Commerce de fourrures de chiens et de chats

Campagnes en cours, actions menées, mise à disposition des pétitions de diverses associations, résultats...

Messagepar Lan » 20 Octobre 2005, 11:15

Le problème c'est que même si il existe certaines lois, elles ne sont pas appliquées... Mais je suis tout à fait d'accord avec toi Bedelia, c'est pas assez! Un crime contre un animal devrait être puni de la même façon que ceux perpétrés contre les hommes, enfin c'est un avis perso... D'ailleurs je vais rassembler les infos pour un nouveau topic sur la déclaration des droits des animaux!

En tous les cas, pour tous les sujets que je poste, n'hésitez pas à en parler autour de vous, à signer les pétitions et à les faire tourner (qq photocopies, c'est pas grand chose) et surtout à boycotter les firmes qui utilisent des méthodes douteuses... Ne pensez pas que cela ne sert à rien, c'est comme ça qu'on en arrive à ne rien faire du tout... Les assos, à force de persévérance parviennent tout de même à faire bouger un peu les choses! Donc votre soutien est important!!!
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Messagepar Bedelia » 20 Octobre 2005, 11:48

Bon, c'est vrai qu'il existe déjà cette fameuse peine de 2ans.
Cela a au moins le mérite d'exister en attendant beaucoup mieux car je suis absolument certaine que l'on peut obtenir mieux.

exemples :.
=======

- Que les labos qui font des experiences sur les animaux soient tous répertoriés,
- Qu'un contrôle soit effectué une fois par mois dans chaque labos par les assoc. pour vérifier que les animaux ne souffrent pas inutilement ( certains médicaments doivent malheureusement être testés d'abord sur les animaux et oui je sais ça me fais bien chier...) ,
- Que dans le pire des cas, pour les vraiment trop cons, obtenir le droit de faire détuire le matos ou/et les labos..."
Mais tout ça c'est une question de gouvernement ....
Va falloir que je fasse attention pour qui je vote la prochaine fois...
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Messagepar Maniak » 20 Octobre 2005, 14:20

CITATION (Bedelia @ jeudi 20 octobre 2005, 12:48)
certains médicaments doivent malheureusement être testés d'abord sur les animaux...

[Mode sérieux]+1

je suis d'accord de milliter contre les maltraitances, les abus...

Mais la vivisection est bien nécéssaire (pour ce qui est strictement médical) , On est obliger de tester les nouveaux médicaments avant de les mettre sur le marché, et il n'y a pas d'autre alternative que les animaux pour ça...[/Mode sérieux]


j'avais bien proposer aux entreprises pharmaceutiques de tester sur les rédacteurs de télérama, les censeurs et le clergé, mais ils n'étaient pas d'accord :D :P :wacko:
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Messagepar Lan » 20 Octobre 2005, 14:49

MÉTHODES SUBSTITUTIVES :
Quelle volonté ?



La loi
"Il ne sera pas effectué d'expérience s'il existe une possibilité raisonnable et pratique d'avoir recours à une autre méthode scientifiquement acceptable et n'impliquant pas l'utilisation d'un animal pour obtenir le résultat recherché." (art 7.2 de la Directive 86-609 relative à l’expérimentation animale. )

L'opinion publique
85 % des français sont favorables à l’interdiction totale de toute expérimentation animale lorsqu’il est démontré que des méthodes substitutives peuvent être utilisées (sondage IPSOS/One Voice).

Un fait
Actuellement en Europe 3 milliards d’euros sont dépensés pour l’expérimentation animale contre seulement 12 millions pour le développement de méthodes substitutives.

La position de One Voice
De nombreuses méthodes de recherche substitutives à l’expérimentation animale existent : cultures de cellules, de tissus et d'organes / recours à des micro-organismes comme les bactéries / biologie moléculaire / études de tissus post-mortem / simulations sur ordinateur / études statistiques sur les populations (en épidémiologie) / recherche clinique sur des patients humains volontaires…
Malgré l'efficacité avérée de ces méthodes substitutives, leur validation 'internationale' peut traîner entre 9 et 11 ans ...

One Voice – en tant que représentant français de la Coalition européenne pour mettre fin à l’expérimentation animale – demande le déblocage de fonds substantiel afin de développer de nouvelles méthodes sans recours à l’animal.

Source : One Voice
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Messagepar Lan » 20 Octobre 2005, 14:57

J'ajoute également cet article, plus complet émanant de la Coalition européenne pour mettre fin à l'expérimentation animale (dont l'asso One voice fait partie).

