The Undertow
De Jeremy Wallace
Etats-Unis
2008
79
3/10
avec Jason Christ, Julie Farrar, Joseph Palermo, Trudy Bequette, Chris Grega, Emily Haack
Scénario de Jeremy Wallace
Synopsis :
Un groupe de jeunes gens sillonne les routes des Etats-Unis afin daller effectuer du canyoning et du camping dans une forêt sauvage.
Pendant leur périple, ils se font arrêter par un policier névrosé qui les humilie et les insulte.
En dépit dune outrance de la part du représentant de lEtat, les jeunes ne tiquent pas et le laissent repartir, non sans mal !
Derrière le caractère psychotique du flic se cache en fait un lourd secret, défiant toute imagination, même la plus logique !
Un tueur monstre, des meurtres sanglants et des situations plus barges les unes que les autres attendent nos protagonistes, qui ne sont pas au bout de leur peine !
Jusquoù la perversité trouvera t-elle exutoire ?
Une malédiction sest abattue sur cette contrée, sournoise, tapie dans le moindre recoin de cette forêt, hostile et funeste
Critique :
« The undertow » est un mix pourrave entre « La colline a des yeux », « Vendredi 13 » et « Délivrance » mais il est loin de détenir la qualité de ses prédécesseurs, souffrant dun manque cruel dambition et dune piteuse réalisation.
Des plans-séquences interminables sillonnent le métrage, véritable voyage au bout de lenfer aussi bien pour ses malheureux héros que pour le spectateur, pris à maintes reprises de baillements et se demandant où Wallace, le réalisateur, veut en venir
Certes, tout nest pas à jeter dans le film mais on a vraiment limpression dassister à des scènes de remplissages (la scène de la descente dans les rapides, très pesante et qui dure dix minutes, ressassant les mêmes cadrages, totalement inutile !), certaines « trouvailles » -tout est relatif- tombent à plat (la porte qui explose sous le choc dans le final) par manque daudace et le film respire la précarité, malgré une bonne volonté indéniable de la part des comédiens, qui se démènent comme ils peuvent !
Postulat hyper basique (une forêt, des jeunes, un tueur, des flics corrompus, une malédiction), cadrages pratiquement tous filmés à « loblique » sensés faire croire à une maîtrise technique alors que la caméra est souvent « branlante », tout ceci fleure bon lamateurisme de bas étage !
Auréolé de bonnes critiques dans les sites de cinéma indépendant outre-Atlantique, sans doute parce que ces derniers possèdent la culture « slasherienne » bien plus que les francophones (et encore cela reste à démontrer) « The undertow » ne laissera pas dempreinte indélébile parmi les uvres de sa catégorie, souffrant dun potentiel maintes fois vu et revu mais totalement inexploité ici, en outre un film maladroit et vite oublié
Mieux vaut se remater les premiers « Vendredi 13 » ou même les slashers des années 80 auquel « The undertow » cherche à sapparenter vainement
Une tentative qui a échoué !