Maniac

-> Le gros Gore qui tache et les films dégueux à vomir

Messagepar san » 01 Septembre 2010, 13:38

oui, le principal c'est qu'il y ai du plaisir... :jason:


mais j'irais pas le voir en salle! !! :)
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Messagepar Killjoy » 09 Novembre 2010, 11:35

Le blu ray est, parait-il, une catastrophe !
image dégueulasse, foutage de gueule total !


à éviter,
Suspiria regrette amèrement son achat ! :(
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Messagepar SUSPIRIA » 09 Novembre 2010, 16:07

Je confirme, l'édition collector parue chez Blue Underground est une véritable honte !
Quasiment pas de différence de qualité d'image entre le dvd sorti il y a quelques années et ce blu-ray !
Une véritable arnaque !
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Messagepar lirandel » 09 Novembre 2010, 17:32

merci pour l'info. ;)
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Messagepar Killjoy » 10 Novembre 2010, 10:01

je regrette pas de pas l'avoir pris :P
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Messagepar BRUNO MATEI » 24 Décembre 2010, 17:59

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Messagepar ottorivers » 28 Décembre 2010, 13:01

Le détail marrant quand même, c'est que la chanson "Maniac" écrite par Michael Sembello et Dennis Matkosky, devait être dans le film mais fut refusée.
Elle a été recyclée dans le film musical bien connu de 1983 Flashdance et a fait un carton.

Elle a même faillit gagner un prix qui a été annulé en s'apercevant qu'elle n'avait pas été écrite spécialement pour le film.
Bien sûr les paroles ont changées entre les deux.

Paroles originales:
He's a maniac, maniac that's for sure,
He will kill your cat and nail him to the door.

Nouvelle version:
She's a maniac, maniac on the floor
And she's dancing like she's never danced before.

J'imagine MANIAC avec cette musique. :rolleyes:

Il y a ceci dit plusieurs tubes discos dans le film.


http://www.youtube.com/watch?v=5x1K5UH2nek

MANIAC version Métal de Firewind

MANIAC version du groupe Fr Carnival in coal.
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Messagepar san » 31 Décembre 2010, 18:30

Moi j'imagine même pas... :D
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Messagepar jaimelaviande » 19 Janvier 2011, 12:28

Pinaise... Jamais vu!!! Un jour peut-être.
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Messagepar BRUNO MATEI » 25 Mai 2012, 07:40

Naissance d'un mythe
Sorti le lendemain du jour de Noël 1980 et cinq mois avant l'arrivée du fameux 1er volet de la saga Vendredi 13 (le 9 mai plus exactement !), le novice William Lustig réalise pour son premier long-métrage une bombe désinvolte qui fera l'effet d'un électro-choc dans le paysage du psycho-killer. Genre familièrement prénommé aujourd'hui "slasher" et démocratisé deux années au préalable par John Carpenter avec l'immuable Baby-sitter murder (rebaptisé sous le titre celte d'Halloween !).

Frank Zito est un homme solitaire vivant reclus dans son appartement en compagnie de mannequins de femmes dénudées. Leur visage sanguinolent sont entachées par des perruques que Frank s'amuse à clouer sur leur crane dégarni. Ces chevelures rêches avilies par le sang sont à l'origine de véritables scalps que l'homme perpétue sur des proies féminines durant ses errances nocturnes. Ce serial-killer traumatisé par la mort accidentelle de sa mégère rode dans la ville de New-York pour punir toutes les femmes infidèles qu'il rencontre de manière aléatoire.

Scènes de crimes
Sans concession, le préambule nous illustre un double meurtre crapuleux (à base de strangulation et égorgement explicite), appuyé par la texture rugueuse d'une photo blafarde. Sous le climat maussade d'un ciel nuageux, un couple d'amants roucoule gentiment sur une plage déserte. Sans rémission, une présence hostile à la respiration pondéreuse s'avance vers ses victimes pour les assassiner en estocade avec une sauvagerie imparable ! L'ambiance mortifère qui y règne s'infiltre déjà dans la pellicule avilie par le sang !
La séquence suivante nous fait pénétrer en interne d'une cité crépusculaire New-yorkaise auquel notre tueur déambule au hasard des rues. C'est vers une chambre de motel miteux qu'il trouve refuge parmi la présence d'une jeune prostituée. Furtivement, elle finira étranglée et scalpée. La brutalité graphique de cette séquence rigoureuse, d'une rare intensité dans la véracité du crime, foudroie par son âpre réalisme en insistant sur les visages horrifiés des protagonistes filmés en plan zoomé ! Un moment éprouvant renforcé par la physionomie spectrale de notre tueur, transpirant de sueur à daigner de manière acharnée étouffer le cou de la victime par l'entremise de ses mains béantes ! Et cela juste avant de lui ôter délicatement la peau du crane par incision !
Cette vague de premiers homicides mis en exergue dans un climat de folie furieuse est entièrement impartie au portrait traumatique de ce tueur en série comme jamais aucun cinéaste n'avait osé le retranscrire. Un autre exemple éloquent qui illustre bien la verdeur pénible des vicissitudes à venir, la scène de poursuite abrupte dans le métro au cours duquel notre tueur course sans répit une infirmière à bout de course. Un morceau d'anthologie d'une telle ampleur anxiogène dans son environnement cafardeux qu'elle provoque le marasme, autant pour la victime désoeuvrée que pour le spectateur ébranlé !

