Massacre Hospital de Boaz Davidson, 1982

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Massacre Hospital de Boaz Davidson, 1982

Messagepar BRUNO MATEI » 26 Février 2015, 07:34

Titre d'Origine: X Ray / Hospital Massacre
Réalisateur: Boaz Davidson
Année: 1982.
Origine: U.S.A.
Durée: 1h29. Avec Barbi Benton, Chip Lucia, Jon Van Ness, John Warner Williams, Den Suries.

Sortie U.S: Avril 1982

FILMOGRAPHIE SELECTIVE: Boaz Davidson est un réalisateur américain, né le
1976: Lupo B'New York. 1978: Juke Box. 1979: La Boum Américaine. 1980: Graine d'Amour. 1981: Le Tombeur, le Frimeur et l'Emmerdeuse. 1981: Massacre Hospital. 1982: The Last American Virgin. 1983: Le Tombeur, le Frimeur et l'Allumeuse. 1986: Alex Holeh Ahavah. 1987: Dutch Treat. 1987: Mon Aventure Africaine. 1988: Salsa. 1988: Lool. 1990: Ochlim Lokshim. 1993: American Cyborg: Steel Warrior. 1994: Le Corps du Délit (télé-film). 1995: Lunarcop. 1997: Looking for Lola.

Slasher des Eighties surfant sur l'unité de lieu d'Halloween 2 et de Terreur à l'Hôpital central, tous deux sortis un an au préalable, Massacre Hospital réexploite le concept du huis-clos hospitalier lorsqu'une jeune patiente s'y retrouve piéger par l'intrusion d'un dangereux maniaque. Afin de nous suggérer l'identité du présumé coupable, le prologue nous aura signalé que 19 ans auparavant, la jeune Susan avait repoussé les avances amoureuses d'un de ses camarades, Harold, devant le témoignage de son petit ami de l'époque. Fou de jalousie, Harold assassina ce camarade par pendaison le jour de la saint-valentin ! (une scène-choc un peu audacieuse dans la finalité visuelle du meurtre infantile !). Aujourd'hui divorcée et mère d'une fille, elle part se rendre à l'hôpital pour y réclamer des examens, quand bien même un psychopathe est entrain d'empiler les exactions criminelles. Démunie et contrainte de rester cloîtrer dans sa chambre après le résultat inquiétant de ses analyses, elle va tenter par tous les moyens de lui échapper au mépris de la négligence du corps médical.

Un pitch superficiel car n'accordant aucune tension pour les estocades meurtrières ni surprises pour le cheminement de survie de l'héroïne réduite à l'impuissance de pouvoir convaincre son entourage qu'un odieux tueur est entrain de massacrer le personnel ! Jouant avec outrance décomplexée sur le profil des faux suspects et les situations d'angoisse en trompe-l'oeil, Boaz Davidson, réalisateur réputé de Teen movies grivois (Juke Box, La Boum Américaine, le Tombeur, le frimeur et l'Emmerdeuse, le Tombeur, le frimeur et l'Allumeuse), manipule le spectateur avec une dérision irritable car ne cessant de jongler avec l'ineptie de personnages extravagants et les ressorts dramatiques d'une ambiance faussement inquiétante, d'une diffusion de suspense infructueux et d'une horreur sanglante timidement impressionnante. Qui plus est, en n'accordant aucune cohérence au comportement imbécile des protagonistes et à l'autonomie improbable du tueur déambulant en toute tranquillité dans les couloirs de l'hôpital, Massacre Hospital sombre dans l'auto-parodie qu'un score guttural emphatique va vulgairement prononcer. On se demande d'ailleurs si le réalisateur n'a pas délibérément souhaité se moquer du genre avec cynisme dans les effets triviaux de situations horrifiques virant ici à la pantalonnade. Seul point positif à épargner du naufrage, l'interprétation d'ensemble tout à fait convaincante même si la plupart des comédiens sombrent inévitablement dans la caricature par leur fonction de pastiche.

Réfractaires aux Slashers prosaïques bas de plafond et (in)volontairement grotesques, Massacre Hospital est donc à occulter.
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BRUNO MATEI
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