Rosemarys Killer
The Prowler
Genre: Slasher
Pays: Etats Unis
Année: 1981
Réalisateur : Joseph Zito
Avec : Vicky Dawson, Christopher Goutman, Lawrence Tierney, Farley Granger
Alors que la seconde guerre mondiale fait rage, la jeune Rosemary envoie une lettre à son fiancé mobilisé lui annonçant quelle le quitte. Mais alors que le conflit prend fin, elle et son nouveau petit ami sont assassinés à coups de fourche lors du bal de fin dannée. Le coupable, un homme en tenue de G.I. reste introuvable.
30 ans plus tard, de nouvelles étudiantes se préparent pour le bal de fin dannée, sans se douter que le tueur de Rosemary rôde toujours
Rosemarys Killer est le premier méfait de Joseph Zito, lequel commettra par la suite
vendredi 13 : Chapitre final ainsi que des nanars mettant en scène linénarrable Chuck Norris
En somme rien de très glorieux pour ce réalisateur qui restera attaché aux séries B tout au long de sa carrière. Pas étonnant donc de constater que ce
Rosemarys Killer nest quun
slasher de plus, relativement banal qui plus est.
En effet le film suit à la lettre les codes du slasher sans renouveler grand chose. Laction se déroule sur un campus universitaire peuplé dadolescents grivois et de jeunes filles en shorts, le scénario est minime (qui a dit « inexistant » ?) et ne sert que de prétexte à des scènes de nudité et à des meurtres sauvages
Le scénario est même si étriqué que le film se contente finalement daller à lessentiel, à savoir montrer du sang et des seins, sans même prendre la peine débaucher une quelconque intrigue ou détoffer le maigre enjeu narratif. Lidentité du tueur sera révélée à la hâte et dans lindifférence générale, et les maigres efforts des acteurs pour faire exister leurs personnages sont totalement vains. Quant à la mise en scène, elle se révèle particulièrement médiocre dans la gestion de ses effets et le film se montre particulièrement avare en suspense.
Sans doute conscient de la platitude de sa mise en scène et voulant donner au public ce quil voulait, Joseph Zito prend alors le parti de foncer à lessentiel, négligeant tous les aspects du film hormis les meurtres. Il nhésite pas à étirer ces scènes et à prolonger lagonie de ces victimes. Ainsi ses plans explicites font preuve dun sadisme et dune complaisance jubilatoire et bienvenue dans ce type de film. Et pour ne rien gâcher les effets spéciaux sont signés Tom Savini. Ce dernier est loin dusurper sa réputation de meilleur maquilleur gore tant ses effets spéciaux sont sanglants et techniquement irréprochables.
Les meurtres nombreux et variés viennent donc rythmer ce film qui en avait bien besoin, pour le plus grand plaisir des amateurs du genre.
Bref, en fin de compte
Rosemarys Killer se distingue plus des autres slashers par la variété et le nombre de ses exécutions que par la qualité de son scénario ou de sa mise en scène. Mais malgré ces nombreux défauts, le film reste une curiosité à découvrir, ne serait-ce que pour les superbes scènes de meurtres qui ravirons les fans d'horreur made in 80' !!