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MessagePosté: 13 Février 2009, 20:09
par Killjoy
ottorivers @ 13.02.2009 à 03:10 a écrit: Pour prouver que je n'invente pas voici les jaquettes


qu'est ce qui nous prouve que c'est pas toi qui les a fabriquées sur photoshop ? :P :D :D :P

MessagePosté: 13 Février 2009, 21:15
par ottorivers
Killjoy @ 13.02.2009 à 21:09 a écrit:
ottorivers @ 13.02.2009 à 03:10 a écrit: Pour prouver que je n'invente pas voici les jaquettes


qu'est ce qui nous prouve que c'est pas toi qui les a fabriquées sur photoshop ? :P :D :D :P


C'est vrai que je progresse sur photoshop, mais j'ai toujours pas appris le Grecque. :D
Si tu veux j'ai aussi fabriqué des sites en chaque langue pour faire plus vrai.

En même temps je suis presque incollable sur les Video Nasties, qui m'ont passionnées depuis la puberté (et j'ai habité en Angleterre).

J'ai plein de bouquins excellents sur le sujet, que je conseille à ceux que ça branche:

De Allan Bryce éditeur du génial magazine The Darkside, équivalent de Mad Movies (même si différent) en GB.
Scans des jaquettes originales (recto/verso) avec une critique de chaque. Vol 1
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Le Vol 2
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Réédition du Vol 1 avec quelques ajouts:
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Shock! Horror! une page par poster + un lexique des diverses éditions de chaque titres avec les version uncuts et cut.
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Le livre le plus connu qui vient juste d'être enfin réédité.
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Il y a d'excellents documentaires assez complets, avec histoires à l'appui (un gérant de vidéo club à fait un an de prison pour avoir loué une de ces k7)

BAN THE SADIST VIDEOS part 1 et part 2
FEAR PANIC & CENSORSHIP

MessagePosté: 17 Février 2009, 09:15
par GladSlayer
La vache Otto t'es un vrai ! Quelle érudition ! ;)

MessagePosté: 26 Décembre 2010, 15:47
par Killjoy
UNHINGED
De Don Gronquist
1982
Etats Unis

Synopsis :
Etats Unis,1982.
Des étudiantes prennent la route le long d’une région boisée.
Leur bagnole tombe en panne, elles sont recueillies dans un manoir par une étrange femme.
Bientôt, elles vont rapidement piger qu’elles n’auraient jamais dû mettre les pieds dans cette demeure.
Mais il est peut être déjà trop tard !

Critique :
Surfant sur la vague très en vogue des slashers (on est en plein dans l’époque, qui était, alors, à son apogée), le père Gronquist en réalise là, avec « Unhinged » un des meilleurs ersatz .
Son métrage se distingue bien de ses homologues grâce à une assimilation certaine avec le « Psychose » premier du nom d’Hitchcock, tourné vingt ans auparavant.
En effet, on est bien plus proche du film psychanalytique que du slasher bourrinant .
Ici, pas d’effets grandiloquents ni de surenchère gorasse mais bien une atmosphère, une transpiration des lieux sur le climat délétère où déambulent les protagonistes, exacerbés par une schizophrénie ambiante des plus dégénérée.
Les orages synthétiques rappellent les moyens limités avec lesquels l’œuvre a été mise en boite mais la maîtrise certaine et indéniable de Gronquist fait expressément omettre les quelques imperfections : en gros, on est pris dans le film et ce, du prologue au dénouement !
Incroyable d’audace et véritablement surprenant (voire électrisant !) le final se démarque totalement des épilogues classiques inhérents aux slashers, pour y apporter un malaise beaucoup plus amplifié !
On n’est pas en reste non plus sur les rares meurtres filmés avec un réalisme sidérant et comportant des scènes chocs très professionnelles niveau maquillages, le tout transcendé par les ténèbres ou par les recoins de cette maison, pierre angulaire névrotique où errent les personnages psychotiquement atteints par une pathologie désaxée qui trouvera exultation et catharsis à l’issue de ce chemin de croix pour les malheureuses jeunes filles frêles et pures.
Très peu d’issue véritable, le spectateur (tout comme les héroïnes) est pris au piège !
Dans un dédale ultraparanoaique où se débrident les pulsions les plus ultimes et les bassesses les plus décadentes (un refoulement sexuel, une inhibition meurtrière sont en partie la cause des déploiements soudains de violence), il ne restera aucune échappatoire sinon un terme moins salvateur que funeste.
Un très bon témoignage de ce que pouvait être les productions de l’époque, à conseiller aux curieux et aux adeptes de situations déjantées.
Les autres apprécieront également pour l’action sans temps mort et surtout le dénouement qui se distingue réellement des autres slashers et qui fera toute la différence, amplifiant la terreur et rendant, par voie de conséquence, « Unhinged » un spectacle honorable et parfaitement digne du plus grand intérêt.
8.5/10