Freddy 5, L'Enfant du Cauchemar, 1988

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Freddy 5, L'Enfant du Cauchemar, 1988

Messagepar BRUNO MATEI » 07 Juillet 2015, 06:17

Titre d'Origine: "A Nightmare on Elm Street 5: The Dream Child"
Réalisateur: Stephen Hopkins
Année: 1988
Origine: U.S.A.
Durée: 1h29
Distribution: Robert Englund, Lisa Wilcox, Kelly Jo Minter, Erika Anderson, Danny Hassel.

Sortie salles France: 5 Août 1990. U.S: 11 Août 1989

FILMOGRAPHIE: Stephen Hopkins est un réalisateur américain né en 1958 en Jamaïque.
1987: Dangerous Game. 1989: Freddy 5. 1990: Predator 2. 1993: La Nuit du Jugement. 1994: Blown Away. 1996: L'Ombre et la Proie. 1998: Perdus dans l'Espace. 2000: Suspicion. 2004: Moi, Peter Sellers. 2007: Les Châtiments. 2016: Race.

5è volet d'une saga lucrative, Freddy 5, l'Enfant du Cauchemar doit son salut grâce à un scénario un peu plus original que l'antécédent opus et grâce à un esthétisme flamboyant laissant libre court à une scénographie aussi cauchemardesque qu'onirique. Rescapée du précédant épisode, Alice est une fois de plus confrontée à l'arrogance de Freddy, qui, pour parfaire sa résurrection, décide de s'en prendre à son rejeton. Par le biais de cette stratégie insolite (utiliser les rêves d'un nourrisson pour pouvoir intenter à la vie d'autrui et lui offrir les âmes des défunts pour mieux se réincarner !), l'entourage d'Alice est également pris à parti avec le croquemitaine à travers leur songe. Afin de protéger sa progéniture, ses amis, et éradiquer Freddy, Alice s'efforce de le combattre avec l'appui de son futur enfant et d'Amanda Krueger.

Réalisateur assez prolifique dans les années 90 comme le soulignent quelques sympathiques séries B, (Predator 2, Blown Away, La Nuit du jugement ou plus récemment les Châtiments), Stephen Hopkins s'entreprend avec Freddy 5 de nous façonner un divertissement, certes, assez conventionnel dans sa structure narrative mais parfaitement efficace pour la gestion des scènes horrifiques fertiles en rebondissements et subterfuges sardoniques. Si le scénario ne se contente que d'aligner une série d'affrontements héroïco-sanglants entre Freddy et une poignée d'ados, les séquences nerveusement emballées s'avèrent franchement inventives grâce à la chimère du rêve que le cinéaste matérialise avec un onirisme ténébreux. Qui plus est, avec l'appui d'une photo rutilante et de décors très soignés, cette nouvelle mouture s'avère attrayante pour suivre sans répit les vicissitudes de nos étudiants quand bien même certaines idées (les fonctions salvatrices d'Amanda et de Jacob pour déjouer l'achèvement de Freddy) parviennent à relancer la vigueur des affrontements sanglants. Malgré la transparence des seconds-rôles juvéniles assez stéréotypés, on peut toutefois compter sur le charme et l'aplomb de Lisa Wilcox pour insuffler une certaine densité à son rôle maternel rigoureusement pugnace. Quand bien même, à mi-parcours de l'intrigue, la présence troublante du petit Whitby Hertford ajoute un cachet insolite dans l'expression cafardeuse de son physique candide marqué par une mélancolie. Sa présence solennelle accordant également une réelle empathie pour la motivation débrouillarde de son enjeu de survie !

Malgré son air de déjà vu et la simplicité d'un scénario toutefois contrebalancé d'idées couillues (prendre en otage l'esprit d'un foetus pour continuer de parfaire ses exactions criminelles), Freddy 5, l'Enfant du Cauchemar s'avère suffisamment efficace, soigné (les FX débridés restent d'excellente facture) et haletant pour contenter les fans indéfectibles de la saga.
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BRUNO MATEI
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