La Planète des Singes, Les Origines

-> Les films d'horreur, fantastique, SF...

Messagepar Oh My Gore » 21 Juin 2010, 23:04

Scénariste(s) : Rick Jaffa (written by) & Amanda Silver (written by)
Genre(s) : Action | Adventure | Sci-Fi
Pays : USA

D'après nos confrères de Bloody-disgusting, Frida Pinto ("SLUMDOG MILLIONAIRE") et Don Cheadle (Col. James 'Rhodey' Rhodes/War Machine dans "IRON MAN") se seraient vu proposer un rôle pour "PLANET OF THE APES: RISE OF THE APES", la préquelle de "LA PLANETE DES SINGES"
Ils rejoindraient ainsi James Franco dans le film dirigé par Rupert Wyatt.

La Fox devrait sortir le film pour le 24 juin 2011.

http://www.ohmygore.com/freida-pinto-do ... -7254.html
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Messagepar ottorivers » 22 Juin 2010, 08:23

Oh My Gore ! @ 22.06.2010 à 00:04 a écrit: "PLANET OF THE APES: RISE OF THE APES", la préquelle de "LA PLANETE DES SINGES"



Préquelle??? :blink:

Vu l'horreur qu'était ce remake, ils laissent carrément tomber la fin plus que confuse (conne n'ayons pas peur des mots) pour revenir en arrière. (?)

Si même les scénaristes lâchent l'affaire ça commence bien. :wacko:
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Messagepar Oh My Gore » 03 Juillet 2010, 10:12

Puisqu'il est le spécialiste de cette technique, il n'est pas étonnant de découvrir que l'acteur britannique Andy Serkis prêtera ses gestes au singe du film "CAESAR: RISE OF THE APES". La technique en question est la Motion Capure que les Français ont traduit par Captation de mouvements.

Après avoir prêté son corps à Gollum la créature du "SEIGNEUR DES ANNEAUX" et au gorille géant de "KING KONG", Andy Serkis revêtira à nouveau sa combinaison et ses capteurs pour imiter, restituer la gestuelle du chimpanzé. Il sera ainsi Caesar, le chimpanzé qui va initier la révolte des singes dans le film préquelle de la saga "LA PLANèTE DES SINGES".

Dans "CAESAR: RISE OF THE APES" un jeune scientifique (James Franco) va se trouver au coeur de la guerre entre les hommes et les singes. Travaillant sur un remède contre la maladie d'Alzheimer dont souffre son père, le jeune homme teste un remède sur des singes. L'un d'entre eux, Caesar, évolue très rapidement et le jeune homme l'emmène chez lui afin de le protéger des "méchants" docteurs. Cet événement sera l'avènement de la révolution menée par les primates.

Comme pour "LE SEIGNEUR DES ANNEAUX" et "KING KONG" c'est la société Weta Digital, basée en Nouvelle Zélande, qui se charge du procédé technique.

Le tournage du film débutera à Vancouver le mois prochain. la sortie est prévue pour le 24 juin 2011.

http://www.ohmygore.com/andy-serkis-pre ... -7278.html
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Messagepar Oh My Gore » 14 Juillet 2010, 20:43

D'après The Wrap, Brian Cox, le méchant de "X-MEN 2", aura de nouveau le mauvais rôle cet été, à l'occasion du tournage de "RISE OF THE APES" de Rupert Wyatt, la préquelle "LA PLANèTE DES SINGES".

http://www.ohmygore.com/brian-cox-encor ... -7310.html
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Messagepar Oh My Gore » 21 Juillet 2010, 21:48

L'acteur Tom Felton (Draco Malfoy dans "HARRY POTTER") a rejoint le casting du film produit par 20th Century Fox, "CAESAR: RISE OF THE APES". Il interprêtera le fils de Brian Cox, propriétaire d'un sanctuaire pour primates.

http://www.ohmygore.com/tom-felton-rejo ... -7319.html
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Messagepar Oh My Gore » 08 Juin 2011, 21:38

Voici un extrait pour "LA PLANèTE DES SINGES, LES ORIGINES" de Rupert Wyatt, la préquelle de "LA PLANèTE DES SINGES" de Tim Burton.

http://www.ohmygore.com/un-extrait-pour ... -8077.html
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Messagepar Lan » 06 Août 2011, 08:42

Image
Ecrit par Pierre Boulle, Rick Jaffa, Amanda Silver
Avec James Franco, Andy Serkis, Freida Pinto

Année : 2011
Pays : USA
Durée : 105 min

.: L'HISTOIRE
Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d'Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d'augmenter radicalement l'activité cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d'une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l'entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l'Homme dans un combat spectaculaire.

