Titre : Desperate Living
Réalisation : John Waters
Genre : Trash
Pays : Etats-Unis
Année : 1977
Avec : Liz Renay, Mink Stole, Susan Lowe, Edith Massey, Jean Hill, Mary Vivian Pearce
Durée : 90min
Synopsis :
Avec la complicité de sa femme de ménage Grizelda, Peggy assassine son mari et senfuit avec sa complice. Bloqué sur le chemin par un curieux policier, elles sont obligées dhabiter à Mortville pour éviter la prison : un village où toute la vermine de Baltimore se retrouve dans la crasse la plus totale.
Alors déjà, petit problème de classification... Devais-je mettre ce film dans la section "Cinéma non fantastique" à l'instar de Pink Flamingos ou dans cette section "Cinéma Gore, TRASH & Splatter", j'ai choisit de le mettre ici car la mention Trash est bien indiquée et je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi Pink Flamingos se retrouve dans le Cinéma non fantastique... Bref.
Les intentions de Waters n'ont pas changées depuis son sulfureux Pink Flamingos : Réaliser le film le plus trash possible et ridiculiser l'Amérique bien-pensante, puritaine et propre sur elle.
Pari gagné puisqu'il égale (et même par certains points dépasse) son précédent film en matière de mauvais goût.
De l'érotisme lesbien, de l'humour bien crade, des personnages tous plus barges les uns que les autres, de la gérontophilie, de la dégustation de cafards et de rats, etc.
De quoi passer un bon moment en perspective... Si vous êtes adeptes du second degrés, pas coincés pour un sou et que vous avez envie de vous marrer un bon coup, n'hésitez pas, vous ne serez pas déçu...
L'histoire est vraiment délirante (une espèce de Magicien d'Oz trash) et Waters aligne les scènes chocs pour notre plus grand bonheur (oeil explosé à coup de talon, pénis tranché gaiement sous l'oeil avide de la caméra, etc.). Scandaleux, graveleux, désopilant et joussif.
10/10.