The Walk de Robert Zemeckis, 2015

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The Walk de Robert Zemeckis, 2015

Messagepar BRUNO MATEI » 19 Décembre 2015, 07:28

Réalisateur: Robert Zemeckis
Année: 2015
Origine: U.S.A.
Durée: 2h03
Distribution: Avec Joseph Gordon-Levitt, Ben Kingsley, Ben Schwartz, Charlotte Le Bon, James Badge Dale, Steve Valentine, Sergio Di Zio, Mark Camacho

Sortie salles France: 28 octobre 2015. U.S: 2 octobre 2015

FILMOGRAPHIE: Robert Zemeckis est un réalisateur, scénariste et producteur américain, né le 14 Mai 1951 à Chicago (Illinois).
1978: Crazy Day. 1980: La grosse Magouille. 1984: A la Poursuite du diamant vert.1985: Retour vers le Futur. 1988: Qui veut la peau de Roger Rabbit. 1989: Retour vers le Futur 2. 1990: Retour vers le Futur 3. 1992: La Mort vous va si bien. 1994: Forrest Gump. 1997: Contact. 2000: Apparences. 2000: Seul au monde. 2004: Le Pôle Express. 2007: La Légende de Beowulf. 2009: Le Drôle de Noël de Mr Scrooge. 2013: Flight. 2015: The Walk.

Expérience cinématographique unique dans son histoire, sommet d'émotion et d'intensité vertigineuse, The Walk tient du rêve éveillé pour réinventer le sens du merveilleux et de la féerie à partir d'une histoire vraie aussi fantaisiste qu'irresponsable ! (du moins dans l'apparence des faits !). Celle d'un projet fou que le Funambule français Philippe Petit concrétisa un 7 Août 1974 pour avoir entrepris illégalement une traversée sur câble entre les deux tours du World Trade Center à 400 mètres de hauteur. Cet exploit aussi insensé qu'improbable est ici retranscrit avec un réalisme rigoureux à couper le souffle, voir parfois même insoutenable pour ceux, qui comme moi, éprouvent le vertige à la vue d'un festival de bravoures toujours plus dangereuses et draconiennes. Hymne au courage, au dépassement de soi (par la maîtrise du corps et de l'esprit) et à l'accomplissement de ces rêves les plus fous, The Walk insuffle une dimension poétique gracile lorsque notre héros multiplie ses exploits lors du point d'orgue au suspense en roue libre (comptez 45 minutes d'intensité exponentielle !). Le spectateur cramponné à son siège, les yeux rivés sur l'écran comme un gosse de 5 ans, assistant à un numéro artistique en apesanteur !

Cette volonté d'accomplir une prouesse physique savamment avisée est d'autant mieux transcendée à l'écran sous l'impulsion imperturbable de l'acteur Joseph Gordon-Levitt. Ce dernier se fondant dans la peau d'un équilibriste transi de passion, constance et rigueur à daigner parachever son rêve le plus imbitable ! Cette sensation d'isolement perçue du haut des grattes ciel, ce sentiment prude et exaltant de se retrouver au dessus du monde pendant que le public ébahi tente de retenir son souffle sont comparables au prodige de Superman lorsque Christopher Reeves s'était incarné en super-héros pour voler dans les airs sous nos yeux d'enfant. Dans The Walk, nous retrouvons ce même lyrisme d'émerveillement, réalisme en sus par l'entremise du fait-divers, cette même émotion prude, cette fougue scrupuleuse lorsque Philippe Petit déambule délicatement sur son câble en répétant le même exploit par des récurrents allers-retours. Mais bien avant l'accomplissement de cette expérience extrême, Robert Zemeckis aura pris soin de nous dépeindre avec cocasserie (ses premiers essais infructueux à cheminer sur une corde) et tendresse (sa relation sentimentale avec Annie puis celle, conseillère avec "Papa Rudy") les répétitions et préparatifs de son projet démesuré parmi la complicité de comparses. Palpitant à plus d'un titre lorsque Philippe et l'un de ces compagnons tentent dans un premier temps d'accéder illégalement dans le dernier étage des tours jumelles, The Walk nous avait déjà ménagé le terrain de la prévenance palpitante lorsque ces derniers multiplies les risques et subterfuges à contrecarrer la vigilance des gardiens.

Croire en l'impossible
Spectacle atypique d'un prodige titanesque nous inculquant (de manière exubérante et couillue) une leçon de vie où le merveilleux et la féerie se juxtaposent pour parfaire une chorégraphie picturale, The Walk se permet en outre de porter un humble témoignage aux tours jumelles du 11 septembre avec une candeur poétique bouleversante. Par le biais de cette aventure humaine s'édifie une expérience vertigineuse, une prouesse technique dépassant l'entendement (nos sens et repères perdant pied avec la réalité rigoureusement exposée), une date dans l'histoire du 7è art que Robert Zemeckis a su transfigurer avec un brio alchimiste !

BIOGRAPHIE: (source Wikipedia)
Philippe Petit, né le 13 août 1949 à Nemours (Seine-et-Marne), France, est un funambule français. Il a réalisé de nombreuses traversées sur un fil tendu entre des monuments ou des sites mondialement connus comme, en 1971, à Notre-Dame de Paris, en 1973, au Harbour Bridge, à Sydney, en Australie, un des plus grands ponts en acier du monde, en 1989, du Trocadéro au deuxième étage de la tour Eiffel, en 1994, à Francfort, devant 500 000 spectateurs, en 1993 entre la tour de Saillon et la vigne à Farinet.
Sa traversée la plus célèbre reste celle, illégale, qu'il a réalisée entre le sommet des deux tours du World Trade Center à New York le 7 août 1974. Les films Le Funambule, Oscar 2009 du meilleur film documentaire et The Walk : Rêver plus haut retracent cette traversée.
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BRUNO MATEI
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