DeadGirl

-> Le gros Gore qui tache et les films dégueux à vomir

Messagepar Oh My Gore » 23 Août 2008, 08:59

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Scénariste(s) : Trent Haaga (writer)
Genre(s) : Horror
Pays : USA
Langue(s) : English
avec Shiloh Fernandez, Noah Segan, Michael Bowen, Candice Accola, Andrew DiPalma, Eric Podnar...

Voici de nouvelles photos du "DEADGIRL" de Marcel Sarmiento et Gadi Harel, qui sera projeté en avant première mondiale à la "Midnight Madness" du Festival International du Film de Toronto Samedi 6 Septembre.

Ce film indépendant, qui se veux être le "MANDY LANE" de cette année, est un film d'horreur tendance thriller qui raconte l'histoire de 2 adolescent qui font une découverte qui va menacer leur amitié, mais également leurs vies.
Dans une chambre abandonnée d'un vieil asile, ils découvrent une jolie femme attachée à un lit, et réalisent qu'elle est tout sauf morte.

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Messagepar Oh My Gore » 06 Février 2009, 20:10

.: L'HISTOIRE
Deux lycéens Rickie et JT décident de sécher les cours et se retrouvent dans un hôpital voisin désaffecté. Ils font sur place une macabre découverte : le corps dénudé d'une jeune femme enchaînée à une table et recouverte de plastique.

.: LA CRITIQUE
Pour un premier long métrage, le duo américain Marcel Sarmiento et Gadi Harel réalise quelque chose d'assez original...
Profitant d'un banal exercice d'évacuation au sein de leur lycée, JT incite Rickie à faire l'école buissonnière. Sous une chaleur torride, ils se retrouvent face à un ancien asile abandonné, dans lequel ils décident de passer un peu de bon temps avec quelques bières.
Mais très vite, en visitant les sous-sols de l'hôpital désaffecté, ils tombent sur une pièce bien gardée qui renferme un étrange secret... une jeune femme nue et attachée sur une table qui semble tout droit sortie de l'enfer...
D'abord tous deux terrifiés par cette découverte, JT décide très rapidement d'en faire une esclave sexuelle, qu'il compte bien partager avec son ami Rickie... Plutôt réticent à cette idée, celui-ci n'a d'yeux que pour la belle Joann, la nana du plus populaire joueur de foot du lycée, et accessoirement son ancien amour d'enfance, qui le snobe sans grand ménagement.

Alors que les deux amis s'étaient fait la promesse de garder le secret pour eux, voila qu'un troisième larron un peu bébête et surtout très bavard se joint à cette orgie macabre...
Trahi par JT, Rickie tente de libérer la prisonnière, qui selon toute vraisemblance fût le sujet de mystérieuses expériences... Mais face à la férocité de cette créature qui réagit comme un animal sauvage dénué de toute conscience humaine, et devant la montée en puissance de la perversité de son ami, la situation devient très vite incontrôlable...

Pendant que cet abruti de Wheeler ne peut s'empêcher de vanter ses prouesses sexuelles, l'on assiste à la naissance d'un autre monstre, avide de ce nouveau pouvoir dont il est le chef d'orchestre, prêt à tout pour assouvir son désir de domination. En cela, le personnage peut d'une certaine manière rappeler celui d'Al Pacino dans "SCARFACE", ou pour les fans de mangas animés celui de Harry dans "GUNGRAVE".
A cette période confuse de la vie qu'est l'adolescence, les personnalités de chacun se dessinent... L'insouciance laissant place à une fascination quelque peu morbide et à des jeux pervers poussés à l'extrême pour l'un ; une empathie naturelle pour l'autre, profondément sentimental et foncièrement humain.
Les deux acteurs principaux sont chacun excellents dans le rôle qu'ils incarnent, en particulier le magnétique Shiloh Fernandez, au style rebelle de Johnny Depp et au regard troublant de Joaquin Phoenix.

La fin d'une amitié, un voyage vers l'horreur. Qui est « humain » et qui ne l'est pas, qu'est-ce que l'humanité d'ailleurs, et comment est-elle récompensée... "DEADGIRL" c'est tout cela à la fois. Un scénario sobre et très bien pensé (de Trent Haaga, également à l'origine du très fun "CITIZEN TOXIE: THE TOXIC AVENGER IV"), doté d'un épilogue d'un cynisme non dissimulé !
Preuve que les Etats-Unis possèdent beaucoup d'autres ressources que les remakes et les slashers aseptisés pour teenagers !