Un tueur dans la ville
Toute l'intrigue nauséeuse est donc focalisée sur ses monstrueuses exactions perpétrées dans la glauquitude d'une environnement urbain totalement asservi par son emprise meurtrière. Puisque la métropole ombrageuse semble ici lui appartenir le temps d'une vague de crimes dont aucun quidam ne peut lui échapper.
William Lustig convoque un soin obstiné à nous retransmettre avec souci documentaire, le sentiment d'insécurité omniprésent d'un dédale urbain en déliquescence, totalement à la merci d'un pervers refoulé. Dans une ambiance opaque d'un cauchemar récursif, le réalisateur va soigneusement élaborer une introspection pathologique de l'esprit névrosé d'un tueur. Une approche audacieuse par sa violence graphique, mais aussi malsaine autant qu'hypnotique pour ausculter le profil intrinsèque d'un assassin vécu de l'intérieur. Sonder ses pensées licencieuses par une voix-off pataude, observer ses angoisses tourmentées ou ses cauchemars nocturnes résultants d'une profonde solitude. Tout en illustrant avec mélancolie sa culpabilité de n'avoir pu combler une matriarche conservatrice. De ses tourments maladifs ancrés dans un psyché galvaudé émane une pathétique labeur à daigner tuer sans sommation n'importe quelle femme qui empiète son chemin. Sa rancoeur misogyne, cette haine refoulée le contraint à se transformer la nuit en monstre errant pour annihiler les dames esseulées afin de se rassurer d'exister. Et cela en dépit d'avoir tenté de courtiser une élégante photographe de mode (endossée par la prêtresse Caroline Munroe). Une affable célibataire éprouvant finalement une certaine sympathie pour notre pourfendeur à double tranchant, car incapable de pouvoir réfréner ses pulsions d'homicide.

Dans la tête du tueur
Si Maniac fascine et dérange de façon épidermique, c'est aussi grâce à l'interprétation hallucinée de Joe Spinell, littéralement habité dans son rôle ambivalent d'ignoble meurtrier mentalement rongé par ses démons intérieurs. Une prestation acérée de tueur aliéné, sidérante de crudité, que monopolise sa carrure bedonnante, sa chevelure croulante et son regard noir subjugué par la mort. Pour exacerber sa présence délétère, sa lourde respiration souffreteuse va venir hanter tout son cheminement autodestructeur. Néanmoins, en intermittence, on se surprend à lui tolérer une futile empathie dans ces moments intimes de sa morne quotidienneté. A sa nonchalance lourdement éprouvée par la mort de sa mère préalablement prostituée. Femme putassière qui n'aura pas hésité à embrigader de manière récurrente son jeune rejeton dans l'étroitesse d'un placard taciturne. Alors que son pire châtiment punitif aura été de lui brûler l'abdomen avec la braise d'une cigarette par guise vindicative ou allégeance masochiste .

Une expérience de cinéma déviant à son apogée !
Dans une ambiance de folie galvanisée par la virée meurtrière d'un monstre urbain, Maniac semble paradoxalement encore plus percutant et immersif qu'à l'époque de sa sortie ! Sa bande-son stridente aux percussions électroniques déraisonnées de Jay Chataway n'est pas non plus étrangère à l'impact émotionnel entamé par ce film de déséquilibré. Une descente aux enfers jusqu'au-boutiste alignant sans modération des scènes gores graphiques d'un réalisme tranchant (respect Mr Savini !). Tandis que son point d'orgue rédempteur, encore plus débridé que tous ce que nous avons subi précédemment nous achève les rétines devant l'hallucination prise sur le vif du tueur commotionné de sa conscience désaxée.
On quitte alors Maniac de manière étourdie, notre état d'esprit sévèrement abasourdi d'avoir vécu quelque chose d'inédit et incongru. Le portrait intime d'un psychopathe élégiaque, réfugié parmi ses mannequins modèles dans l'abîme de ses pensées les plus nihilistes. Traumatique, magnétique et furieusement impressionnant !

NOTE: En France, le film, interdit au moins de 18 ans dû attendre deux ans pour pouvoir accéder à nos salles de cinéma, du fait des démêlés intransigeants avec la censure.
Il fut en outre interdit en Australie et Allemagne de l'est.
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