Oh My Gore ! - Forum

[ottorivers]

Oui il est cool "Hoprrible", plus dans l'esprit slasher pur que le premier, même si je le préfere, et le tempo est plus rapide, on ne peut pas dire qu'on se fait chier il y a un meurtre tout les dix minutes environ; Je viens de le revoir pour verifier si la VHS française était non coupée par rapport aux DVDs allemand et Us et bien oui. On l'a eu en entier chez nous alors qu'il était coupé dans la plupart des pays.

[Killjoy]

intéressant !
quelles scènes tu as vu coupées ?

[ottorivers]

En fait la plupart des scènes gores sont plus courtes, il manque des plans ou parfois le cadavre est juste aperçu quelques secondes.(en gros)

Le pire c'est Antropophagous, ou il manque carrément la scène ou il mange ses entrailles, il reçoit le coup de pioche et on le voit tomber de dos et c'est tout. Sous le titre "the Grim Reaper"

[Killjoy]

Sous le titre "the Grim Reaper"

tu parles du "Astro" ?
je l'ai et je l'avais payé la peau du cul

[ottorivers]

Sous le titre "the Grim Reaper"

tu parles du "Astro" ?
je l'ai et je l'avais payé la peau du cul

Astro?????????? Lo pô compris.

L'éditeur?

[SUSPIRIA]

BIO: Joe d'Amato (né Aristide Massaccesi le 15/12/36 à Rome, mort le 23/01/99) est un réalisateur et scénariste de plus de 200 longs-métrages spécialement orientés vers le cinéma d'exploitation et surtout la pornographie. Ces oeuvres les plus célèbres (ou les plus abordables, c'est selon) resteront la série des Emmanuelle avec Laura Gemser, Viol sous les tropiques, Porno Holocaust, La Nuit fantastique des morts-vivants, Anthropophagous, Horrible, 2020 Texas Gladiator, Caligula, Ator l'invicinble et le Gladiateur du futur (comment ça aurai-je omis de citer Rocco et les sex mercenaires ! ???). Son oeuvre maitresse la plus aboutie restera sans commune mesure Blue Holocaust, superbe poème nécrophile déviant, mélancolique et profondément malsain dans une ambiance morbide du plus bel éclat !
Durant sa carrière Joe D'Amato aura subtilisé plus de 49 pseudonymes pour également lui permettre de contourner les lois de la censure intransigeante à son égard.
Il meurt à Rome d'une crise cardiaque le 23 janvier 1999. Une rumeur persistante veut qu'il soit mort durant le tournage d'un film pornographique dans son domicile romain.

L'ARGUMENT: Un prètre est à la poursuite d'un mystérieux tueur colossal qui possède la faculté de régénérer ces cellulles mortes suite à d'obscures expériences sur l'immortalité.

L'OGRE DES BOIS.
Un an après le célèbre Anthropophagous, Joe d'Amato se réapproprie le même acteur fétiche ainsi que ces ingrédients culinaires qui ont fait sa renommée de maitre d'oeuvre éhonté. C'est à dire une histoire rudimentaire d'un ridicule exemplaire prétexte à de nombreuses scènes chocs bien cracras en intermittence avec une ambiance particulièrement soignée comme seuls les italiens ont le don de transcender. Le tout enrobé d'une partition musicale synthétique en osmose avec l'environnement lugubre décrit.

L'histoire grotesque et totalement improbable nous amène à établir le furtif profil inconcevable d'un tueur barbu de grande taille presque négligeable si l'interprète se ne prénommait Georges Eastman. Et il n'y avait que les italiens pour oser créer un ogre immortel de cette trempe, vêtu d'une tenue des plus anodines (chemise, jean, baskets, barbe et longs cheveux) pour s'en aller tourmenter un marmot tête à claque aux cheveux bouclés, une baby-sitter étonnamment convaincante et une tétraplégique factice le temps d'une nuit d'effroi dans un huis-clos campagnard.
De par sa stature imposante, sa grande taille conséquente, son regard patibulaire et ses yeux d'ahuri, Georges Eastman en fait des caisses face à cette fournée de comédiens inexpressifs oh combien attachants et stéréotypés. Mais notre acteur réussit malgré tout à rendre un personnage monstrueux attrayant, impressionnant, doté d'un vrai charisme singulier qui n'appartient qu'à la trempe des Italiens.

Dès la scène d'introduction, une course poursuite à pied levé entre un prêtre essoufflé, la mine blême et moribonde et notre monstre poilu préféré, le ton est donné ! Ce sera ketchup heinz, involontairement drôle à cause d'une trame prise en compte au premier degré, assez efficace et relevé d'une ambiance nocturne taciturne plutôt bien amenée.
A peine 3 minutes écoulées et un empalement choc pour notre monstre extraverti qui se voit l'estomac éviscéré, à la manière du final clin d'oeil d'Anthropophagous. C'est cette identique agonie grand guignolesque commise à la fin de son précédant film qui sera reprise pour ouvrir la trame d'Horrible !

