
Ecrit par John Gatins, Dan Gilroy, Jeremy Leven
Avec Hugh Jackman, Dakota Goyo, Evangeline Lilly
Année : 2011
Pays : USA
Durée : 127 min
.: L'HISTOIRE
Dans un futur proche, la boxe a évolué pour devenir un sport high-tech. Charlie Kenton, un ancien boxeur, a perdu toute chance de remporter le championnat depuis que les humains ont été remplacés sur le ring par des robots d'acier de 900 kilos et de 2,40 m de haut. A présent, il n'est plus qu'un manager minable qui utilise des robots bas de gamme fabriqués à partir de pièces de récupération. Il gagne juste assez pour survivre d'un combat à l'autre. Lorsque Charlie touche le fond, il accepte à contrecur de faire équipe avec son fils Max, qu'il a perdu de vue depuis des années, pour construire et entraîner un champion...




.: LA CRITIQUE
"REAL STEEL" prend sa source dans une nouvelle de Richard Matheson, scénariste et auteur de nombreux ouvrages fantastiques qui n'ont cessé d'inspirer le cinéma depuis plusieurs décennies ("I AM A LEGEND", "THE BOX", "DUEL", "L'HOMME QUI RETRECIT", de multiples épisodes pour des séries tv comme de "TWILIGHT ZONE"...).
C'est à l'initiative des studios Dreamworks que « Steel », ayant justement déjà fait l'objet d'un épisode de "TWILIGHT ZONE", se voit à présent adapté en un long-métrage, dirigé par Shawn Levy, le réalisateur de "LA NUIT AU MUSEE".
L'action se déroule dans un futur proche, à une époque où l'industrie du divertissement a choisi d'utiliser des robots à la place des hommes dans les rings.
La technologie avancée de ces machines sera à peu près le seul élément à caractère science-ficitionnel de ce film plein de bons sentiments, qui s'adresse essentiellement à un jeune public.
A la croisée de "ROCKY" et de "TRANSFORMERS" (avec un soupçon de "WALL-E" et de "OVER THE TOP"), "REAL STEEL" propose donc d'impressionnants combats de robots boxeurs, mais aussi et surtout, une histoire basée sur la relation père-fils qui se développe entre Charlie et Max (Hugh Jackman et Dakota Goyo, qui interprétait récemment le personnage du jeune Thor). Bien entendu, la tournure des choses et l'évolution de leurs rapports sont aussi prévisibles que la morale à l'américaine un peu gerbante du film : le père loser apprend à devenir adulte et responsable au contact de ce fils au caractère bien trempé, qu'il avait abandonné et qu'il commence à aimer au moment où il doit s'en séparer.
"REAL STEEL", c'est un peu l'histoire d'une seconde chance offerte à un père en quête de rédemption, en écho à celle donnée au robot Atom, exhumé d'une décharge grâce à la détermination du jeune Max.
Des bas fonds d'arènes malfamées à la gloire des rings du championnat le plus prestigieux, l'été que passe Max avec son père prend parfois des allures de road movie, dans une atmosphère « Hip Hop » très appuyée, notamment pendant les scènes de combats.
La carrière « sportive » de leur robot ressemble à un parcours de jeu vidéo à plusieurs niveaux, avec un big boss de fin, matérialisé par le redoutable Zeus, jusqu'alors invaincu. Bien qu'à la différence des robots de "TRANSFORMERS", ceux de "REAL STEEL" soient juste des machines télécommandées, le film leur attribue néanmoins une certaine forme d'humanité, en particulier à travers le personnage d'Atom, dont le regard laisse penser qu'une conscience se cache sous ce gros tas de ferraille.
Malgré tout, certains spectateurs resteront hermétiques devant les élans de bravoure et la complicité qui s'installe entre les personnages, tandis que d'autres ressortiront de ce divertissement familial avec des étoiles plein les yeux...
Note de Lan : 5.5 sur 10
Critique du film "REAL STEEL"