La Californie a toujours été une région emblématique des Etats-Unis, non seulement pour son activité économique, mais aussi pour toutes ses figures de proue du showbiz américain. Symbole même de toutes les extravagances, cette région compte aussi parmi ses habitants une quantité effervescente de serial killers dont certains noms suffisent à faire pâlir les autorités locales les plus pugnaces du pays. On compte parmi eux : Le tueur du Zodiac, Richard Chase, Juan Corona...Mais durant les années 80 l'un d'entre eux restera surement l'un des tueurs le plus charismatique de cette décennie : Richard Ramirez.
Issu d'une famille des plus modeste, Richard grandi entouré de personnages violents qui l'influenceront au cours de sa vie de délinquant. Très vite, il tombe dans la cocaïne, et pour subvenir à ses besoins, il fait office de cambrioleur dans les quartiers huppés. Petit à petit, les pillages, auxquels il s'exerce, vont prendre une tournure inattendue. Dès lors, Richard se lance dans une cascade d'ultra violence, exacerbée par des pulsions meurtrières. Le « night stalker », tel que le surnomme les médias, terrorise les citoyens avec des victimes torturées, violées et abattues de sang froid.
Très vite rattrapé par les autorités, son procès sera largement diffusé sur les chaines locales, faisant de lui une véritable icône des tueurs en série. Se prenant au jeu, il n'hésite pas à exhiber ouvertement ses penchants satanistes à travers des dessins, des discours, et des groupes de hard-rock tel qu'AC/DC. Une multitude de groupies vont alors assaillir l'audience du procès, ne faisant qu'accentuer le phénomène médiatique de l'accusé.
Nicolas Castelaux, avec ce premier ouvrage, nous décrit avec précision ce personnage clé issu du milieu des serial killers du XXème siècle. Dès son enfance, en passant par son adolescence, la psychologie du tueur est analysée dans les moindres détails. Que pousse cette bête féroce à agir de la sorte ? D'où proviennent ces pulsions animales ? Nicolas Castelaux nous resitue cette saga à travers la culture sulfureuse des années 80.
Note de Asath : 7.5 sur 10
Critique sur Oh My Gore !
