Monsters

-> Les films d'horreur, fantastique, SF...

Messagepar Oh My Gore » 16 Août 2010, 22:14

Image
Réalisateur(s) : Gareth Edwards
Scénariste(s) : Gareth Edwards (written by)
Genre(s) : Drama | Romance | Sci-Fi
Durée : 94 min
Pays : UK
Langue(s) : English
Couleur : Color
Ratio : 2.35 : 1

Une sonde de la NASA revenant sur Terre avec des échantillons d'une forme de vie extraterrestre s'écrase en Amérique Centrale. Peu après, de nouvelles formes de vie apparaissent et la moitié du Mexique est mise en quarantaine. Dans ce chaos ambiant, un journaliste escorte un touriste américain à travers la zone infectée afin de traverser la frontière pour regagner le territoire américain.

Voici une affiche et une bande-annonce pour "MONSTERS" de Gareth Edwards, petit film de science-fiction britannique (15 000 $ de budget selon la rumeur) dont l'ambition semble de se positionner comme le nouveau "DISTRICT 9".

On retrouve au casting Whitney Able ("TOUS LES GARCONS AIMENT MANDY LANE", "TALES OF AN ANCIENT EMPIRE", "UNEARTHED") et Scoot McNairy ("WRECKAGE").

http://www.ohmygore.com/une-affiche-et- ... -7384.html
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Messagepar Oh My Gore » 12 Septembre 2010, 15:38

Alors que le film de Gareth Edwards est présenté ce soir en avant-première à l'Etrange Festival de Paris pour la cérémonie de clôture, "MONSTERS", petit film de science-fiction britannique (15 000 $ de budget selon la rumeur) dévoile une nouvelle bande-annonce !

http://www.ohmygore.com/monsters-encore ... -7516.html
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Messagepar Oh My Gore » 11 Octobre 2010, 22:50

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Messagepar Lan » 20 Janvier 2011, 19:39

Image
Réalisé par Gareth Edwards
Ecrit par Gareth Edwards
Avec Scoot McNairym Whitney Able

Année : 2010
Pays : UK
Durée : 94 min


.: L'HISTOIRE
Une sonde de la NASA s'écrase dans la jungle mexicaine, libérant sur terre des particules d'une forme de vie extra-terrestre. Six ans plus tard, le Mexique et le Costa-Rica sont devenus des zones de guerre désertées par les populations locales, mises en quarantaine et peuplées de créatures monstrueuses. Un photographe est chargé d'escorter une jeune femme à travers cette zone dévastée. Seuls sur la route, ils vont tenter de rejoindre la frontière américaine...

ImageImageImageImage

.: LA CRITIQUE
Alors que tout, et en particulier les affiches, laissaient présager un film à la "DISTRICT 9" assaisonné d'un zeste de "CLOVERFIELD" et d'une toute petite pointe de "THE MIST", force est de constater qu'hormis le côté docu-fiction et la présence d'extraterrestres dans une zone de quarantaine, "MONSTERS" adopte une toute autre approche.
Un texte d'intro plante le décor. L'existence de créatures extraterrestres est avérée, de même que leur présence sur terre depuis plusieurs années, confinées dans un territoire contrôlé par l'armée.
Et c'est dans ce contexte qu'Andrew, photographe, se voit confier la sécurité de Sam, la fille de son patron Mr Wynden. Contraints de traverser la zone « infectée » pour rejoindre les USA, ils vont devoir faire face à de multiples dangers, mais de leur périple naitra bien plus qu'une simple rencontre de voyage...

Vraisemblablement doté d'un budget beaucoup plus consistant que les 15 000 dollars de la rumeur, "MONSTERS" est le tout premier long métrage de Gareth Edwards. Avec son aspect documentaire / reportage de guerre, le film nous immerge dans une atmosphère de désolation à travers le road trip de ses protagonistes. Un genre de Pékin Express périlleux et inquiétant dans de magnifiques paysages naturels en pleine jungle mexicaine, qui portent néanmoins les stigmates des bombardements et des attaques (ou réflexes de défense) des monstres.
Des lumières des tirs nocturnes à la découverte de carcasses de véhicules ou d'immeubles et infrastructures en ruines, les moteurs d'hélicos se mêlent à la très belle bande originale mélancolique, conférant un sentiment de réalisme saisissant.