Les alternatives
Le replacement d'expérimentation animale


Il existe un grand nombre de méthodes de recherche substitutives à l'expérimentation animale, qui non seulement constituent une approche scientifique plus humaine, mais qui sont souvent moins coûteuses, plus rapides et plus efficaces. Il s'agit des cultures de cellules, de tissus et d'organes, du recours à des micro-organismes comme les bactéries, de la biologie moléculaire, des études de tissus post-mortem, des simulations sur ordinateur, des études statistiques sur les populations (en épidémiologie) et de la recherche clinique sur des patients humains volontaires.

La loi européenne stipule clairement que l'on ne doit pas recourir à des expérimentations sur des animaux lorsqu'il existe une méthode substitutive. Selon l'article 7.2 de la Directive européenne 86-609 (qui concerne l'expérimentation animale au sein de l'Union Européenne), "Il ne sera pas effectué d'expérience s'il existe une possibilité raisonnable et pratique d'avoir recours à une autre méthode scientifiquement acceptable et n'impliquant pas l'utilisation d'un animal pour obtenir le résultat recherché."

L'article 23.1 stipule également que les gouvernements de l'Union Européenne devraient promouvoir les alternatives à l'expérimentation animale: "La Commission et les Etats membres devraient encourager la recherche visant à mettre au point et à éprouver d'autres techniques susceptibles de fournir le même niveau d'information que celui obtenu par des expériences effectuées sur des animaux mais qui utilisent moins d'animaux ou des procédures moins douloureuses."

Cependant, malgré la protection que la loi est censée garantir aux animaux de laboratoire, les choses se passent souvent d'une manière différente dans la réalité, en raison d'un financement inadéquat du développement des méthodes substitutives, d'un manque de volonté politique de faire de la recherche par les méthodes substitutives une priorité, d'une réticence de la part des chercheurs à envisager des méthodes substitutives, l'expérimentation animale constituant leur méthode 'habituelle', d'une attitude conservatrice de la part des autorités réglementaires, qui continuent de s'attacher à l'expérimentation animale, et en raison également du processus même de validation des nouvelles méthodes de test, qui peut demander plusieurs années (typiquement, entre 9 et 11 ans) avant que l'utilisation d'une méthode substitutive soit admise en total remplacement des tests sur les animaux.

La Coalition européenne travaille à obtenir que l'on révise la législation et les directives existantes pour y inclure des méthodes substitutives de tests, destinées à remplacer l'expérimentation animale, et à obtenir que l'on consacre au développement des futures méthodes substitutives un financement suffisant. Des documents scientifiques préparés par la Coalition européenne, ainsi que des communications détaillées avec des membres de la Commission et du Parlement Européens, ont déjà permis de mieux comprendre les avantages des stratégies substitutives de tests pour l'évaluation de l'innocuité des substances, dans un souci de protection des consommateurs et de l'environnement.

Voici simplement quelques exemples de méthodes substitutives:

Culture de cellules et de tissus
On peut cultiver en éprouvette des cellules végétales ou humaines. Les cellules et les tissus humains peuvent être obtenus à partir de biopsies, de prélèvements post-mortem, de placentas ou de procédures chirurgicales. Il est ainsi possible d'obtenir toute une série de cultures cellulaires: des cellules humaines cancéreuses ou des globules sanguins pour chercher comment des virus provoquent une infection, des cellules placentaires humaines pour tester si des médicaments peuvent traverser le placenta, ou des ensembles de cellules humaines pour étudier l'effet de médicaments anti-rhumatismaux. Les cultures de cellules et de tissus peuvent être très sensibles aux substances chimiques, ce qui permet aux chercheurs d'étudier des parties spécifiques bien ciblées de l'organisme. Des cultures de cellules ont déjà été utilisées dans la recherche sur le cancer, sur la maladie de Parkinson, sur le SIDA, dans la mise au point de nouveaux médicaments, en toxicologie et dans l'étude de la maladie d'Alzheimer.

Les micro-organismes
L'être humain partage un certain nombre de caractéristiques avec des organismes microscopiques tels que les bactéries et les levures. Les humains et les bactéries ont en commun la même base génétique: l'ADN.
Les tests bactériologiques permettent de détecter les altérations génétiques provoquées par les substances chimiques ou par les radiations. Leur utilisation est rapide et peu coûteuse. Il est possible également de réaliser des manipulations génétiques sur les bactéries, pour fabriquer des produits utiles que l'on obtenait auparavant à partir des animaux, comme l'insuline humaine ou les anticorps monoclonaux.

La simulation et la modélisation sur ordinateur
Avec l'aide de puissants ordinateurs, il est possible de modéliser la structure et l'action de substances chimiques ou de nouveaux médicaments, et d'en prédire la toxicité. On peut aussi modéliser sur ordinateur des organismes biologiques entiers. De tels modèles peuvent être fondés sur des données concernant l'être humain, et peuvent prédire l'action d'une substance à partir de sa structure moléculaire. Le QSAR (Quantitative Structure Activity Relationships) est un exemple de ce genre de modélisation.