ImageImageImageImage

.: LA CRITIQUE
Après le remake exagérément conspué de Tim Burton il y a tout juste 10 ans, la saga inspirée du roman français de Pierre Boulle est aujourd'hui revisitée par le réalisateur Rupert Wyatt, qui n'avait à son actif qu'un seul long-métrage.
Comme son titre l'indique, "LA PLANETE DES SINGES, LES ORIGINES" n'est ni une suite, ni un second remake du film culte de 1968, mais bel et bien une préquelle, sorte de genèse de l'épopée, située à l'époque actuelle.

Le film s'ouvre sur la capture d'un groupe de chimpanzés destinés à l'expérimentation d'un potentiel remède à la maladie d'Alzheimer. D'emblée, le ton est donné, et les tristes séparations des familles de singes ne sont qu'un maigre échantillon de la détresse qui attend les malheureux cobayes, dont les cages et les tests en laboratoire constitueront désormais le quotidien.
Sauvé in extrémis à la mort de sa mère (douée d'extraordinaires capacités intellectuelles depuis les expériences pratiquées sur elle par les scientifiques), César le chimpanzé – qui a hérité de ses gênes hors du commun – est élevé par Will dans la maison familiale, jusqu'au jour où sa nature profonde prend le dessus... Un besoin irrépressible de liberté, d'espace et de liens sociaux qui va le conduire tout droit dans un zoo, ressemblant plus à une sordide prison qu'à un centre de loisirs pour primates...

Outre le thème de l'esclavage et le concept de race supérieure déjà abordés à travers les films et la série télé des 70's, "LA PLANETE DES SINGES, LES ORIGINES" propose également une réflexion sur l'exploitation, la torture et la maltraitance animale, comme l'avaient d'ailleurs déjà fait ses prédécesseurs dans une moindre mesure.
Le film est d'ailleurs tout aussi pessimiste sur le genre humain, qui, victime de son « intelligence », finit par se mener à sa propre perte, à force de vouloir contrôler son destin et de défier les lois de la nature.
Et le personnage du père de Will, atteint de la maladie même que son fils tente de traiter, traduit très bien cet état de fait : le choix de sacrifier une espèce vivante pour en sauver une autre se retourne non seulement contre lui, mais engendre une rébellion de l'animal – qui vient de franchir une étape décisive de son évolution – sur l'homme (évoquant au passage l'épisode "LA CONQUETE DE LA PLANETE DES SINGES").

Dans cette relecture inventive, il est intéressant de constater l'absence des travers typiquement humains dont ont finalement hérité les singes dans les autres adaptations. Effectivement, ici, il n'est pas vraiment question de « revanche ». Le but des opprimés n'est pas (encore ?) d'exercer une quelconque domination sur l'homme, mais simplement de vivre libres et en paix.
A cet égard, ils sont infiniment plus attachants, en particulier César – qui réussit à s'imposer comme le leader de tout un « peuple » et l'instigateur de la révolte – dont la quête d'identité et les interrogations (qui ne sont pas sans rappeler "GREYSTOKE") sont d'autant plus émouvantes qu'elles sont légitimes aux yeux du spectateur.

Reste que "LA PLANETE DES SINGES, LES ORIGINES" est suffisamment réaliste pour qu'on s'y projette ou qu'on s'identifie aux personnages et à leurs dilemmes, et techniquement, les singes crées en numérique fonctionnent à merveille, même si l'illusion est certainement encore perfectible.
Quoiqu'il en soit, voilà un film que l'on n'attendait pas aussi intense, et qui éveillera peut-être les consciences...

L'heure de la libération animale a sonné !

