Oh My Gore ! - Forum

[pkoikubi]

Mon premier CATIII !Enfin, avant de l'acheter, je ne savais pas ce qu'était cette catégorie 3 hong kongaise! je n'ai rien trouvé sur le forum à propos de ca d'ailleurs, ou j'ai mal cherché!
Il revient de ma petite aprem sur paris, j'ai demandé au gars de movies 2000 ce qu'il avait de plus violent, il m'a donné ca, et je me suis laché, 35€... mais avec un rapide calcul, j'ai acheté The dead next door a 10 au lieu de 15 sur uncut et plaga a 25 , et le tout sans frais de port, donc en gros, ca me descend EBOLA SYNDROME dans les 20 €, ca va pour un import et le fait que je découvre un nouveau genre!

Le film est en cantonais sous titré anglais, alors je ne copie pas le résumé en hollandais (?!):

Sequelle de "THE UNTOLD STORY" sorti en 1993, EBOLA SYNDROME sort au moment même ou le virus fait parler de lui aux infos, ca rentre direct dans le lard
C'est donc l'histoire paisible d'une propagation de virus à cause d'un psychopathe joué (excellement bien d'ailleurs) par Anthony WONG. Kai san , donc, en a raz le bol que les gens profitent de lui.Apres 3 meutres, il s'exile en Afrique du sud, et va devenir le vecteur du virus Ebola suite à une visite d'une tribu africaine.

Pas spécialement gore (déçu par ca je vous avouerai!), malsain, violent, drole, bien filmé, c'est un bon film sympatique, mais pas ultimement gore, comme le STRONG UNCUT VERSION laisse a présager.D'ailleurs, je commence a en avoir marre des "le film le plus gore de l'histoire du cinema", il faudrai un guinea pig où l'on s'attarde moins sur les effets (le coup de la peau avec une texture bien irréaliste, ark).
A noter , du hachage de grenouilles vivantes apparement, et une scene d'autopsie pas mal du tout (il paraitrait que le dépecage de tête serait effectué sur un vrai cadavre , manque de moyens?), on y ajoute du viol sur une africaine malade, du coupage de langue, de l'éclatage de tête entre deux portes et une masturbation dans un bon steack servi le lendemain, et vous avez un bon ptit résumé de EBOLA SYNDROME.Le fait de suggerer certains actes permet de laisser voguer son imagination, comme l'expliquait Tom Savini pour son remake de la nuit des morts vivants, une fois censuré!
Personnelement, je vais essayer de me trouver d'autres CATIII, l'humour noir, une bonne réalisation et jeu d'acteur m'ayant fait accrocher !

[Charcutor 666]

Il est vrai que ce film n'est pas à la hauteur de sa réputation niveau gore (j'ai été vraiment déçu!)

[Epikt]

Pas mal du tout ce film, même si en effet il usurpe un peu sa réputation.
On a quand même droit à plusieurs scènes vraiment géniales et le film est en lui même franchement malsain, à vous dégouter de la cuisine chinoise ! Et Anthony Wong est vraiment un acteur génial.



PS : pour ce que j'en sais (je suis pas vraiment spécialiste de la chose) la classification "catégorie 3" (Cat 3 pour les intimes) a été instaurée à la fin des années 80. S'il s'agit de l'ultime niveau d'interdiction à HK, ce système a apparemment mis fin aux trop nombreuses coupes effectuées par la censure (si je ne me trompe pas, ces films ne passent pas devant une commision de censure, mais sorte directement dans le circuit spécialisé <- à vérifier) en ouvrant un créneau pour les films les plus violents. Sans pour autant marginaliser ses films, puisque pas mal de blockbusters sont des cat 3 (alors que chez nous, une classification X ou même -18 signifie la mort commerciale - comme quoi, on ferait bien d'en prendre de la graine).
Il me semble aussi qu'outre les films violents, sadiques et gores, de nombreux films subversifs et politiques sont classés catégorie 3.

[Keymi]

Anthony wong est génial dans ce role
Totu pareil deçu par le manque de gore ! Mais film sympa

[gregore]

Comme pas mal de gens assez decu par le coté gore assez faiblart vite rattrapé par le mauvais gout evident du film !

