Mais O surprise

On baigne du début à la fin dans un univers sal, ultra pervers, sordide, crasseux ou tous les personnages du film sont malsains, obsédés ou dérangés.
Le film baigne dans un mélange de sexe et de meurtres très dérangeant qui met mal à l'aise et la révélation finale (avec la petite fille) ajoute encore dans le sordide pour une terrible histoire sans concession (je n'en dévoilerai pas plus pour ceux qui ne l'ont pas encore vu)
Ce qui était à mes yeux un banal giallo horrifique sans saveur particulière devient maintenant un grand film malade d'une rare perversité qui m'a un peu fait penser parfois à l'autre film bien barré "maniac" pour la peinture d'un new-york immonde et terrifiant et les scènes de meurtres très graphiques impossible à oublier.
Mais "l'éventreur de new-york" est à mon gout beaucoup plus nauséeux que le chef-d'oeuvre de Lustig.
Le dernier cout d'éclat de ce génie de Fulci (comme quoi y'a que les cons qui ne changent pas d'avis) vient de sortir en édition collector passionnante.
(j'ai adoré particulièrement l'interview de sa fille Antonella).