Note de Lan : 7.5 sur 10

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Messagepar SUSPIRIA » 09 Juillet 2010, 09:18

Réalisateur : Marcel Sarmiento et Gadi Harel.
Année: 2008.
Origine: U.S.A.
Durée: 1H44.
Distribution: Shiloh Fernandez, Noah Segan, Michael Bowen, Candice Accola, Andrew DiPalma, Eric Podnar, Nolan Gerard Funk, Christina Blevins, Kelle Cantwell, Jenny Spain.

L'ARGUMENT: Deux lycéens Rickie et JT décident de sécher les cours et se retrouvent dans un hôpital voisin désaffecté. Ils font sur place une macabre découverte : le corps dénudé d'une jeune femme enchaînée à une table et recouverte de plastique.

POINT DE VUE POSITIF:
Il s'agit du 3è long-métrage de Marcel Sarmiento assisté de la 1ère réalisation de son comparse Gadi Harel et en attendant leur nouveau prochain projet "Murk/Morke", "Dead Girl" est un choc horrifique éhonté mais jamais tendancieux à se complaire dans l'innommable et le gore gratuit pour le simple plaisir de choquer.
Le film est également tiré d'un scénario rédigé par Trent Haaga, ancien membre de l'écurie Troma (ah ben oui, j'comprends mieux maintenant !) à qui l’on doit notamment "Toxic Avenger 4" ainsi que de nombreuses apparitions dans divers films de la célèbre firme déjantée.

Deux lycéens se retrouvent par hasard dans un hopital abandonné auquel ils vont faire la plus morbide des connaissances de leur existence : la découverte impromptue du cadavre d'une jeune femme déshabillée, enchainée sur une table, recouvert d'un plastique translucide sur le corps.

Dire que "Dead Girl" dérange au plus haut point est un mince euphémisme tant cette production sulfureuse et personnelle se vautre comme personne sans détour dans le malsain et le sordide avec style et état d'esprit marginal à travers l'expérience nécrophile de jeunes adolescents hautement dérangés, commandité par un pervers misogyne proprement abjecte qui va influencer tout son p'tit groupe dans une tournante vomitive gratuite dénuée de moralité. Ou la femme ne sera réduit qu'à un amas de chair sexuellement consommée !
Un à un, ces jeunes décervelés déboussolés de la réalité vont gentiment se vouer au plaisir de la jouissance en violant le cadavre glacial d'une fille rendue jaunie par la mort, mis en exergue par de multiples plaies et contusions pourrissantes sur son torse. Et pour en rajouter dans le glauque et l'horreur contemplative, la pire révélation venant du fait que la jeune fille reste toujours vivante malgré le nombre de viols intensifs et de coups violents répétés gratuitement portés par leurs tortionnaires.
Les jeunes ados présomptueux et imbus de leur personne se conduisent ici comme de misérables porcs dénués du moindre sentiment de rancoeur et de remord envers la résultante de leurs actes frauduleux, où l'influence du Mal va s'accaparer le plus facilement du monde de chacun d'entre eux et celà jusqu'au final poétiquement macabre ou personne ne pourra accéder à un chemin rédempteur ou cathartique.

La grande force de "Dead Girl" vient de sa narration couillue perpétuellement imprévisible car bourré d'évènements surprenants (la scène de la station service au trait d'humour caustique et absurde se révèle à ce titre un exemple éloquent), innatendus, estomaquants, fortement dérangeants dans un sombre climat caverneux irrespirable ou suinte à chaque recoin l'odeur de la mort putride irrationnelle.
Le refus aux réalisateurs de s'embarquer dans le conformisme traditionnel et les situations conventionnelles classiquement établies forcent le respect car ici on ne sait jamais ou tout cela va nous mener et l'on est constamment surpris, assomé, subjugué, balloté, embarqué malgré nous par un cauchemar atypique faisant figure d'ovni avec son argument fantastique zombiphile imaginé de manière singulière, hors-norme, jamais vu autrement !
Cet ignoble jeu cruel, morbide est profondément malsain ira jusqu'au bout de son sujet, ballloté entre étude sociale d'une nouvelle génération adolescente déboussolée, esseulée, se vautrant pitoyablement dans la médiocrité, la facilité et la bassesse humaine à vouloir désirer contrôler, obtenir, s'approprier, enchainer à tous prix le sexe opposé, la Femme pour leur frustration d'être de simples lycéens incapables d'aimer, d'éprouver le moindre sentiment envers autrui du moins pour la plupart de ces anti-héros. Et ici, même dans l'amour escompté, le semblant de bonheur terminera sa route dans une love story maladive, désanchantée, nécrophile, tristement pathétique.

