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MessagePosté: 27 Mars 2007, 17:51
par Sir Gore
Bien sûr que non, je ne dirais pas le contraire. :P Mais les oeuvres de Lewis ont un intérêt plus historique que cinématographique, ce qui les rend pour ma part vraiment insuffisants... :wacko:

MessagePosté: 27 Mars 2007, 18:14
par Killjoy
les oeuvres de Lewis ont un intérêt plus historique que cinématographique, ce qui les rend pour ma part vraiment insuffisants


Parce que c'est insuffisant d'avoir écrit l'histoire ? :P :D

MessagePosté: 27 Mars 2007, 18:25
par Sir Gore
Killjoy @ 27.03.2007 à 19:14 a écrit:
les oeuvres de Lewis ont un intérêt plus historique que cinématographique, ce qui les rend pour ma part vraiment insuffisants


Parce que c'est insuffisant d'avoir écrit l'histoire ? :P :D


Simple d'esprit, benêt, cornichon, tu n'as rien compris... :P :D :D Je parlais de l'histoire du Gore, j'avais pas trop besoin de préciser vu l'endroit où je surfe, il me semble. :P :P :D :D :D

MessagePosté: 27 Mars 2007, 18:34
par Killjoy
halalalala !!!!!! :P :P :P :P
ça fait pratiquement une heure que je te mène en bateau !!!!! :D :D :P
"The Wizard of Gore" est un film honnête et fauché ! B)
sa bonne volonté le rend attachant mais c'est clairement établi que l'interprétation et la mise en scène sont faméliques ! :joues rouges:
ceci étant le père Lewis a bossé avec les moyens du bord et envers et contre tous, donc ==> RESPECT ! :devil:

MessagePosté: 27 Mars 2007, 18:45
par Sir Gore
Killjoy @ 27.03.2007 à 19:34 a écrit: "The Wizard of Gore" est un film honnête et fauché ! B)
sa bonne volonté le rend attachant mais c'est clairement établi que l'interprétation et la mise en scène sont faméliques ! :joues rouges:


Cela peut-il justifier un... euh...

9.5/10


?

:P :P :D :D :D :D

MessagePosté: 27 Mars 2007, 18:50
par Killjoy
c'est naïf et ringard mais j'ai passé un bon moment en le voyant et un réel plaisir en en faisant la critique !
la note 9.5/10 est mérité car j'estime que pour l'époque, c'est sacrément couillu et que le gore est bien trash et cradingue ! :sick:
et puis le charme des actrices est pour beaucoup ! :joues rouges:
ça te va ? :P

MessagePosté: 27 Mars 2007, 18:53
par Sir Gore
Non ! :devil:

MessagePosté: 27 Mars 2007, 19:01
par Killjoy
ça te va pas ?
OK alors :
Image
:D :D :D :D :D :P :P :P :P

MessagePosté: 21 Avril 2012, 07:03
par BRUNO MATEI
En 1970, le pape du gore nous concocte un énième film gore dégueulbif, juste après quelques illustres friandises restées dans les annales du genre (Blood Feast et surtout 2000 Maniacs, son délire sudiste le plus drôle et original). The Wizard of gore ne déroge pas à la règle ! C'est amateuriste, grand-guignolesque, débridé et fatalement redondant ! Pour les amateurs de tripaille faisandée, cette curiosité vintage ne manque pas de charme dans son florilège de provocations incongrues.

Montag, un magicien venu de nulle part réalise devant un public médusé des tours de prestige particulièrement sanglants. Il démontre tout son talent artistique à torturer en direct un spectateur désigné après l'avoir hypnotisé. Quelques instants après chaque représentation, les jeunes femmes préalablement sélectionnées sont retrouvées assassinées dans les mêmes circonstances. Une journaliste et son amant vont tenter de percer le mystère de ce prestidigitateur.

Décors minimalistes, acteurs dérisoires, photo ocre délavée, scénario grotesque et surtout gore festif autopsié en gros plan ! Nous sommes bien en présence d'une pellicule obsolète mise en scène par notre ancêtre du gore, toujours plus motivé à nous balancer à la face nombre de scènes-chocs ultra sanglantes. Enucléation d'un oeil, corps coupé à la tronçonneuse ou écrasé par une presse, estomac éviscéré, empalement d'épée au fond de la gorge, tête tranchée à la guillotine, pieu enfoncé dans la tempe ! Des FX cheaps filmés en plan zoom, à grands renfort d'organes démembrés, comme tout bon film de cannibales ou zèderies ritales estampillés d'Amato Ketchup !
Le scénario improbable mais farfelu est un prétexte à aligner de façon récurrente nombre de mises à mort perpétrées par un mage souhaitant altérer réalité et fiction dans des tours de passe-passe singuliers. Paradoxalement, sitôt le numéro de torture exécuté, les personnes préalablement mutilées mais bel et bien vivantes sont retrouvées assassinées sous le même mode opératoire. Une journaliste et son compagnon dubitatif vont tenter de lever le voile sur le mystère de cette vague de crime et convier ce magicien orgueilleux dans une émission de télé !
Et on peut dire que l'épilogue halluciné vaut son pesant de délire métaphysique sur notre perception de la réalité et le sens illusoire de la fiction ! A croire que Lewis et toute son équipe ont du abuser de substance psychotrope pour rallonger un final décousu totalement irraisonné !

The Wizard of gore est donc un petit classique du gore risible, assez ludique et croquignolet pour tout amateur de curiosité datée. Le caractère clairsemé du script saugrenu, l'aimable sympathie des protagonistes incultes et surtout la galerie insolente des scènes chocs vomitives concourent à égayer cette plaisanterie au mauvais goût assumé. En prime, le cabotinage disproportionné de notre meurtrier azimuté, affublé d'un costume noir d'aristocrate valorise un charme désuet dans ses ambitions autocrates.