Note de Lan : 8.5 sur 10

Critique du film "LA PLANETE DES SINGES : LES ORIGINES"
http://www.ablazine.com/
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Messagepar BRUNO MATEI » 06 Août 2011, 16:43

je me réserve cet évènement samedi prochain
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Messagepar GoreObsessed » 06 Août 2011, 21:27

Alors ça contrairement à Conan, je m'attendais pas à grand chose et en fait la bande annonce me donne vachement envie !
IN GORE WE TRUST!!!

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Messagepar BRUNO MATEI » 14 Août 2011, 08:17

D'après le célèbre roman de l'écrivain français Pierre Boule, la saga La Planète des Singes aura été un lucratif succès planétaire parmi ces cinqs premiers volets concoctés dans les années 70. Alors que le chef-d'oeuvre du premier opus réalisé par Franklyn J. Schaffner fut passé à la moulinette du remake superficiel entrepris de façon impersonnelle par Tim Burton en 2001, Rupert Wyatt s'attelle à relancer la franchise avec une préquelle dont les singes seront cette fois-ci digitalisés en performance capture. Un procédé numérique toujours plus novateur entrepris par la société Weta Digital de Peter Jackson.

Dans un laboratoire scientifique, des chercheurs ont trouvé un traitement contre la maladie d'Alzheimer qu'ils expérimentent préalablement sur une femelle chimpanzé. Les effets psychologiques sur l'animal sont stupéfiants, son activité cérébrale étant décuplée. Mais à la suite d'une violente rébellion d'avoir protégé la vie de son bébé, elle est abattue sans rémission par le service d'ordre de l'établissement. Le chercheur Will Rodman décide d'éduquer frauduleusement le bébé primate en le ramenant dans sa demeure où loge également son paternel infirme. Rapidement, il s'aperçoit que le jeune chimpanzé est lui aussi doué d'une intelligence supérieure et tente d'expérimenter le traitement sur son père atteint de la maladie neurodégénérative.

Après la confection anticipée d'un trailer bougrement jouissif et prometteur, voici la préquelle tant attendue par une horde de fans, puristes et autres amateurs juvéniles curieux d'assister à la révolution présagée des primates de notre siècle. De prime abord, je tiens sans détour à acclamer l'exploit technique réalisé par la "performance capture" qui atteint ici un degré de réalisme aussi stupéfiant que le remake miraculeux de Peter Jackson, King-Kong ! (certains prétendent même que ces nouveaux effets digitalisés sont rendus si précis qu'ils confinent à la perfection !). La physionomie expressive des chimpanzés, gorilles ou orangs-outans ainsi que la texture de leur fourrure à poils sont si réalistes qu'elle permettent "naturellement" d'humaniser des primates artificiels avec une acuité d'émotion trouble inespérée.
La première partie du film illustrant la phase d'évolution de César éduqué par le chercheur Will Rodman (James Franco) devant le témoignage de son père médusé, donne lieu à un florilège de séquences intimistes laissant libre cours à l'humanité chétive et craintive d'un chimpanzé doué d'une intelligence supérieure. A titre d'exemple, sa manière d'observer et découvrir par la fenêtre de son compartiment personnalisé la vie civilisée des êtres humains évoluant dans leur milieu urbanisé émeut naturellement un spectateur totalement fasciné, immergé dans son regard étrangement innocent et susceptible. Sa bonhomie altruiste à remettre instinctivement à l'endroit une fourchette de table saisie à l'envers par le paternel infirme ou, plus encore, les rapports affectueux compromis avec son maître nous émeut et nous touche avec une aisance naturelle confondante qui laisse pantois. L'empathie qu'il réussit à exercer à travers ses yeux débordant de vigueur et d'esprit bienveillant nous captive incessamment à chacune de ses prestations criante de vérité.

C'est à la suite d'une envie irrépressible de s'aventurer devant l'avenue champêtre de la maison qu'une altertaction va être malencontreusement opposée avec un voisin. C'est à ce moment alerte que César va physiquement être agressé par un quidam dit civilisé et ainsi connaître la peur de cette emprise de la violence découlant d'un acte rendu aussi brutal pour la victime assaillie. Mais un peu plus tard, une querelle de voisinage beaucoup plus considérable va être perpétrée cette fois-ci contre le père de Will avec ce même individu irascible. César, témoin de cette échauffourée s'en ira fougueusement lui porter assistance avec une hargne physique particulièrement cinglante. Emprisonné par l'autorité de la justice dans un foyer spécialisé d'avoir extérioriser une si grande colère pour s'être octroyé à une violence physique contre ce rival, la lente mutation psychologique de Caesar peut commencer dans son esprit douloureusement impliqué par la haine et la révolte.
Cette seconde partie plus sombre et ombrageuse va démontrer à quel point le sentiment d'injustice, la maltraitance et la soumission peuvent gravement concourir à changer un individu vers une ambition vindicative à grande échelle. Il démontre à quel point l'homme, instinctivement arrogant dans son estime de supériorité souhaite à tous prix dominer l'être inférieur au profit de ses ambitions cupides ou présomptueuses.