LA MAISON DE L'HORREUR.
Notre tueur blafard retrouvé dans un sale état se voit immédiatement hospitalisé pour se faire recoudre les boyaux et se réveiller quelques instants plus tard rajeunit grâce à son sang rapidement coagulé. Et la première estocade gore d'intervenir à coup de perceuse chirurgicale perforée en gros plan dans le tympan d'une infirmière tétanisée de peur et de stupeur ! Une scène gore hard délurée, totalement assumée dont l'acuité de réalisme force l'admiration dans ses trucages artisanaux très efficaces, au travers de son caractère sanglant bien complaisant et spectaculaire.
Le second meurtre tout aussi inutile mais oh combien jouissif nous offrira un superbe tranchage de tête à la scie circulaire. Là encore, effet choc retranscrit avec beaucoup d'hémoglobine et de gratuité incongrue.
Après l'enchainement successif de ces deux meurtres décomplexés, le monstre géant s'évade à grandes enjambées mais sur sa route champêtre se fait méchamment percuter par une voiture roulant à vive allure pour prendre inopinément la fuite.
Après s'être régénéré de ses blessures, l'ogre des bois prend la direction d'un foyer familial auquel le chauffard, responsable de sa chute accidentelle habite justement dans cet état des lieux. Une demeure épanouie où seront réunis pour notre plus grand bonheur une baby-sitter sereine, ce gosse énervé digne d'une pub Kiri et une handicapée éberluée. Pendant que les parents se retrouveront à deux pas de chez eux, chez les amis voisins matant un match de football américain en mangeant de manière conviviale un plat de spaghettis (scène hilarante pour tenter de nous faire croire que nous avons à faire à une prod US, d'où le pseudo du réal changé pour le coup en Peter Newton, alors que nos héros mangent de manière traditionnelle non pas des hamburgers mais des pâtes al dente façon sauce bolognaise !).
Autant dire qu'il s'agit là du lieu idéal pour notre tueur fou furieux de commettre une série de meurtres bien glauques et débridés.
Et le pompom de la scène choc anthologique d'en revenir sans aucun doute à cette pauvre dame réduite à se retrouver dans une posture inédite, la tête coincée dans un four à cuisine ! En plans successifs et rapprochés, le visage tuméfié, la teinte lentement rougie pour virer dans une nuance bleu / violacée. La peau flétrie, se consume convenablement jusqu'à laisser s'échapper un mince filé de fumée de viande faisandée. Une séquence extrême impeccablement réalisée et effroyablement radicale dans son intensité suffoquée. Surtout que la scène imposée de manière tragique va nous interloquer dans un dernier effet de surprise totalement impromptu et extravagant !

Le final aussi haletant, répétitif qu'involontairement stupide dans sa course poursuite éffrénée entre le tueur et une handicapée qui retrouve par miracle l'usage de ses jambes mais aussi celui de ses bras vaut son pesant de cacahuètes bien salées entre sérieux assumé et sang coagulé dans un dernier meurtre à la hache croquignolet ! Avant la tête décapitée établie en trophée devant les invités !

ZEDERIE CULTE AU PAYS DES NANARS LEVANTS.
Voilà en gros ce qui vous attend durant 1h30 de métrage traversé de répliques cultes irrésistibles. Du grand n'importe quoi pour notre plus grand bonheur de zéderie transalpine atypique comme seuls ces italiens ont le secret. Et même si la narration se laisse parfois un peu aller à la monotonie, la folie démesurée des meurtres retranscrits avec beaucoup de soin et de sadisme, l'ambiance opaque tout à fait intrigante et pénétrante, amplifiée par une bande son stridante aux accents synthétiques des Goblin et surtout l'interprétation patibulaire du génial cabotin Georges Eastman achèvent de rendre Horrible comme l'un des fleurons bisseux de ces glorieuses années 80. Entre rire involontaire, frissons ludiques et plaisir de fantasticophile renouvelé pour se retrouver dans une ambiance singulière, si symptomatique de l'époque dans lequel il fut confectionné.
Un des meilleurs délires horrifiques du regretté Joe D'Amato (même si je garde une préférence personnalisée pour Anthropophagous et surtout son chef-d'oeuvre ultime: Blue Holocaust !)

[ottorivers]

(même si je garde une préférence personnalisée pour Anthropophagous et surtout son chef-d'oeuvre ultime: Blue Holocaust !)

Oui c'est clair

[Killjoy]

Sous le titre "the Grim Reaper"

tu parles du "Astro" ?
je l'ai et je l'avais payé la peau du cul

Astro?????????? Lo pô compris.

L'éditeur?

oui c'est l'éditeur allemand qui avait sorti ces deux films en zone 2

[Killjoy]

je les avais acheté 30 euros chacun sur un site qui n'existe plus machaiaveldvd.com

[ottorivers]

La qualité n'est pas top et certaines scènes proviennent d'un autre master semble t'il.
http://www.dvdcompare.net/comparisons/film.php?fid=2248