de Hideo Nakata (2002)
avec Hitomi KUROKI: Yoshimi MATSUBARA
Rio KANNO: Ikuko MATSUBARA (5 ans)
Asami MIZUKAWA: Ikuko MATSUBARA (16 ans)
Mirei OGUCHI: Mitsuko KAWAI

Suite à un divorce, une mère et sa fille Ikuko doivent trouver un nouveau logement rapidement, ils tombent sur un appartement dans un vieil immeuble. Malgré d'étranges sensations et une humidité persistante, la petite fille entre dans sa nouvelle école et la vie suit son cours.
Puis, commencent à se passer des choses étranges, le fantôme dune petite fille rôde dans les couloirs, leau fuit du plafond cest alors quelle fait le rapprochement avec une fillette récemment kidnappée.
La mère, écorchée par les querelles de son ex mari, ses nouvelles responsabilités et l'ambiance pesante, commence peu à peu tomber dans la dépression. Le fantôme se montre de plus en plus virulent jusquau moment ou il essaye de noyer Ikuko dans la baignoire, sa mère pris de panique fuit de chez elle avec sa fille. Soudainement, dans lascenseur, elle saperçoit que ce nest pas sa fille mais le fantôme quelle tient dans les bras, ce dernier lemporte alors avec lui dans lau-delas.
Depuis ce jour Ikuko n'a jamais revue sa mère, mais 10 ans plutard elle décide de retourner dans son ancien appartement. A sa grande stupéfaction elle y retrouve sa mère, puis après quelques minutes d'hésitation, le fantôme apparaît dans son ombre, elle comprend alors que ce dernier sest approprié sa mère !!
Il est évidemment impossible de ne pas faire un rapprochement avec le Ring du même réalisateur. Mais cest en fait beaucoup plus que cela, lhorreur baigne dans le quotidien le plus réaliste. Hideo Nakata, transforme un simple dégât des eaux en une horreur domestique étouffante. Le spectateur est partagé entre les frissons et les émotions de cette mère sentimentale. Peu à peu le fantôme prend place et le film passe du réalisme au fantastique le plus fou, notamment avec la scène de lascenseur, qui constitue une liaison entre 2 mondes (réel/irréel). La fin ma vraiment surpris, le réalisateur pousse le thème du divorce a son paroxysme avec la fillette qui reste presque abandonnée.
Evidement un remake américain est prévu. L'auteur de la nouvelle dont s'inspire le film ("L'eau dormante"), Koji Suzuki, est considéré comme le Stephen King japonais. Pour l'anecdote, DARK WATER se joue d'une superstition japonaise : l'étage quatre, celui de l'appartement mystérieux, est un étage "maudit" au Japon, l'équivalent du 13 chez nous. Les grands hôtels sont ainsi censés ne pas avoir de quatrième étage et les hôpitaux n'ont pas de lit "quatre".
Grand prix du 10ème « fantastic arts » de Gerardmer
Prix de la critique internationale
Prix du jury jeune
site : www.diaphana.fr
note 7/10