L'imagerie sur ordinateur
La recherche sur le cerveau est un domaine dans lequel on utilise beaucoup d'animaux: rongeurs, chats, primates. Il est pourtant facile de réaliser des études selon des méthodes plus humaines, en recourant à des techniques d'imagerie non invasives, et les données que l'on obtient ainsi n'en sont que plus fiables. Ainsi, par exemple, la tomographie d'émission à positron (Positron Emission Tomography - PET), une technique d'imagerie, permet de représenter l'activité cérébrale humaine en utilisant du glucose marqué par un traceur radioactif, que l'on administre à des volontaires (la radioactivité étant très faible ne constitue pas un risque pour la santé). Le principe de fonctionnement de cette technique est que les cellules actives du cerveau consomment du glucose, et que l'on peut les identifier grâce au marquage radioactif. On demande au volontaire d'effectuer des tâches spécifiques, comme par exemple de mémoriser des images ou des mots, et on identifie les cellules cérébrales responsables de cette activité particulière. Cette technologie permet également d'étudier les maladies neurologiques et de diagnostiquer des tumeurs cérébrales. L'imagerie par résonance magnétique (IRM) et l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMF) permettent d'obtenir des représentations anatomiques détaillées du cerveau ou d'autres organes comme le cœur, les veines et les artères. Ces deux techniques sont fondées sur la production d'images à partir d'ondes radio (qui ne sont pas dangereuses). L'IRM permet de diagnostiquer des maladies du cerveau et du système nerveux central. L'IRMF peut servir, entre autres, à mesurer l'afflux sanguin au cerveau (et donc la consommation d'oxygène de celui-ci), ainsi qu'à détecter les parties du cerveau qui sont responsables de certaines fonctions spécifiques et à observer les changements intervenant au cours du temps dans la physiologie cérébrale en détail.

L'épidémiologie
Il s'agit des 'études de populations', destinées à mettre en évidence les liens entre une maladie et des caractéristiques du style de vie comme le régime alimentaire ou les activités et les habitudes individuelles. La technique n'est pas nouvelle, mais elle s'est développée à partir d'observations faites sur des maladies infectieuses. La fiabilité des études épidémiologiques est telle que les scientifiques peuvent identifier les causes d'une maladie et proposer une action préventive. L'expérimentation animale passe souvent totalement à côté de ce genre de découvertes.
Dans les années soixante-dix, par exemple, le Professeur Richard Doll, en étudiant l'incidence du cancer du poumon chez les fumeurs et les non-fumeurs, avait découvert le lien entre ce cancer et le tabagisme. Jusqu'alors, l'expérimentation animale n'avait pas permis d'établir ce lien. Parmi les autres domaines d'études des populations humaines ayant un impact significatif sur notre santé, on peut citer les liens mis en évidence entre le cancer de l'intestin et la consommation de graisse animale, ou entre les rayons UV et le cancer de la peau.

Les études sur des cobayes humains volontaires
Il s'agit de recherches menées sur des volontaires en bonne santé. Ainsi, par exemple, des moyens d'analyse très sensibles permettent de détecter des traces infinitésimales de médicaments dans le sang ou dans d'autres fluides corporels. Les médecins peuvent ainsi obtenir des renseignements vitaux sur la manière dont notre organisme utilise et élimine le produit étudié.

Source : ECEAE
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Messagepar Killjoy » 03 Novembre 2005, 21:32

un article est disponible dans le "Femme actuelle" de cette semaine, on y parle également de l'engagement des femmes stars sur ce fléau, avec notamment Corinne Touzet qui s'investit beaucoup...
le site de femme actuelle
voilou !! B) B)
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Messagepar Lan » 04 Novembre 2005, 07:36

C'est cool, ya même le lien de l'AFIPA avec pétition à signer en ligne!
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Messagepar Lan » 18 Novembre 2005, 12:14

Manifestation unitaire contre la fourrure

SAMEDI 26 NOVEMBRE 2005
13H30 Place de la Bastille.
Défilé de Bastille à Nation

"Cette manifestation réclame la mobilisation du plus grand nombre. Cette marche réunissant de grandes associations (Afipa, Fondation BB, One Voice, SPA, etc...) et des militants de diverses sensibilités est une formidable occasion de dénoncer avec force notre opposition au commerce de la fourrure et montrer qu'un mouvement de fond est enclenché dans notre pays.

Nous défilerons dans un quartier très jeune, animé où de nombreux passants sont susceptibles de bien accueillir nos idées. A nous de bien communiquer, montrer une image dynamique et positive.
Pour cela, toutes les initiatives dans ce sens sont les bienvenues !