Certaines scènes restent floutées, sans réponse comme l'apparition improbable du chien, sorte de doberman d'apparence étrangement affinée avec son regard perçant et menaçant ou l'innatendue découverte de la morte vivante qui ne sera jamais élucidée mais c'est ce qui rendra le métrage davantage insolite, bousculant nos habitudes de plaisir frissonnant pour ces peloches horrifiques à la base divertissantes et jouissives. L'exact antinomie de tout ce que l'on a l'habitude de voir dans ce type de production.

"Dead Girl" ne pourra faire l'unanimité, en rebutera certains à cause de son sujet hautement déviant, scabreux, subversif, transgressant toutes les lois établies à travers un scénario déglingué proprement dérangé mais malgré cela ce poème souffreteux profondément noir, malsain, jusqu'au-boutiste car ancré dans les pronfondeurs du Mal amène une oeuvre unique parfois maladroite (montage momentanément approximatif comme la 1ère attaque du doberman mal gérée), voir bancale dans sa demi-mesure de pointer du doigt une jeunesse désoeuvrée, livrée à elle même et associer un vrai récit d'horreur inclassable, fascinant, captivant, au parfum de scandale régi par l''antipathie de nos protagonistes paumés se complaisant dans un immonde gouffre mortuaire immoral.
En résulte un vrai choc sous acide qui bouscule les règles de manière peu commune, parce que véritablement couillu et osant aller dans des sentiers interdits que peu de personne n'ose emprunter.
De mon point de vue subjectif, une bonne claque venue de nulle part, la joue engourdie...
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Messagepar darquos » 20 Septembre 2010, 08:23

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Synopsis : Deux lycéens décident de sécher les cours et se retrouvent dans un hôpital voisin désaffecté. Ils font sur place une macabre découverte : le corps dénudé d'une jeune femme enchaînée à une table et recouverte de plastique.

http://www.deadgirlmovie.com/
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Messagepar darquos » 20 Septembre 2010, 08:31

oups désolé, en le tapant en minuscule sur le moteur de recherche il n'avait pas apparu :)
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Messagepar Forensick » 20 Septembre 2010, 08:53

Perso j'ai trouvé ça pas terrible.
Les personnages sont typiques des ados americains retardés , la seule difference avec les inombrables saloperies du style c'est la presence de ce corps mais franchement c'est loin d'être glauque selon moi et le scenario comme les personnages sont plats.
L'idée de depart est pas mal mais pour moi ça manque cruellement d'interêt.
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Messagepar san » 21 Septembre 2010, 12:29

Yep...Forensick! !! :rolleyes:
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Messagepar ottorivers » 21 Septembre 2010, 12:50

Je l'avais trouvé pas mal et au moins le sujet change un peu des sempiternelles invasions à la con.
Il est vrai que les personnages manquent un peu de profondeur mais ça reste une bonne surprise pour moi.
Une variation moderne et intéressante du genre qui arrive à dépasser les limites d'un budget étriqué pour se hisser au dessus des produits équivalents. C'est déjà énorme.

7/10

Et pis moi j'aime bien Trent Haaga!!! :rolleyes:
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Messagepar Forensick » 22 Septembre 2010, 08:38

Argh ben tu vois Otto tu passer ne plus rien aimé, mais je crois que je suis bien pire :D
Ca me rassure pas :mellow:
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Messagepar fiona5729 » 22 Septembre 2010, 09:42

ouh là,ca m'a l'air bien crade ça...
Grande famille cinéfile et dvdvore!
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