.: L'HISTOIRE
Les autorités viennent de perdre le contact avec les occupants de l'immeuble mis en quarantaine. Personne ne sait vraiment ce qui se passe à l'intérieur. Dehors, le chaos règne... La brigade d'intervention spéciale, équipée de plusieurs caméras et envoyée sur place pour analyser la situation, va devoir affronter une menace bien réelle...
.: LA CRITIQUE
"[REC]2" commence précisément là où s'arrête le premier volet (ou plus exactement quinze minutes plus tard), alors qu'un commando armé jusqu'aux dents pénètre dans l'immeuble en quarantaine en compagnie de ce qu'ils pensent être un responsable du Ministère de la Santé. Cet homme mystérieux est en réalité un curé mandaté par les plus hautes instances pour retrouver la source du virus propagé dans la bâtisse...
Munis de caméras, les cinq hommes découvrent avec effroi l'ampleur des dégâts au fur et à mesure de leur inspection des lieux, dans lesquels parviennent également à s'introduire un groupe de jeunes en quête de sensations fortes...
Tout ce beau monde se retrouve donc pris au piège, attaqué de toutes parts par les contaminés du précédent opus, toujours aussi féroces et terrifiants, pendant que les appareils des uns et des autres continuent de filmer, comme un ultime témoignage livré au spectateur.
Mêmes réalisateurs, même recette... sauf qu'une fois l'effet de surprise passé, le scénario se penche ici davantage sur l'origine du virus, fruit des recherches d'un prêtre aux activités obscures dont l'appartement renferme bien des secrets...
Si cet aspect semble plutôt intéressant et permet d'étoffer les décors d'une suite qui aurait pu se contenter d'un recyclage en bonne et due forme, le reste du film frôle le grotesque les trois quarts du temps...
Entre des agents d'élite complètement flippés tirant comme des débutants, un curé au faciès presque plus démoniaque que les contaminés eux-mêmes, et une bande d'ados qui pénètre avec la plus grande facilité dans l'immeuble malgré le dispositif draconien des forces de l'ordre... tout est prétexte à développer un scénario à vocation purement commerciale, qui laisse d'ailleurs une ouverture pour une suite de la suite, juste au cas où !
Cédant souvent à la facilité pour ce qui concerne les effets de peur provoqués sur le public mais également les justifications vaseuses censées légitimer chaque élément un peu bancal du récit, "[REC]2" se révèle tout aussi rythmé que son prédécesseur, donnant quelques maux de tête à force de mouvements frénétiques de caméras. Les scènes gores ne sont pas en reste, toujours aussi démonstratives et enragées, malgré un sentiment de déjà vu qui prédomine...
Qu'est donc devenue la journaliste en immersion aux côtés de pompiers en intervention ? Quel secret cache le dernier étage de l'immeuble ? Réussira-t-on à stopper la propagation du virus ? C'est tout l'enjeu de "[REC]2", qui allie les références à des films tels que "L'EXORCISTE", "HIDDEN" et "28 JOURS PLUS TARD"...
Note de Lan : 5 sur 10
Critique du film "[REC.]²"