[Maniak]

CITATION (Epikt @ lundi 21 février 2005, 19:33)

Il me semble aussi qu'outre les films violents, sadiques et gores, de nombreux films subversifs et politiques sont classés catégorie 3.

t'oublie les pornos douteux et les films du genre Naked Killer...

[Epikt]

CITATION (Maniak @ vendredi 11 mars 2005, 14:54)

t'oublie les pornos douteux et les films du genre Naked Killer...

C'était implicitement dans la catégorie "violents, sadiques et gores" (en gros, les trucs "pas pour ta grand mère").


PS : c'est quoi un porno douteux ?

[Maniak]

CITATION (Epikt @ vendredi 11 mars 2005, 18:23)

CITATION (Maniak @ vendredi 11 mars 2005, 14:54) t'oublie les pornos douteux et les films du genre Naked Killer... C'était implicitement dans la catégorie "violents, sadiques et gores" (en gros, les trucs "pas pour ta grand mère"). PS : c'est quoi un porno douteux ?

ben un film bien déviant avec des trucs tranchants, du cuir et de la merde,
(en gros, un truc "pas pour les gens normaux, ni même les érotomanes" A part darquos y'a pas grand monde dans cette catégorie )

[Epikt]

CITATION (Maniak @ vendredi 11 mars 2005, 18:43)

A part darquos y'a pas grand monde dans cette catégorie

Le pauvre ! Voyez la réput' qu'il se traine !

[Sir Gore]

On ne sait trop quelle réaction afficher en ressortant de cet Ebola Syndrome. Gros foutoir dégueulasse qui remake dans les grandes lignes The Untold Story, précédente œuvre complètement marteau du tandem Herman Yau - Anthony Wong, mais également Alerte ! de Wolfgang Petersen à la sauce trash, il met en scène les sinistres tribulations d'un psychopathe cuistot et larbin à ses heures professionnelles, qui, après le triple-meurtre de son patron, l'assistant et l'épouse de ce dernier avec laquelle il entretenait une liaison sexuelle, échappe à la justice en se réfugiant à Johannesburg, en Afrique du Sud, où il trouve un job minable, sous la direction d'un chef restaurateur et de sa femme, celle-ci se complaisant dans les humiliations morales à l'encontre de notre triste sire. Après une péripétie dans une tribu africaine en compagnie de son supérieur hiérarchique, Wong est contaminé par un virus dévastateur et les premiers symptômes se manifestent rapidement. S'ensuivra une longue cavale sanglante, au sein de laquelle assassinats barbares, viols répugnants et hamburgers humains se conjugueront dans la joie et la bonne humeur. En fait non, plaisant, drôle, Ebola Syndrome ne l'est aucunement. Jouissif à la rigueur, pour celui qui n'a pas froid aux yeux et voit son esprit embourbé dans une forme de plaisir coupable à la vision de tant d'abominations (le cas s'est en l'occurrence produit concernant l'auteur de ces lignes). Le personnage - brillamment - joué par Anthony Wong n'inspire guère grand chose d'autre que le dégoût profond: être ignoble, sale, meurtrier, et roué avec ça, il symbolise en quelque sorte l'incarnation humaine du détritus, de l'ordure, de la déjection. Mais Ebola Syndrome n'est de loin pas uniquement malsain dans son terrifiant portrait de salopard frappé de la carafe ainsi que dans son accumulation de scènes atroces, entre ultra-violence hardcore, érotisme explicite et cochonneries trash, faisant de lui l'un des représentants les plus extrêmes de la Categroy 3, au même titre que Camp 731 et son frérot The Untold Story; il l'est aussi et surtout dans son esthétique, d'où ressort une photographie jaune pisse et intensément granuleuse, proche du format super 8, avec une musique grand-guignolesque au synthétiseur et une mise en scène aux cadrages hasardeux et aux zooms intempestifs, qui le renvoient droit à l'une de ces bandes d'exploitation des années 70-80, de ces bisseries racoleuses et perverses multipliant les pires horreurs à l'écran. Depuis, Herman Yau réalise de mignonnes bluettes grand-public; l'on peut comprendre qu'après deux expériences comme The Untold Story et Ebola Syndrome, l'envie de passer à tout autre chose l'a forcément titillé.

10/10