De plus, nous avons besoin d'aide :
1) De figurants (qui porteront des manteaux de fourrure "ensanglantés".
2) d'une personne pour conduire un véhicule lors du défilé - permis B
3) de personnes disponibles le soir pour les préparatifs de la manif.

Vous pouvez me contacter par mail ou par téléphone : 01 46 47 90 96.
Je vous demande encore de mobiliser au maximum autour de vous. Le nombre de participants sera pris en compte par les pouvoirs publics, les médias mais aussi par nos "contradicteurs" qui peuvent aujourd'hui être inquiets !"

Amicalement,
Caroline benoist.caroline@free.fr
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Messagepar Lan » 26 Novembre 2005, 09:18

Petit up pour rappeler que c'est cet aprem. Nous on y sera!
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Messagepar Lan » 26 Janvier 2006, 09:59

Le commerce de fourrures de chiens et de chats enfin interdit en France !

"La Fondation 30 Millions d’Amis se félicite du vote de l'arrêté du 13 janvier 2006, pris conjointement par les Ministres de l'Economie et de l'Agriculture, qui interdit désormais l'importation et la commercialisation, en France, de peaux de chiens et de chats.

Après 8 ans de combats, de sensibilisation, de pétitions (1.500.000 signatures !), de mobilisation de l'opinion et des pouvoirs publics, la Fondation 30 Millions d'Amis voit enfin ses efforts récompensés par le vote de ce texte. Elle s'attache cependant à obtenir une réglementation de l'Union Européenne sur cette question car l'arrêté du 13/01/2006 est insuffisant pour mettre fin à un tel commerce dans notre pays.

Par arrêté du 5 novembre 2003, le Ministère de l'agriculture avait déjà prohibé "l’introduction en France, des peaux brutes de chiens et de chats et des produits qui en sont issus". Cependant, le commerce, lui, n'était pas interdit et une enquête menée par la Fondation 30 Millions d’Amis en février 2005 a prouvé que des grossistes et commerçants continuaient à revendre ces peaux sur notre territoire.

En avril 2005, dossier de presse à l'appui, la Fondation avait alors pu aborder ce problème avec Nicolas FORISSIER, ancien Secrétaire d’Etat du Ministère de l’Agriculture. Madame Reha HUTIN, Présidente de la Fondation, avait également adressé un courrier le 27 octobre 2005 à Dominique BUSSEREAU pour lui demander de bien vouloir réviser l'arrêté du 05/11/2003.

Dès 1998, la Fondation révélait l'existence de ce commerce dans notre pays. Aujourd'hui, elle se félicite de voir ses demandes enfin prises en compte par le vote de l’arrêté du 13 janvier 2006 qui interdit désormais "l’introduction, l’importation et la commercialisation en France de peaux, brutes ou traitées, de chiens et de chats, et de produits qui en sont issus".

Malheureusement, "l'interdiction d'importation", déjà prévue par l'arrêté du 05/11/2003, n’est valable que pour un pays tiers à l'UE (avec possibilité d'intervention du service des douanes). En conséquence, si des fourrures de chiens et de chats sont encore proposées aux consommateurs français sous des appellations trompeuses, c'est qu' elles transitent par certains de nos pays voisins qui, eux, n'ont pris aucune mesure sur la question. La porosité des frontières au sein de l'UE, conséquence du principe de la libre circulation des marchandises, empêche donc un état membre isolé comme la France d'enrayer seul ce commerce.

Fort du soutien de nombreux Euro Députés français, la Fondation 30 Millions d'Amis a contacté à plusieurs reprises Monsieur BARROSO, Président de la Commission européenne, pour lui faire part des éléments de son enquête et lui demander en conséquence le vote d'un règlement européen pour mettre un terme à un tel commerce et rétablir la confiance des consommateurs de l'UE.

Par courrier du 18 avril 2005, la Commission européenne nous a répondu qu'elle reconnaissait que "les traités européens ne permettent pas une base légale suffisante pour interdire le commerce de fourrure de chiens et de chats en Europe et qu'une enquête détaillée devrait prochainement être mise en place".

Pour appuyer son action, la Fondation a lancé en 2005 une nouvelle pétition pour dire définitivement "Stop au commerce de fourrures de chiens et de chats". Cette pétition a déjà recueillie plus de 300 000 signatures que la Fondation souhaite remettre directement à Monsieur BARROSO. Pour mémoire, sa première pétition, qui avait recueillie 1,2 millions de signatures, avait été remise en 2002 au Premier Ministre de l'époque et s'était vue récompensée par l'arrêté du 5 novembre 2003..."
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