Et pour ce qui est de la révolte des singes, Rupert Wyatt nous entraîne dans une dernière partie frénétique à couper le souffle auquel des centaines de primates pugnaces ont décidé de s'unir en force pour démontrer leur capacité physique et intellectuelle à s'opposer de la dictature des êtres humains. Mais avant cet ébauche d'action présagée, il y les prémices où Caesar, belliciste, décide d'organiser sa révolte par le langage des signes avec un orang-outan. A ce titre, il y a un moment clef particulièrement grave et impressionnant qui montre César émettre à ses confrères le premier mot vocal: "nooooooon" (à l'asservissement !). Sa manière d'acclamer de façon véhémente sa protestation contre le despotisme des hommes (mis en cause de prime abord par un gardien sadique et condescendant) et d'engager une houleuse rébellion se révèle d'une intensité émotionnelle poignante. Surtout que durant l'émeute, un accident mortel sera involontairement perpétré contre un des gardiens par un César si embringué mais subitement conscient des effets néfastes d'une violence outrancière irréversible.
Leur arrivée impromptue en pleine agglomération urbaine donne lieu à des séquences explosives incroyablement coordonnées dans la hiérarchisation drastique des singes. Sans verser dans la violence sèche ou brutale, ce point d'orgue très spectaculaire enchaînant des séquences d'actions virtuoses (au service de l'histoire !) souhaite aussi délivrer en sous-texte social un message pacifiste. Comme en témoigne l'épilogue flegme auquel le leader Caesar et ses comparses, à nouveau réfugiés dans la forêt, invoqueront leur désir à Will de vivre en communauté dans leur environnement naturel, à l'écart de l'homme et de ces mégalopoles urbanisées.

Outre une excellente interprétation d'ensemble, l'excellent James Franco accorde beaucoup d'empathie et privilégie l'humanisation de son personnage épris d'affection pour son animal de compagnie adopté en l'honneur de Caesar. En prime, sa détresse nonchalante de subir la dégénérescence d'un père atteint de la maladie d'Alzheimer va lui donner l'envie risquée de jouer aux apprentis sorcier en lui injectant le fameux traitement révolutionnaire capable de décupler l'activité cérébrale. Malheureusement, les effets secondaires vont largement déconsidérés cette ambition scientifique et, à contrario, inoculer un virus mortel sur la démographie humaine. John Litgow endosse ce rôle délicat d'un sexagénaire infantile, conscient de sa décrépitude morale avec une vérité poignante dans son humanité élégiaque.

Réflexion sur le pouvoir, sur l'instinct belliqueux octroyé en chaque être vivant et sur cette acerbe violence engendrée par l'iniquité et l'inégalité des ethnies dissemblables, La Planète des Singes: les Origines est un époustouflant spectacle épique. Il doit son salut à des effets spéciaux ahurissant de réalisme mais surtout à son émotion sensitive résultante de l'humanité des singes créés par procédé numérique. C'est cette empathie accordée à un soulèvement de primates génétiquement modifiés qui permet d'élever ce spectacle ambitieux à un prodigieux fantasme ancestral (l'homme descendrait du singe) matérialisant par la même une improbable apocalypse augurée (ne ratez pas le générique de fin lourdement nihiliste !).
Un magnifique exemple rempli d'humilité de ce que peut encore fournir l'usine à rêve ricaine quand le divertissement rime avec intelligence. Où le spectateur lambda est enfin reconsidéré à sa juste valeur d'utopiste créatif désireux de besoin évasif dans notre société de plus en plus totalitaire.
Et s'il fallait ne retenir qu'un seul mot de cette préquelle ! Époustouflant !
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