par darquos » 19 Février 2006, 22:04
J'espère, Epikt, que tu n'as pas mal pris cette initiative de ma part qui pourrait paraitre, je te l'accorde, plus que douteuse dans son leit Motiv. Disons que j'était de bonne humeur (et je le suis toujours) au moment de la rédaction de ce thread. Loin de moi donc l'idée de remettre en question tes goûts s'accordant oui ou non avec le milieu du gore extrème. Tu es une personne qui a une vision très précise et très jsute du cinéma et ça, je ne peut pas te l'enlever. Donc pour résumer l'histoire, j'avais juste envie de m'amuser un bon coup en te provoquant de la sorte. Tu en sors humble et ça, je n'en doutais pas une seconde.
Concernant ma vision de AUM, elle peut paraitre plus simpliste, mais il faut dire que je ne suis pas un spectateur difficile. Elle se résumerai en peu de points que je vais essayer d'énumerer :
- Nous sommes plongé dans un univers crade et malsain. Les acteurs vivent à 100% leur rôle et je leur dis un grand bravo car leur prestation nous bleuffe réellement. Comme j'écrivais pour un fanzine, on finit par ressentir une véritable haine envers eux. Au point de se dire que jamais, oh grand jamais, on aimerai croiser leur chemin. La présence de Killjoy, chanteur bien connu, aurait pu quelque part aseptiser cet effet, mais il en est rien.
- La violence des propos, les "fuck" à tout va comme tu dis. Dès les cinq premières minutes du film on sent que l'on a en face de nous quelque chose que l'on a jamais vu, une violence mise au jour qui devient dérangeante. On sanglaute, on frissonne tellement ce que l'on voit reveille en nous des sentiments étrangent. D'ailleurs, personnellement, après ces cinq premières minutes, j'ai dû faire un break de quinze jours pour pouvoir matter la suite. Pourtant, des films d'horreur, j'en ai vu, mais pour autant de violence à l'écran, je n'étais pas prêt.
- C'est vrai que ça bouge partout, mais, c'est justement ce mélange d'amateurisme et d'FX de professionnels qui fait la force de ce film. On est face à un très bon "faux" film d'amateurs et cela reste troublant. On perd ainsi tout nos repères cinématographiques.
Voilà en gros les raisons qui me poussent à dire que Vogel n'est pas un réalisateur qui fait pas les choses au hasard.