Film australien
Inspiré de faits réels, Chopper, premier long-métrage d'Andrew Dominik, met en scène la vie de l'ennemi public n°1, Mark "Chopper" Read.
Mark Chopper (Eric Bana) n'a pas eu une enfance facile, entre une mère dévote et un père qui n'aime pas beaucoup qu'on lui résiste. Aussi pour s'affirmer, il rêve depuis ses plus tendres années de devenir un vrai dur, un criminel de la pire espèce, de ceux dont on parle dans les journaux.
A seize ans, il passe à l'acte et monte un attentat contre un juge, qui en réchappe. Chopper est aussitôt incarcéré dans le quartier de haute sécurité d'une prison australienne. Dès lors, malgré son jeune âge, il n'a de cesse de s'imposer comme le caïd auprès de ses compagnons de cellule.
Alternant des actions d'une rare violence et des démonstrations d'affection qui laissent pantois, notre homme ne passe pas inaperçu. Son comportement auto-destructeur le pousse à provoquer des combats, à toujours agir contre le règlement du pénitencier.
Libéré au bout de huit ans, il tue un mineur et retourne aussitôt derrière les barreaux. C'est alors qu'il se lance dans la rédaction de ses mémoires
Chopper a été primé au Festival de Cognac (2001), où il a reçu le Grand Prix et le Prix du Jury, ainsi qu'aux Australian Film Critics Circle Awards et aux Australian Film Institute Awards.
Critique exellente de Monsieur Cinema :
Le spectateur est donc en permanence ballotté entre des sentiments très contradictoires. Un effet fascination / répulsion pour un personnage abject dont le comportement quotidien est, lui aussi, on ne peut plus contradictoire. Chopper passe en effet de la violence pure (allant jusqu'à l'auto-mutilation) à de brusques élans affectifs pour ses « amis » de prison. Des situations et un comportement curieux qui apportent au film un humour (très noir) plutôt inattendu, voire dérangeant à certains moments. Si ce portrait, parfois complaisant, du psychopathe, laisse un arrière-goût amer, la performance de son interprète qui porte le film sur ses larges épaules n'est absolument pas en cause. Eric Bana, (un comique très populaire en Australie) s'offre en effet une performance digne d'un Oscar. Ceci étant dit, on est en droit de ne pas y être sensible, mais quatre-vingt-quatorze minutes durant il ne fait aucun doute que l'acteur est Chopper... et ça, ça fait peur ! A l'image de son personnage principal, CHOPPER est un film provocateur, cynique et « grande gueule ». Inconfortable !
le site : http://www.sagittairefilms.com/chopper/


Voilà un film qui m'a mis un bonne claque a l'epoque, si j'ai l'occase je le rematterai pour le chroniquer pour le site!!! un film enorme a mettre au coté des plus grands films de serial killer !!