c'est loin d'être du super chanmé !
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Malgré tout, un style s'impose, ça c'est clair !
Les flashbacks remémoratifs (notamment la tuerie du bowling :devil: :nuke: :jason: :leather: ) apportent un plus énorme au film et renforce le côté déjanté et "tarantinesque" de l'oeuvre !
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Les nanas du film sont des vraies louloutes qui tabassent et les seconds rôles parallèles (le shériff adjoint,le môme autiste et les mecs de l'épicerie et le moribond du début du film) sont particulièrement réjouissants ! :woot: :woot:
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On sent quand même la patte fraîche d'un grand réal avec ce "Cabin fever" qui ne fait pas sauter au plafond mais par contre qui affirme une vraie révélation et un renouveau du "gore" U.S.
Pas mal ! B)
7/10 B)
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Messagepar SUSPIRIA » 26 Juillet 2010, 13:51

POINT DE VUE SYMPATHIQUE: 1er essai derrière la caméra d'Eli Roth pour ce passionné d'épouvante entamé dès sa plus tendre enfance (à 11 ans il démembrait ses frères dans sa première création vidéo Splatter on the Linoneum).
L'idée de "Cabin fever" lui a été inspiré par son problème de santé dont il est atteint: le Psoriasis, une maladie génétique de la peau qui a tendance à fissurer et saigner l'épiderme mise en cause.

Une bande de jeunes dans l'air du temps décident de passer un week-end dans une cabane au fond des bois. Mais un mystérieux inconnu patibulaire s'improvise le temps d'une soirée festive et ainsi contaminer toute la clique de d'jeuns !

Eli Roth navigue dans l'hommage assumé à tous ces films d'exploitation des années 80 qui ont pullulé sur nos écrans, surtout en vhs dans nos rayons ensanglantés spécifiques.
Ca démarre de manière orthodoxe pour rendre immédiatement un hommage clin d'oeil à "Massacre à la Tronçonneuse" pour la présentation discrète de ces rednekcs attardés (avec ce gosse autiste déluré adepte du kung-fu grotesque) et à "La Dernière Maison sur la Gauche" pour le court tempo musical interprété par David Heiss en tout début de métrage avec la mise en place de nos héros dans leur voiture !
La suite on la connait sur le bout des doigts : les jeunes prennent du bon temps pour fumer, baiser, rigoler, balancer des vannes stupides au coin d'un feu en mangeant des Marshmallows jusqu'à ce que l'horreur entre en jeu avec la venue impromptue de cet homme ensanglanté, l'air hagard et désespéré demandant de l'aide de la part de nos rejetons égayés.
Les poncifs que l'on connait par coeur fonctionnent malgré tout car ils souhaitent plus rendre hommage non sans une certaine affectation à un genre codifié (jeune + sexe + meurtres) plutôt que ressasser ce qui a déjà été 1000 fois vus dans les "Vendredi 13" et autres slashers compilés.

Là où le métrage s'avère rapidement sympathique et fougueux c'est dans la faculté à assembler efficacement sans ennuyer toute une série de scènes imprévisibles avec une belle touche d'humour noir macabre comme le fait que l'un des héros va éviter à tous prix de ne pas être en contact avec le virus incriminé. Et c'est l'inverse qui se produira ! à chaque situation, il va s'empêtrer accidentellement, la tête la première, dans cette maladie contagieuse aussi virale que la peste moyenageuse !
Les rebondissements surprennent grâce surtout à l'intervention improvisée de personnages que l'on n'attendait pas (même un chien enragé sera de la partie dans une agression vorace impitoyable ne laissant aucune chance à la victime).

Eli Roth, roublard, s'amuse avec complicité de la peur de cette maladie venimeuse envers ses jeunes personnages apeurés totalement impuissants face à la progression incessante de la contagion comme cette séquence jouissivement abominable ou une charmante demoiselle installée dans sa baignoire se rase fébrilement les jambes avec de la mousse à raser. Une mousse onctueuse, blanche, veloutée qui se substituera progressivement au rouge vif laissant transparaitre des lambeaux de chair écornée sanguignolents !
Cette menace insolente possède un pouvoir viscéral attractif unifié au spectateur, reproduite avec beaucoup de compétence dans ces FX gores bien cracras. Des effets chocs misant sur le côté répugnant ou l'ont sent la chair purulante des victimes se consumer lentement, se laisser dévorer à petit feu sur leur tendre corps, laissant apparaitre d'horribles plaies osseuses surchargées pour notre plus grand plaisir pervers.

Affublé d'une bonne idée de départ transmise par la mécanique d'un virus foudroyant, dans sa texture viscérale de ronger la chair de nos corps, "Cabin fever" est un plaisant 1er essai sympathique commis sans prétention affirmant déjà l'amour sincère qu'Eli Roth porte pour le cinéma d'horreur en général.
La suite entreprise par un autre réalisateur qui n'aura rien compris au sens de l'humour noir allaité aux effets chocs repoussants ira pleinement se vautrer dans la gaudriole bas marché avec un sens de l'amateurisme qui dissout définitivement l'espoir escompté de rendre un spectacle tout aussi attrayant. N'est pas Eli Roth qui veut !

ERREURS: Au début du film, lorsque Bert sort du magasin et qu'il a volé des caramels, on peut voir sur son oreille une cigarette qui sur le plan suivant disparait.
A la 21° minute, après l'histoire autour du feu, le chasseur d'écureuil tient un bâton dont il fait chauffer la nourriture qui se trouve au bout. Sur le plan suivant, il n'a plus le bâton dans les mains.

RECOMPENSES : 3ème prix de la compétition internatione de Fantasia en 2003
Prix du Meilleur maquillage à Sitges 2002
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Messagepar cculosse » 05 Octobre 2010, 08:46

pas le meilleur d'elie roth pour ma part ,deçu du film,mais bon chacun ses gouts ya le choix en la matiere
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