De même que la corruption ambiante et les inégalités sociales devant le danger, laissent un goût amer, les créatures parquées en dehors des Etats-Unis marquent clairement un parallèle avec la politique d'immigration américaine envers l'état mexicain, qui de surcroît est sacrifié pour servir de zone de quarantaine.
Se pose également la question de l'éthique dans les médias, notamment via le métier du héros masculin, qui gagne sa vie du malheur et des tragédies, alors que toutes les télévisions retransmettent les affrontements armés dans une sorte d'indifférence générale.
Au fil de ses photos, c'est l'évolution des personnages et de leur relation qui est dépeinte (à noter que Scoot McNairym et Whitney Able forment un vrai couple dans la vie), à mesure de leurs rencontres avec les autochtones, dans les villages pauvres ou sur les routes, ainsi qu'avec les fameuses créatures à l'apparence de pieuvres géantes et luminescentes qui se montrent particulièrement touchantes et attentionnées les unes avec les autres lors d'un joli ballet amoureux.

Reste qu'avec un tel titre, on s'attendait forcément à une ribambelle de « monstres », qui ne sont finalement que très peu présents à l'écran, d'où la principale déception, surtout pour ceux qui pensaient assister à un film d'aventures science-fictionnelles rythmé.

Note de Lan : 6 sur 10

Critique du film "MONSTERS"
http://www.ablazine.com/
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Messagepar ottorivers » 26 Février 2011, 11:12

Mouais. Ok ce film est assez bien foutu, mais nom de Dieu il ne se passe RIEN.
Le vide intersidéral.
On marche pendant tout le film, sans aucune peur et lorsque les monstres arrivent (bien trop tard) et bien on s'en fout.

Voila. On a l'impression que le duo traverse n'importe quel pays en guerre, ne rencontrant personne sur leur route et l'alibi des monstres pourtant intéressant au départ ne va pas chier bien loin.
De même que le choix de balancer une invasion alien sur ce pauvre Mexique, qui n'en demandait pas tant, est un tant soit peu discutable.
Comme par hasard les monstres ne vont pas en Amérique, ils flippent trop.
C'est vachement plus marrant de leur foutre des étrangers qui débarquent chez eux, vu que d'habitude ce sont eux qui s'infiltrent aux Etats Unis. Vengeance??
Comme par hasard l'héroïne est une gosse de riche, ce qui n'est pas un choix très judicieux je trouve. C'est inutile, sauf pour se dire qu'elle va se la couler douce une fois le film finit.
D'ailleurs son père ne se casse pas trop le cul pour aller la chercher malgré tout ses millions, ce qui est bien peu crédible aussi.
On vire dans le pathos d'opérette dés que possible, avec le photographe séparé de son gosse, un cadavre d'enfant et deux ou trois militaires, rien de plus dans le quota des morts.
Pas très folichon tout ça. On ne se fait pas chier mais on se demande à la fin l'intérêt d'avoir perdu 90 minutes devant cet objet creux.
5/10
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Messagepar asath » 28 Février 2011, 08:04

C'est quand meme ballot d'appeller un film monters pour montrer 20mn de monstre dans le film au final. Comme tout le monde le dit on reste vraiment sur sa faim de ce coté là, c'est pas assez exploité malheureusement.
A coté de çà une histoire a l'eau de rose qui frole le survival dans un mexique en pleine guerre... pas vraiment utile.
Par contre les décors, l'ambiance et le contexte du film sont vraiment bien faits, on y croit et çà c'est un point fort du film.
Encore un film fantastique qui reste en surface sans atteindre la profondeur attendue.
6/10
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Messagepar GoreObsessed » 28 Février 2011, 08:25

asath @ 28.02.2011 à 09:04 a écrit: C'est quand meme ballot d'appeller un film monters pour montrer 20mn de monstre dans le film au final. Comme tout le monde le dit on reste vraiment sur sa faim de ce coté là, c'est pas assez exploité malheureusement.
A coté de çà une histoire a l'eau de rose qui frole le survival dans un mexique en pleine guerre... pas vraiment utile.


Encore une fois une erreur de casting de de film à mater...

Il n'a jamais été question d'un film où on voit des ET se foutrent sur la gueule avec des humains :rolleyes:

C'est comme de reprocher qu'Alien n'est vraiment pas drôle, ils ont vraiment loupé le côté comédie de ce film... par contre le côté horreur fait vraiment trop peur, c'est vachement loupé... :P

Enfin moi je dis ça, je dis rien, mais la prochaine fois je te conseille de lire 2-3 résumés avant de choisir un film à voir ;)

Bon après moi je l'ai pas vu, justement parce que je sais que c'est pas le genre de film que j'ai envie de voir en ce moment B)
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Messagepar asath » 28 Février 2011, 21:08

Nan mais c'est interessant a mater comme genre de film mais c pas une nécéssité absolue.
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Messagepar GoreObsessed » 02 Mars 2011, 12:47

C'est bien pour ça que je l'ai pas encore vu même si il me dit bien :P
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Messagepar BRUNO MATEI » 11 Avril 2011, 21:05

Sous ses faux airs de District 9, ce premier film à petit budget d'un jeune réalisateur ayant fait ses preuves dans la confection d'effets spéciaux est une ballade poético-romantique autour de deux êtres égarés au milieu d'un no man's land mexicain situé non loin de la frontière américaine sécurisée.

La relation commune avec District 9 est uniquement bâtie sur le principe qu'une forme extra-terrestre d'origine inconnue a déjà débarqué sur notre terre depuis 6 ans alors qu'ils tentent d'y survivre malgré les bombes envoyés par les américains et les mexicains pourtant responsables de cette invasion à grande échelle.
Sous ce décor d'apocalypse d'un pays dévasté, Gareth Edwards livre avant tout avec pudeur une magnifique romance initiatique auquel deux personnages lambdas vont se rapprocher pour tenter de survivre dans un endroit hostile dont ils ignorent la réelle dangerosité. Après avoir perdu leurs papiers d'identité, notre couple va devoir traverser une forêt en zone contaminée au lieu d'embarquer à bord d'un car-ferry.
Assisté d'une troupe de mercenaires volontaires mais ombrageux, ils vont se mesurer ensemble à la menace aléatoire des extra-terrestres camouflés dans la pénombre des arbres géniteurs (c'est dans la sève de cet élément de la nature qu'ils fécondent pour se reproduire indéfiniment). Alors que quelques rares civils, survivants meurtris d'une apocalypse déloyale semblent totalement livrés à eux même car laissés à l'abandon de leur démocratie et des associations caritatives.
A travers cette situation alarmiste d'un pays chaotique en état de guerre contre un ennemi potentiellement hostile dont ils ignorent toute revendication, le réalisateur dépeint une société totalitaire déterminée à enrayer un ennemi dont toute communication est définitivement insoluble.
Il joue autant du pouvoir de fascination et de mystère sous-jacent de cette forme extra-terrestre réfugiée dans une nature lyrique que de décrire l'amitié naissante d'un homme et d'une femme livrés aux tourments de l'angoisse qui en résulte avant de rencontrer l'amour rédempteur.

Avec un sens poétique sensitif dans ses images parfois insolites de décors naturels combinés avec le désastre des habitations désertées et l'apparence démesurée de nos extra-terrestres ressemblant à d'immenses pieuvres en apesanteur, Monsters est un ovni d'une beauté aussi étrangement immersive que diaphane. Accentué par un hypnotique score musical planant et régulier, l'odyssée esseulée de nos deux héros traversant un univers irréel (la grande pyramide, les immenses murailles longeant la zone contaminée, l'apparition démesurée des deux monstres au dessus de la station essence), laminés par un conflit belliqueux est illustrée d'une manière très réaliste, à la limite du documentaire pris sur le vif.
Avec retenue et sans esbroufes, Monsters se vit et se ressent avec une acuité émotive constante, tel un voyage romantique singulier qui détermine son intérêt dans une simplicité docile entièrement dédiée à l'humanité chétive de ces deux personnages. Deux êtres hantés et envoûtés par cette désolation aigrie alors que la nature écologique, témoin de cette guérilla impertinente ne demande qu'à éclore sereinement afin de pouvoir fantasmer sa beauté ingénue.

LOST IN PARADISE.
Efficacement mis en scène dans un sens de suggestion adroit compensant son maigre budget et interprété par deux modestes comédiens néophytes épatants de naturel et de vérité humaine, Monsters est une ode sensitive à la vie existentielle dans un monde anxiogène et régressif.
Une quête sensuelle sur l'autonomie de notre flore bafouée par la brutalité de l'homme et une réflexion universelle sur le sens de la guerre et sa xénophobie engendrant inlassablement une violence absolue inéquitable.
ATTENTION SPOILER !!!
Son récit profondément romantique alloué avant tout aux deux personnages esseulés se clôt dans un final bouleversant après que ceux-ci aient été témoins d'un évènement inopportun lié à l'humanité d'une symbiose extra-terrestre et avant que l'homme draconien et autoritaire ne les séparent brusquement.
Cet ultime moment idyllique auquel nos amants se laissent attendrir aux sentiments amoureux est aussi de manière inconsciente leur hommage affecté qui en résulte en fonction de la rancunière menace étrangère confortée sur la défensive. L'amour pacifiste dans le fluide corporel de l'union des coeurs avant la fatalité de la dure réalité.
FIN DU SPOILER.
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